Castel reste d'attaque
Si le premier constructeur métallique français constate une baisse sur les commandes de bâtiments standards, il peut toujours compter sur de gros contrats.
Le chantier du grand stade de Bordeaux, qui doit débuter au printemps, devrait mobiliser plus de 200 personnes de Castel et Fromaget. (Reproduct»ion archives sud-ouest)
Ce serait mentir de dire que la crise n'effleure pas Castel et Fromaget. Le premier constructeur métallique français, dont le siège se trouve à Fleurance, est bel et bien touché par le marasme économique ambiant. « Les bâtiments qui ont fait la renommée de l'entreprise sont aujourd'hui impactés par la conjoncture, explique son directeur Jean Saucède. Il s'agit de bâtiments standards, ceux commandés par les agriculteurs ou artisans qui subissent la crise et doivent repousser leurs projets ou leurs investissements. »
La « Canopée » en cours
Point d'inquiétude pour autant. Car les derniers mois ont été sacrément concluants en terme de grands projets. Castel et Fromaget peut ainsi compter sur l'obtention de quatre gros contrats en cours ou en voie de réalisation ces prochains mois : la restructuration des halles de Paris, le futur grand stade de Bordeaux, les cellules d'assemblage du futur A 350 d'Airbus dans la banlieue toulousaine ou de l'A 400 M du côté d'Orléans. « Le volume apporté par ces gros chantiers permet de palier, finalement, au fléchissement du marché mais il faut tout de même rester très prudent. Nous avons des enjeux importants et des clients exigeants », livre Jean Saucède. Parmi eux, la mairie de Paris. Les nouvelles halles parisiennes, dont les travaux ont débuté cet été et doivent reprendre dans quelques jours, sont la plus importante commande jamais décrochée par le constructeur fleurantin. Il s'agit de réaliser une verrière en acier couvrant toutes les halles de la capitale. La « Canopée » sera livrée en fin d'année 2013. Le chantier, colossal, devrait s'achever en 2016.
Un stade réalisé à Fleurance
Le coup d'envoi des travaux du grand stade de Bordeaux, ce sera très vraisemblablement pour mai prochain. Les premiers chiffres donnent le vertige. Sur les 183 millions d'euros de coût de construction, environ 50 vont revenir à l'entreprise fleurantine. Alors que cette dernière produit 22 000 tonnes d'acier à l'année, 12 000 serviront à l'accomplissement de l'enceinte destinée à accueillir 43 000 spectateurs.
« Nous allons mobiliser nos ateliers de production de Fleurance et de Casseneuil (47) mais également nous appuyer sur d'autres filiales du groupe. Pour autant, la majeure partie du stade sera réalisée à Fleurance. C'est un chantier qui nous tient particulièrement à cœur parce qu'il se situe à Bordeaux, siège du groupe Fayard », reprend Jean Saucède. Alors que les travaux doivent s'achever impérativement pour la fin d'année 2014, le directeur de l'entreprise estime à 200 le nombre de personnels qui travailleront, en pointe, sur le chantier.
Outre l'importance de ce contrat en terme de volume et de chiffre d'affaires, il s'agit d'une belle carte de visite pour le constructeur. « Ce sera vraiment une belle référence lorsqu'il sera terminé », conclut Jean Saucède.
Castel et Fromaget recherche toujours une dizaine de collaborateurs à Fleurance et Bordeaux. Il s'agit de techniciens de bureaux d'étude et de personnels d'encadrement.
L'entreprise fleurantine Castel et Fromaget, leader français de la construction métallique, vient de décrocher un important marché relatif au futur stade de Bordeaux. La société gersoise devra effectuer la charpente, la couverture, la serrurerie, les faux plafonds et l'habillage des gradins.
GregSertic a écrit:
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