Michel Platini, président de l’UEFA, étant en visite hier à Lille. Il y a donné une conférence de presse concernant l’avancement des travaux des stades de l’Euro 2016, où il a exprimé toute sa satisfaction : «Pour l'UEFA, ça avance à un bon rythme, ça se passe bien, la France a besoin de stades, on a un retard considérable, dans deux ans on aura dix grandes villes avec un stade moderne. A Lens, la livraison est prévue pour l’automne 2015 comme pour le Parc des Princes à Paris et le Stadium de Toulouse. Aucun stade ne se situe hors de contrôle. Pour Lens, je ne connais pas bien le dossier mais il y a quelques problèmes à régler. En tout cas, tout reste dans les temps. Disons que dans la préparation des stades, l’ensemble des voyants se trouve au vert et quelques-uns en orange. Il y a quatre ans, tous les signaux, en Ukraine et en Pologne, étaient au rouge et ils le restèrent longtemps. On en avait bavé et finalement ce fut un très bel Euro ! »
Pour les voyants orange, il s’agit notamment de nouveau stade de Lyon où Jacques Lambert, président du Comité d’Organisation, reste optimiste : «Nous continuons à faire entière confiance à Lyon, rien à ce jour ne permet de douter que Lyon soit en mesure d'accueillir l'Euro 2016 ». Platini acquiesce : « Lyon a besoin d'un stade, c'est la deuxième ville de France, on fera tout pour qu'ils participent à l'Euro ». Par ailleurs, Michel Platini a indiqué préférer « attendre de savoir le nombre exact de stades pour pouvoir passer au calendrier »… preuve que l’UEFA se réserve encore le droit d’écarter un ou deux mauvais élèves…
Plus tôt dans la journée, la délégation, dont faisait aussi partie Valérie Fourneyron, Ministre des Sports, et Martine Aubry, Maire de Lille, a visité le Grand Stade de Lille-Métropole. Cette dernière a d’ailleurs été félicitée par Platini : « Ce stade est superbe, multi-fonctionnel, c'est formidable ! J'avais eu la chance d'inaugurer, en 1977, le stade Grimonprez-Jooris en tant que joueur avec mon club de Nancy. Cette fois, je découvre un autre environnement ». Martine Aubry n’est pas restée insensible à ces compliments et en a profité pour émettre une idée au patron de l’UEFA : « C'est normal que la finale ait lieu au Stade de France de Saint-Denis. Mais avant, il y a deux demi-finales. Il faut qu'il y en ait une dans le Nord et une dans le Sud. Dans le Sud, on vous laisse décider ! ». Ça, c’est dit !
Michel Mospinek
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11/05/2013