dooby59 a écrit:
parcdesprinces a écrit:^^ Suite a un débat sur un autre forum, j'avais fais une recherche il y a deux ans sur le site du ministère de la culture où est publiée la liste exhaustive de l'inventaire des monuments historique...et donc NON Lescure n'est pas classé, ni en partie ni en totalité, et ne l'a jamais été !
C'est juste les média qui racontent n'importe quoi. D'ailleurs, je me souviens avoir lu, au tout début de la candidature à l'Euro (époque où il avait été envisagé d'utiliser à nouveau Lescure ), une inerview de l'Archi. ayant réalisé toute les dernières rénov. du stade depuis la suppression de la piste vélodrome, or il indiquait, en substance, qu'il était possible de faire ce qu'on voulait, mais en revanche que ce n'était pas souhaitable au regard du respect de l'oeuvre Art-Déco. originale. C'est tout !
bbka a écrit:Pourquoi vous ne postez pas ça dans le topic adéquat ?
figoress a écrit:bbka a écrit:Pourquoi vous ne postez pas ça dans le topic adéquat ?
On voit le stade dans la vidéo. Je ne suis pas hors sujet
La tribune du stade ne présente pas de danger
Les expertises sont formelles, la commission de sécurité lève les interdictions.
Depuis le 23 octobre, au-dessus des 1 500 places condamnées, des équerres de soutien avaient été posées. photo archives claude petit
Le stade Chaban-Delmas retrouvera toutes ses places assises lors du choc Bordeaux-PSG le mercredi 18 mai à 19 heures. Hier, la sous-commission départementale de sécurité s'est prononcée favorablement pour la réouverture de la tribune en partie fermée depuis le 23 octobre dernier. 1 500 places étaient concernées.
Plus aucun danger selon la préfecture, « des garanties sur la solidité de l'ouvrage ayant été fournies à la suite des expertises menées par la société Ginger CEBTP et validées par les bureaux de contrôle Qualiconsult et Veritas.
Ainsi, prend fin un feuilleton qui commençait à faire jaser sous les voûtes-voile du vieux stade de Bordeaux. Certes, un joint de dilatation s'était subitement écarté avant l'hiver mais y avait-il vraiment danger ou ne saisissait-on pas ce désordre pour insister sur la vétuste des lieux et confirmer la nécessité absolue de construire le futur grand stade ?… Six mois et demi d'études et d'analyse, ça fait évidemment courir les rumeurs.
Des fondations solides
Tout a commencé à la mi-octobre, lorsque les gardiens du stade ont constaté un écartement anormal au niveau du toit sud de la tribune de face, un élément de la voûte semblant vouloir se détacher de la poutre en béton sur laquelle il reposait.
Les experts ont aussitôt pensé à un mouvement de terrain lequel aurait fait bouger les fondations de l'édifice. Le sous-sol de Chaban est bourré de sources, en effet, l'une d'elle permet d'arroser la pelouse sans débourser un euro. « Les sondages géotechniques et relevés altimétriques n'ont montré aucun mouvement récent des fondations » affirme aujourd'hui une expertise.
Alors quoi ? Les capteurs mis en place ont montré que le toit de la tribune -comme tout autre structure en béton- travaillait énormément lorsque le mercure du thermomètre faisait du yoyo.
Lorsqu'il a fait très froid en fin d'année, la fente s'est élargie de 48 millimètres et lorsque les températures sont redevenues normales, l'écartement a retrouvé l'allure qu'il avait mi -novembre.
Des renforts métalliques
La ville de Bordeaux n'a pas attendu la fin des expertises pour réaliser des travaux de consolidation. Des équerres métalliques ont été placées pour mieux relier la poutre porteuse et l'élément qui donnait l'impression de vouloir glisser.
Depuis, les capteurs n'ont plus enregistré aucun mouvement. Les experts ont trouvé ces travaux judicieux mais estiment tout de même que ces renforts métalliques devraient être un peu plus importants. Ils préconisent aussi la mise en place, dans l'axe de ce joint de dilatation, d'une sorte de petite gouttière pour faire face aux éventuelles chutes de morceaux de béton.
Avec tout cela, en février, on a cru que la partie de la tribune condamnée allait rouvrir. La mairie l'a d'ailleurs annoncé le 23 février… la préfecture a démenti le 24. Y avait-il de nouveaux désordres ? Eh bien non au demeurant. La préfecture voulait des garanties complémentaires. Ce qu'elle a obtenu.
Pour Bordeaux-PSG, le stade pourra donc de nouveau faire le plein. Du moins si les supporters retrouvent le chemin du stade, eux qui l'ont quitté très précipitamment et très bruyamment samedi dernier.
Chaban-Delmas en ovalie
Alors que se confirme la construction d'un grand stade, on reparle de l'avenir de Chaban.
juillet 2011 07h54 | SudOuest.fr | Par JEAN-PAUL VIGNEAUD
Le 18 juillet, on saura qui construira le futur grand stade. Le même jour, une épée de Damoclés se positionnera sur la tête du stade Chaban-Delmas. Condamné à disparaître ? Beaucoup le pensent. D'autres restent cependant convaincus qu'il peut encore jouer un rôle majeur.
