La conférence de presse du CANF en directA 12h, le Crédit Agricole Nord de France, propriétaire du RC Lens, dévoilera ses plans et le nouvel organigramme du club. Suivez minute par minute le déroulement de ce questions-réponses face aux journalistes.
Le niveau 2 de la Delacourt sera également fermé.Gérard Levêque sur la fermeture de la Trannin, qui pourrait réouvrir en cours de saison si besoin :
« La jauge de Bollaert s’est un peu plus de 42 000. On a vu la fréquentation de l’an passée. On était à 22 000. On fait une projection. Si on se trompe, on corrigera. A 20 000 spectateurs, on a un manque de chiffre d’affaires. Un des premiers postes dans un stade, c’est la sécurité. Nous pensons que si nous fermons une tribune, on peut faire beaucoup d’économie.
Sur 19 matches, ça fait 350 000 euros. Pour gagner 10 millions, il faut gratter partout. On veut s’ajuster au nécessaire pour le club. Si l’affluence augmente car la saison donne envie aux supporters de venir, on ne sera pas idiot au point de laisser la Trannin fermée. Il y a aussi la raison de l'accès à la tribune, très difficile avec les travaux. »
Le RC lens va repasser devant la DNCG ce jeudi matin.
Michel Faroux à propos de Bollaert :
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Quand nous avons pris la majorité, il y avait ce grand projet. On travaille dessus depuis 1 an étroitement avec Gervais Martel. On a retravaillé ses dimensions. Nos analuses montraient que le club ne pouvait pas prendre à sa charge l’excédent de la partie subventionnée. Il y a eu des réunions avec l’Etat et les collectivités publiques pour chercher le bon chemin. Nous travaillons depuis plusieurs semaines avec la région Nord-Pas-de-Calais et la ville de Lens pour essayer de monter le schéma qui permettra, avec des efforts du club et de l’actionnaire majoritaire, de concrétiser le démarrage de cette opération. Les schémas juridiques et financiers sont en cours de travail. Des débats doivent être menés. Au CANF nous avons confirmé notre capacité à accompagner la région. Maintenant les collectivités doivent faire leur travail. Je ne doute pas que sur ce sujet, emblématique pour cette région, au moment où le Louvre sera inauguré, où une partie du patrimoine est reconnue par l’UNESCO, que le stade de Lens fera partie de ce mouvement dans la région. Les dates butoirs sont fixées selon les méthodes de réalisation des dossiers. Notre objectif est de donner les ordres de service avant la fin de l’année. »Jean-Louis Garcia conserve son poste d'entraîneur.
Jérôme Le Moigne va signer au RC Lens ce mardi après-midi, annonce Luc Dayan, qui attend d'autres arrivées en consertation avec Jean-Louis Garcia, Didier Roudet et Antoine Sibierski..
Antoine Sibierski est nommé directeur sportif du RC Lens et remplacera Jocelyn Blanchard qui quitte le club.
Luc Dayan rencontrera des supporters ce mardi à 19h.Luc Dayan à propos de la situation et de l'organisation du club :
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Entre les vraies recettes 15 millions et les dépenses 25 millions. Il faut combler par les actionnaires ou les ventes d’un joueur. C’est tout ce système foot qui s’est accélérer depuis 5 ou 6 ans qui fait qu’on arrive à ces situations cataclysmiques. Il faut reconfigurer le club dans ses composantes. Je ne dis pas forcément que ça passe par des licenciements. Mais quand des joueurs sont à plus de 50000 par moi, il y en a qui touche 2000 euros. Il y en a 20 pour un. Ici il y a 130 salariés, c’est une configuration de Ligue 1 voire Ligue des Champions. On ne va rentrer avec une serpe et couper tout. Mais il faut réussir à rebâtir ces éléments. »Luc Dayan a pris ses fontions de président dès lundi soir.
Les premiers mots de Luc Dayan :
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J’ai été contacté il y a environ 1 mois par monsieur Faroux pour savoir si besoin je serais d’accord pour rejoindre le RC Lens. Cela m’intéressait même si j’avais décidé de me retirer un peu du foot après ma dernière aventure à Strasbourg. J’ai été actionnaire de Lille de 2000 à 2004 puis de l’Entente SSG de 2005 à 2009. Le reste relevait de missions de conseil, initié par des donneurs d’ordre. Cela a commencé lorsqu’on a pensé que les clubs de foot pouvaient devenir des entreprises de spectacles. Il y a eu l’AS Cannes, la mise en place du projet de Valenciennes, la sortie de la Socpresse de Nantes, le sauvetage de Nice et la mission de Strasbourg qui s’est mal terminée. La motivation première c’est qu’à Lille, j’ai mesuré l’importance du RC Lens. Au LOSC on a toujours été très bien accueilli par Gervais Martel, Serge Doré, le public. J’ai développé des relations amicales avec Gervais, un homme hors norme. Il s’est confronté à l’incohérence du monde du football aujourd’hui. Je suis venu ici en 2008 voir Gervais après la défaite en Ligue 2. Le modèle économique du club s’est retrouvé en difficultés car il était dépendant des ventes de joueurs et le chiffre d’affaire à baisser. La problématique de Gervais était d’avoir les fonds propres pour affronter ce choc, assumer les charges mises sur le dos de ce club. C’est très dommageable pour Gervais. Il a eu le privilège de pouvoir tomber sur une banque qui l’a soutenu et qui a assumé les responsabilités en évitant le dépôt de bilan. Il faut revenir au fondamentaux, mettre en place une politique de formation et avoir une transition, une continuité. On va essayer de recréer une cohérence sportive et économique. »
Michel Faroux :
« Depuis quelques semaines, nous étions nombreux à suivre ce moment charnière lié aux accords juridiques pris avec Gervais Martel. On a eu un mois de juin très actif. On a beaucoup travaillé avec Gervais pour essayer de trouver la solution ensemble. Il a fallu constater le week-end dernier qu’il n’avait pas réussi à fédérer autour de lui les appuis financiers nécessaires pour poursuivre l’activité dans des conditions sereines et certaines. Nous avons décidé ensemble de prendre acte de la non réalisation de ce qui était prévu dans les accords, de la saison qui venait de s’écouler. Gervais a mis ses mandats à notre disposition et comme nous l’avions prévu, nous avons décidé de confier la direction du club à Luc Dayan. Comme je l’ai dit à Gervais, nous avons souhaité rendre hommage au travail des 25 dernières années. La Gaillette n’existerait pas sans l’enthousiasme de Gervais. Le club ne serait pas ce qu’il est sans ce travail. Malheureusement, l’environnement a changé. Les 4 dernières années ont été beaucoup plus difficiles. Il fallait tirer les conséquences de cette nouvelle donne. Le CANF a pris les décisions annoncées. Nous avons nommé une nouvelle direction dans le but de reconstruire, mais certainement pas de démolir. Dans le but de reprendre les fondamentaux du club. Non pas que ce qui a été fait avant a été mal fait, mais cela a été fait dans un autre contexte. Nous allons faire autre chose. Nous essayerons de reprendre les fondamentaux financiers du club, mais aussi sportif et c’est le président qui en aura la charge.
Le CANF n’a pas vocation à rester actionnaire durablement et le but est de permettre le retour du plaisir et le faire partager à de nouveaux investisseurs, qui eux travailleront durablement pour ce club présent depuis plus de 100 ans. Il le sera encore pour autant d’années. »11h53: Luc Dayan, nouveau président du RC Lens, vient d'entrer dans l'amphithéâtre de la Gaillette, avec Michel Faroux, directeur adjoint du Crédit Agricole Nord de France.
Source : Lensois.com
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