Jean-Bouin, «une oeuvre d'art»
10/05/2012
Jeudi, Bertrand Delanoë, maire de Paris, a visité le chantier du nouveau Jean-Bouin, en présence des joueurs du Stade Français et de l'architecte, Rudy Ricciotti.
Le stade Jean-Bouin sera livré en mars 2013. (L'Equipe)
La première impression est celle d'un déjà vu. Le nouveau stade Jean-Bouin a des faux airs de Nid d'oiseau, le stade olympique de Pékin, construit dans la capitale chinoise pour les Jeux de 2008. Bertrand Delanoê, le Maire de Paris, qui effectuait jeudi après-midi sa deuxième visite du chantier, évoque une « oeuvre d'art ». En présence des joueurs, entraîneurs et dirigeants du Stade Français, le premier magistrat de la capitale est venu vérifier l'avancée des travaux d'un ouvrage qui offrira à Paris son premier stade entièrement dévolu au rugby. « C'est un endroit fonctionnel, moderne, un bel objet d'art. Pourquoi un stade de rugby ne serait-il pas un objet d'art ? », interroge-t-il. A son côté, Rudy Ricciotti, l'architecte du nouveau Jean-Bouin, est ravi. « C'est le stade que vous avez choisi, lance-t-il aux élus présents. On a travaillé sans filets pour offrir le résultat : un stade qui semble danser, qui fait la "ola"... »
Fier de présenter un projet à la technologie 100% française, créateur d'emplois territoriaux et non délocalisés, Rudy Riciotti a imaginé une couverture du stade faite de 3560 panneaux structurels en BFUP (Béton Fibré Ultra Perpformant) tous différents qui filtrent les lumières. « Ce projet, critiqué avant et pendant sa réalisation, est exécuté selon les choix du jury qui l'a validé, et respecte les délais, s'est réjouit le Maire de Paris. Alors à ce stade de la réalisation, je dirai que c'est parfait. Mais je souhaite qu'il le soit jusqu'au bout. » Le chantier doit être livré en mars 2013, et au vu de l'avancée des travaux, tout porte à croire qu'il sera livré en temps et en heure.
Viser les sommets
Le président du club parisien, Thomas Savare, impressionné, affirme que de le voir en l'état, « nous rend encore plus impatient de venir jouer dans un si beau stade. » Avant de laisser les joueurs parisiens s'imaginer foulant la pelouse du nouveau Jean-Bouin, Bertrand Delanoë lança à l'entourage : « c'est un stade de champions de France et de champions d'Europe... pas pour la saison prochaine puisqu'il ne sera livré qu'en cours de saison, mais pour la suivante. » Avec un tel outil de travail, les Parisiens pourront viser les sommets.
L'Equipe.fr
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