Le stade n'est pas, il est vrai, au bord de l'effondrement. Certes, il y a eu une petite alerte l'an passé avec ce fichu joint de dilatation au niveau de la voûte de la tribune de face. Aujourd'hui, ce problème est réglé. Tout a été vérifié, des travaux de consolidation ont même été réalisés. « Depuis, plus rien n'a bougé » indique Frédéric Gil, le directeur des sports à la Ville de Bordeaux.
La fin du lifting
Le stade a également subi un beau lifting : la reprise de l'ensemble de la structure avec un traitement choc pour le béton, une nouvelle protection pour assurer une meilleure étanchéité et une remise en peinture. À tour de rôle, le virage sud, le virage nord et la tribune de face ont été traités.
« Nous attaquons actuellement l'ultime phase », annonce Frédéric Gil. Les entreprises profitent en effet de l'été pour s'attaquer à la tribune présidentielle. Avec comme partout ailleurs, une nacelle suspendue sous les voûtes pour ne pas encombrer l'ouvrage d'échafaudages et interdire l'accès des gradins.
Les travaux sont très attendus ici. « En refaisant l'étanchéité, nous allons régler les problèmes d'infiltration dans les loges, ce qui commençait à poser de sérieux problèmes », note le directeur des sports. Les jours de pluie, en effet, il y avait de telles infiltrations que la rumeur de « stade moribond » s'amplifiait.
Terminé. À la fin de l'année, il n'y aura plus aucune gouttière comme il n'y aura plus aucune chute de poussières et petits morceaux de béton. Cette remise en état aura tout de même coûté plus de 10 millions d'euros.
Ceci fait, le stade aura de nouveau belle allure. La peinture choisie (pas tout à fait blanc, pas tout à fait gris) lui donne un aspect plus moderne, moins terne.
« Quoi que l'on dise, ce stade est très beau » glisse Frédéric Gil, visiblement attaché au site. Aussi, n'est-il pas le dernier à penser que le site pourrait avoir encore de belles années devant lui. En devenant le stade du rugby ?…
Le chef de service ne répond pas directement à la question. La réponse appartient évidemment aux élus. En revanche, le directeur des sports confirme bien que tout est fait actuellement pour que Chaban accueille des matchs de l'Union Bègles-Bordeaux.
6 matchs demandés
« Au regard du calendrier des Girondins (seul calendrier connu à ce jour), nous avons proposé à la Ligue d'accueillir 5 matchs du Top 14 et un match de coupe d'Europe », note le directeur. Ce qui n'a pas été facile, selon lui.
Les matchs de foot se succédant à un rythme soutenu, il a fallu penser à tout, notamment au maintien en état de la pelouse. « Pour qu'elle ne souffre pas trop, il faut la laisser au repos une semaine entre chaque match. »
Il n'est donc pas sûr que les calendriers foot et rugby puissent se chevaucher sans poser des problèmes matériels. Les cinq matchs de rugby souhaités à Chaban sont ceux avec Toulouse, Bayonne, Le Racing, Clermont-Ferrand et Toulon. Le match de coupe d'Europe, celui avec les Wasps.
Est-ce que la Ligue de rugby va accepter aussi ? Elle n'a guère été tendre ces dernières années avec Chaban. Les raisons ? « Si nous n'avons pas eu de demi-finale, ce n'est pas parce que le stade est mal équipé. C'est parce que la Ligue voulait des stades plus grands », pense Frédéric Gil « Le seul reproche réel qu'on nous fait, c'est d'avoir un trop long tunnel. Ce qui pose un problème au moment de la pause. Au rugby, la mi-temps était jusque-là de 10 minutes. Or, regagner les vestiaires et en revenir à Bordeaux, c'est 5 minutes, 2 minutes et demi à chaque voyage. Voilà pourquoi les équipes n'aimaient pas Bordeaux. Toulouse n'a pas voulu regagner les vestiaires la dernière fois. Ce n'est plus un problème, toutefois, la mi-temps passant à 15 minutes. »
Et si, malgré tout, ce problème de tunnel revient un jour sur le tapis, le directeur pense que cela peut être très vite réglé. « Si l'on veut, dit-il, on peut réduire le temps passé dans le tunnel. Il suffit de limiter sa longueur et de faire sortir les joueurs dans le virage sud ». Tout cela au moindre coût. Un ancien tunnel existe encore sous terre, celui qui, autrefois, faisait sortir les joueurs, juste derrière la cage du gardien, dans le virage sud. Il suffit de le remettre en état et en service.
Bref, la Ville de Bordeaux semble vraiment à jouer la carte de l'ovalie. Elle le prouvera dès cet été.
France-Irlande le 13 août
C'est à Chaban, en effet, que va avoir lieu le 13 août prochain à partir de 20 h 45 France-Irlande, le dernier test-match de rugby avant la Coupe du monde.
D'ores et déjà à ce jour, on sait que le stade sera plein à craquer. Ce qui promet une belle fête. De quoi rappeler les matchs de la Coupe du monde qui se sont déroulés en ce lieu comme en 1999 et 2007.
Quelle ambiance ! Quand Chaban voit la vie ovale, son cœur chavire. Ce n'est plus un stade, ça devient une arène au son des bandas et des successions de ola. La fête, quoi !
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