La commission européenne vient de juger conformes aux règles de l’Union Européenne les aides publiques de l’état français pour la construction et la rénovation de neufs stades en vue de l’organisation de l’Euro 2016. Le feu vert de Bruxelles concerne les 1,05 milliards d’euros qui participeront au financement de la construction de quatre stades (Lyon, Bordeaux, Lille et Nice) et à la rénovation de cinq autres (Toulouse, Paris – Parc des Princes, Saint-Etienne, Marseille et Lens). Le stade de France, qui accueillera la finale le 10 juillet 2016, ne fera pas l’objet de travaux majeurs.
Selon Joaquin Almunia, commissaire chargé de la concurrence au sein de l’instance européenne : "La France équipera neuf stades modernes et multifonctionnels. Ce faisant, elle garantira la bonne organisation de l'Euro-2016, tout en contribuant à la promotion du sport et de la culture en France et en permettant aux clubs et aux citoyens de bénéficier de ces infrastructures pendant de nombreuses années après la compétition"
Ces aides publiques sont légitimes du moment qu’elles sont allouées à "la réalisation d'un objectif commun de l'UE sans fausser indûment la concurrence" et qu’elles sont "limitées au minimum nécessaire pour garantir la mise en conformité".