Le Stade panathénaïque (en grec moderne : Παναθηναϊκό Στάδιο / Panathinaïkó stádio, « stade de tous les Athéniens ») est un stade antique d’Athènes, rénové pour les Iers Jeux olympiques de l’ère moderne, en 1896. Son nom usuel en grec, Kallimármaro (Καλλιμάρμαρο, « d’un beau marbre »), fait référence au marbre dont il est revêtu.
La piste de forme allongée est typique du stade antique (d'une longueur de 200 mètres environ, où le virage était très serré). Il se situe entre deux collines recouvertes de pinèdes, dans une conque, entre le quartier de Mets et celui de Pangrati.
La construction du stade eut lieu sous l'impulsion de l'homme d'État Lycurgue, au cours de la période de renouveau ayant suivi la défaite d'Athènes à Chéronée ; il fut inauguré au cours de l'été -330 à l'occasion des grandes Panathénées auxquelles il servit de cadre par la suite1.
Le biographe d'Hadrien rapporte que l'empereur organisa à Athènes des jeux consistant en une chasse comportant mille bêtes sauvages2, peut-être en 132 à l'occasion de la création du Panhellénion3.
Le stade fut rénové et agrandi vers 140 grâce à l'évergète (bienfaiteur public) et rhéteur, Hérode Atticus, né à Marathon. Entièrement reconstruit en marbre, il est alors cité comme un véritable miracle par les historiens antiques, comme Pausanias, qui affirme que sa construction a presque épuisé les carrières du mont Pentélique4, ou encore Philostrate. Il pouvait accueillir environ 70 000 personnes à cette époque. Le revêtement en marbre disparut au cours du Moyen Âge, probablement réutilisé pour d'autres constructions.
Pour accueillir les Jeux olympiques d'été de 1896 le stade panathénaïque fut entièrement reconstruit sous la direction de l'architecte Ernst Ziller, grâce au mécénat de Georges Averoff dont on peut voir la statue à l'entrée du stade.
Il a été utilisé pour les championnats du monde d'athlétisme en 1997 avec la cérémonie d'ouverture de Vangelis qui réunit 90 000 personnes et arrivée du marathon) et, après avoir été à nouveau restauré, pour les XXVIIIes Jeux olympiques de l'ère moderne (tir à l'arc et arrivée des deux marathons, dont la dernière épreuve des Jeux, le 29 août 2004). Sa capacité était de 5 720 spectateurs pour le tir à l'arc (du 15 au 21 août) et de 28 400 spectateurs pour l'arrivée du marathon (les 22 et 29 août).
source : Wikipedia