Ivry attend son nouvel écrinAprès de longues années d’attente, le club val-de-marnais devrait quitter l’antique gymnase Delaune en 2015 pour investir un écrin flambant neuf en adéquation avec ses objectifs de développement.
C’est au coeur de la future ZAC Ivry-Confluences que sortira de terre dans trois ans la grande salle moderne dont rêve l’US Ivry. Sa capacité : 2 500 places.
Des années qu’elle en rêvait. Mais cette fois, ça y est, l’US Ivry va enfin pouvoir prendre ses aises. Longtemps à l’état de serpent de mer, la grande salle dont le doyen de D1 rêvait depuis des lustres verra enfin le jour en 2015. Au début du mois, le conseil municipal de la cité val-de-marnaise a en effet voté le projet de construction d’une salle événementielle d’une capacité d’environ 2500 places.
« Le lieu ne sera pas essentiellement dévolu à l’US Ivry Hand, précise le député-maire, Pierre Gosnat. Mais le succès du club et la tradition ivryenne font que le hand occupe une place à part dans notre ville. Pour son essor, il lui fallait donc quitter le désuet gymnase Delaune (érigé en 1953) et bénéficier d’un écrin que l’on veut des plus modernes. » Le lieu d’implantation a déjà été identifié. La salle sortira de terre non loin des bords de Seine, à l’endroit même où se trouvaient il y a encore peu les quelque 40000 m2 d’entrepôts du BHV. Un site au cœur de la future ZAC Ivry-Confluences.
Un coût estimé à 8 M€
Reste désormais à lancer la machine et à tenir le calendrier des opérations. En comptant les quelque six mois d’études pour définir le projet, la mise en place du comité de pilotage, l’élaboration des plans confiée à une des cinq équipes d’architectes travaillant sur Ivry-Confluences, la première pierre ne sera pas posée avant 2014. « Il faut compter dix-huit à vingt mois de travaux. On table sur une livraison courant 2015 », précise Gosnat.
L’USI devra donc encore patienter avant d’investir sa nouvelle demeure, dont le coût est estimé à 8 M€. Mais la perspective fait déjà le bonheur des futurs occupants. « Voilà qui répond à nos besoins en termes d’accueil du public, des partenaires et des conditions de travail pour les joueurs, se réjouit la présidente, Béatrice Barbusse. Mais surtout, cela va considérablement augmenter notre capacité de développement. »
A l’image de la Park & Suites Arena de Montpellier (8500 places), du Phare de Chambéry (4400) ou du palais des sports de Nantes (5000 places), la salle est en effet devenue un rouage essentiel de l’essor d’un club. « On la veut résolument moderne, au niveau de nos ambitions de développement, demande Barbusse. Ce projet doit nous permettre d’accroître notre dynamique territoriale, de créer un réseau d’entraide, un sentiment d’appartenance et de développer notre image. » Restera alors aux joueurs à se montrer dignes de leur nouvelle structure. Et à renouer avec le glorieux passé du club, 8 fois champion de France à ce jour…
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