"Une petite enveloppe des Russes a fait pencher la balance"
Stéphane Pauwels, chroniqueur sportif de la RTBF, accuse le Comité executif de la FIFA de corruption après la désignation de la Russie comme pays organisateur de la coupe du monde 2018. "Une petite enveloppe de la Russie a fait pencher la balance en leur faveur", a-t-il notamment dénoncé à l'issue d'une retransmission télévisée au stade Roi Baudouin.
"Depuis deux mois, je savais que c'était les Russes qui allaient remporter la timbale", assure-t-il. "On est vraiment des doux rêveurs si on croyait qu'on allait l'avoir cette Coupe du Monde. On a bien essayé de nous faire croire que l'un ou l'autre commissaire allait voter pour nous, mais il est clair que les Russes ont tendu une petite enveloppe. Le dossier d'Alain Courtois était solide et sérieux", tempère-t-il.
"Cette candidature a eu le mérite de montrer qu'un pays, du nord au sud, médias et politiques compris, pouvait se mobiliser, même sans gouvernement. Les deux candidatures les plus saines étaient belgo-néerlandaise et hispano-portugaise."
"J'espère au moins que les belles promesses concernant la rénovation des stades seront tenues," poursuit-il. "Contrairement aux Hollandais, nous n'avons pas de stade pour accueillir une finale de Coupe d'Europe. A 150 kilomètres d'ici, à Lille, ils auront bientôt trois stades homologués par l'UEFA, et Bruxelles, capitale de l'Europe, n'a rien. C'est pas normal", a-t-il conclu. (belga)
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7sur7La situation devient critique pour le football belge. En tout cas, j'aime bien le franc parler de Pauwels (c'est le Pierre ménès de Belgique). D'ailleurs, il bosse pour VA
Pour eux, le football français est un modèle à suivre.
Mondial 2018: quid des stades prévus en Belgique ?
02 Décembre 2010 17h16
Après la désignation de la Russie comme organisateur de la Coupe du Monde de football 2018, le porte-parole francophone de la candidature belgo-néerlandaise, Alexandre Charlier, s'est dit inquiet pour l'avenir des stades en Belgique, ajoutant qu'il faut toutefois rester enthousiaste.
"Cette candidature était essentiellement néerlandophone et il a été difficile de mobiliser tout le monde", a déclaré Alexandre Charlier. Le porte-parole francophone s'est par ailleurs déclaré "inquiet" concernant l'avenir des stades candidats pour accueillir des matchs, mais il a demandé à ce que l'enthousiasme demeure; un enthousiasme qui, estime-t-il, a marqué la candidature belgo-néerlandaise.
Un groupe d'experts
Le ministre des sports André Antoine avait indiqué qu'il désignerait un groupe d'experts du football dès que sera connu le nom de l'organisateur de la prochaine coupe du monde de football. Il sera chargé d'établir dans les 6 mois un rapport sur les forces, les faiblesses, les attentes de la nouvelle fédération francophone de football qui sera bientôt créée. Il prendra des mesures pour relancer le football francophone.
Le Standard attend
Le Standard de Liège, dont le stade était pressenti pour accueillir des rencontres du Mondial, va attendre une réunion prévue dans deux semaines avant de s'exprimer sur le dossier de l'agrandissement du stade Maurice Dufrasne.
"Le Standard préfère ne s'exprimer que le 16 décembre, après une réunion entre les parties intéressées à la mise en place de la structure permettant le financement de l'agrandissement du stade", a déclaré Pierre François, le directeur général du club liégeois.
"Toutes les obligations souscrites dans l'optique du Mondial 2018 sont maintenant sans objet. Le Standard va maintenant réfléchir pour voir comment notre club pourra compter sur des infrastructures répondant aux normes UEFA", a ajouté Pierre François.
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RTLInfoJ'espère qu'ils les feront ces stades en Belgique. Au moins ceux des locomotives du championnat belge (RSC Anderlecht, Standard de Liège, FC Bruges) + le Stade National de Belgique pour redonner une impulsion aux Diables Rouges.
