La ministre des sports, Valérie Fourneyron, vient d'annoncer que l'état allait stopper le versement de l'indemnité de 12 millions d'euros par an à l'exploitant du Stade de France (Vinci-Bouygues). Cette indemnité pour absence de club résident avait été mise en place en 1996 avec l'exploitant du stade (Vinci-Bouygues). Au total, ce sont plus de 115 millions d'euros qui ont été versés par l'état. Ce contrat, qui était valable jusque 2025 a été invalidé par le conseil constitutionnel qui juge certains closes illégales.
Valerie Fourneyron, au micro de RMC : «C’est beaucoup pour le budget du sport. L’Etat a tenu son engagement contractuel jusqu’à aujourd’hui, mais il est grand temps de revoir ces clauses, juge la ministre. Celles-ci ont été jugées illégales au regard des garanties apportées par l’Etat, et ne doivent donc pas figurer dans le budget 2013. C’est le cas. Le concessionnaire sort un compte d’exploitation positif. L’équilibre a été trouvé. Pour nous, il n’est pas acceptable de continuer à compenser avec le budget du sport cette absence de club résident. » De plus, selon la ministre, «la recherche d'un club résident n'a jamais été regardé avec intérêt. »
Mais l'état n'est pas le seul concerné. En effet, les fédérations de football et de rugby aimeraient également revoir le contrat. La FFF doit en effet payer 9M€ par an jusqu’en 2025 (contrat resigné en 2010 par Duchaussoy). Quand à la FFR, désireuse de construire son propre stade, le bail expire en 2013.
05/10/2012