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Émotion à Furiani, vingt ans après le drame
Stade : Stade Armand-Cesari Furiani   05/05/2012

C’était il y a 20 ans. Un soir de demi-finale de Coupe de France. Bastia s’apprêtait à recevoir l'Olympique de Marseille, finaliste de la Ligue des Champions, un an plus tôt et qui allait remporter l’édition 1993. Ce devait être un jour de fête, ce fut un jour de drame. Construire à la hâte afin d'augmenter les recettes de billetterie, une tribune de 10,000 places, construite sur toute la longueur du terrain s'est écroulée faisant basculer dans le vide des milliers de spectateurs. On totalisa 18 morts et 2 357 blessés.

La Fédération française de football et la Ligue de football professionnel l'ont décidé en janvier : aucun match de football, professionnel ou amateur, ne sera disputé en France samedi 5 mai 2012.

Retour sur le drame

L'échafaudage, haut d'une vingtaine de mètres, avait été édifié en une semaine à la demande de la direction du SCB était beaucoup trop léger. L'enquête révélera des malfaçons, comme l'utilisation de matériaux incompatibles, et des irrégularités juridiques en matière de sécurité.

 

A l'issue du procès, seul l'ingénieur de la société ayant monté la tribune sera condamné à une peine de prison ferme, pour homicides et blessures involontaires.

20 ans après, le stade n'est toujours pas aux normes

Crédit : AFP/ERIC CABANIS / ERIC CABANIS / PASCAL POCHARD-CASABIANCA / LEQUIPE


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