Aulas défend son grand stade
Jean-Michel Aulas, le président de l'OL, répète à L'Equipe Mag que le stade de Décines verra le jour, malgré les difficultés qui semblent s'accumuler.
A la veille du choc contre Lille, dimanche dans le Nord (21h00), Jean-Michel Aulas défend bec et ongle le projet de grand stade de l'Olympique lyonnais à Décines (58 000 places, 450 millions d'euros, ouverture prévue en 2013). Dans une interview à L'Equipe Magazine, samedi, le président de l'OL balaie les obstacles qui semblent pourtant s'accumuler contre OL Land. Le projet, soutenu par le maire (PS) de Lyon, Gérard Collomb, se heurte à une vive opposition de certains élus locaux appartenant à la majorité présidentielle.
«A un moment donné, l'Élysée va siffler la fin de la récréation»
Il y a aussi l'épineuse question de la "déclaration d'intérêt général", passage obligé pour faire financer par les collectivités la part publique du projet, en l'occurrence la construction des accès au site, routes et tramway. Cette "DIG", du ressort du gouvernement, est bloquée actuellement à Matignon, mais "JMA" assure ne pas s'en inquiéter : «Vous pensez, les yeux dans les yeux, que le gouvernement est contre ce projet ? À cause de trois pelés plus un tondu qui sont contre ? Vous pensez que des responsables politiques peuvent prendre la responsabilité de mettre l'OL en difficulté économique et de pérennité ?»
Le projet est devenu éminement politique, estime le président lyonnais qui s'attend à un signe venu de tout en haut. «A un moment donné, l'Élysée va siffler la fin de la récréation.»
«Comptes défaits à OL Land», une enquête à lire samedi dans l'Equipe Mag
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