La première pierre du futur grand stade de Bordeaux a été posée ce lundi 15 avril en présence de nombreuses personnalités bordelaise. Cette enceinte de 43,500 places accueillera des rencontres de l’Euro 2016. Imaginé par les architectes Jacques Herzog et Pierre de Meuron, qui ont entre autres dans leurs références l’Allianz Arena de Munich ou encore le stade national de Pékin, le grand stade Bordeaux Atlantique remplacera l'actuel stade Chaban Delmas.

Les travaux, qui ont débuté en novembre 2012 devraient s’achever à l’été 2015. Rappelons que le coût prévisionnel de l’enceinte est de 183 millions d’euros, financé à hauteur de 75 millions d'euros par les partenaires publics (28 millions d'euros pour l'État, 17 millions pour la ville de Bordeaux, 15 millions pour la Région Aquitaine et 15 millions d'euros pour la Communauté Urbaine de Bordeaux), et 108 millions d’euros par le groupement privé Vinci/Fayat via un PPP (Partenariat Public/Privé). Les Girondins de Bordeaux participent au financement par un apport initial de 20 million d'euros, suivi d'un loyer annuel sur 30 ans d'un montant de 3,85 millions d’euros.

Alain Juppé : "Aujourd'hui, il n'y a pas de grande ville en Europe sans grand stade. Le problème de Chaban-Delmas n'est pas qu'il était trop petit, mais il était obsolète. Les deux tiers des spectateurs sont mouillés quand il pleut. Des sites de réception ou des salons totalement inadaptés, des sièges qui ne sont plus aux normes... etc."

Nicolas De Tavernost : "Si on veut tenir la distance et garder un budget qui soit dans les cinq à six premiers budgets français, nous avions besoin d'un grand équipement. On a des perspectives avec ce nouvel instrument. L'Euro 2016 c'était un atout puisque l'État et les collectivités territoriales se sont engagés sur un plan de dix nouveaux stades. Il fallait absolument que Bordeaux prenne le train. On a pris des risques, mais je pense que ça vaut le coup."

Photos : Skyscraper33