"La vente du RCL ? Nous avons déjà été contactés"Lensois.com :
Luc Dayan, où en est le dossier de l’éventuelle revente du RC Lens ?Nous avons déjà été contactés. Différents acteurs se montrent intéressés. Mais avant de pouvoir avancer plus sur ce sujet, il faut d’abord conclure l’augmentation de capital et boucler le projet de rénovation du stade Bollaert. Une fois ces finalisations actées, nous serons alors en mesure de présenter aux candidats potentiels un panorama plus complet et abouti de la situation du club. Il faudra ensuite négocier et évaluer la capacité financière des acquéreurs.
Cela devrait bouger vers le mois de décembre même si des échanges ont débuté depuis 3 semaines, voire un mois. Mais attention, rien ne dit pour autant que cela va se conclure rapidement.Qui peut se montrer intéressé par le RC Lens ?Je ne peux pas vous exposer de noms. Cela reste confidentiel.
Mais contrairement à ce que l’on peut penser, il existe bien des gens qui étudient la situation de près. Lens reste un club attractif de par son potentiel. Tout le monde connaît le Racing et le poids d’une remontée en Ligue 1 pour le club. Contrairement à une formation de l’élite qui ne pourrait viser que la Ligue des Champions, le RCL possède une marge de progression rien qu’en retrouvant la L1. Or, ce potentiel de progression incarne un sérieux atout.« Chacun attend d’un projet cohérent en ce qui concerne l’avenir »
A quel prix est valorisé le RC Lens ?Il est impossible de le fixer en l’état. Cela peut varier car beaucoup de paramètres entrent en compte. Il faut bien sûr se référer au montant de cession des actions mais ensuite, entrent en scène les compléments de prix. Autrement dit, cela diffère si le club remonte en Ligue 1. Il faut également s’intéresser à l’actif des joueurs. Des clauses peuvent également être incluses selon ce qu’il se passera à l’avenir, un peu comme les clauses sur les transferts des joueurs. Nombre de variables entrent en ligne. Enfin, il faut tenir compte de la règle de l’offre et de la demande. Pour un vendeur, plus il existe d’acquéreurs en course, plus le prix est susceptible de grimper. C’est le principe des enchères.
Quel profil doit posséder l’intéressé ?2 paramètres essentiels vont intervenir. Dans un premier temps, il faudra que le choix de l’actionnaire principal,
le Crédit Agricole, soit agréé par les collectivités qui ont consenti les efforts pour la rénovation du stade Bollaert. Après, il faut s’assurer que cet investisseur d
ispose de reins assez solides et des fonds propres nécessaires pour éviter le dépôt de bilan si un problème économique survenait. A cela se mêle bien entendu un dernier point non négligeable : chacun attend
d’un projet cohérent en ce qui concerne l’avenir. Aussi, cette démonstration reste schématique puisqu’il s’agit du cas de figure où l’on aurait affaire à l’arrivée d’un seul actionnaire. Gervais Martel ? Il n’y a pas de nouvelles le concernant de ce côté.
« Le CA veut vendre au plus vite mais pas n’importe comment »Autrement dit, l’aval nécessaire des collectivités semble signifier que l’arrivée des fonds exotiques comme le Qatar paraît impossible ?
Pas forcément. Regardez Paris. En 2006, les élus ne souhaitaient avoir recours à une telle solution. Mais 5 ans plus tard, ils ont accueilli QSI à bras ouverts… Ensuite, que signifie l’expression « fonds exotiques » ? Pour reprendre l’exemple du PSG, Colony Capital venait des Etats-Unis. En tout cas, nous n’avons pas encore discuté de ce volet avec les collectivités. Il faudra prendre en compte la question de la gouvernance mais aussi raisonner en termes de projet d’avenir. Il n’existe pas de règle prédéfinie dans ce domaine car chaque club possède sa spécificité. La question se posera peut-être également au niveau des supporters.
Sincèrement, il s’agit d’un dossier passionnant et compliqué.Quoi qu’il arrive, le Crédit Agricole semble toujours prêt à se séparer au plus vite du RC Lens…Au plus vite oui, mais pas n’importe comment !
Nous avons reçu des demandes d’acteurs que nous avons déjà refusées ou auxquelles nous n’avons pas donné suite car elles ne correspondaient pas aux attentes. Il ne faut pas oublier que le Crédit Agricole est très implanté dans la région où il fait figure d’acteur économique important. Dès lors, il ne souhaite pas qu’il lui soit reproché d’avoir fait n’importe quoi dans la revente du RC Lens. Ce dossier est par conséquent étudié avec le plus grand sérieux et l’envie de trouver la meilleure solution pour le Racing.Source :
http://www.lensois.com/articles/4207-la ... -contactes