Paris, le combat continue
Alors que les instances dirigeantes du Paris Saint-Germain militent toujours en faveur d'une destruction-reconstruction du Parc des Princes, la mairie de Paris reste formellement opposée à ce projet et n'entend pas céder aux exigences des Qatari. La ville privilégie une simple rénovation visant à augmenter la capacité du stade de 5000 places.
Le Parc des Princes reste un sujet de discorde entre le PSG et la mairie de Paris. (Reuters) La 38e journéeLe classementSaison 2011-12: La Ligue 1 à la loupeLe feuilleton « Parc des Princes » n'a pas encore livré son épilogue. Mercredi, les dirigeants qataris ont reformulé leur volonté de détruire le Parc des Princes afin de bâtir une nouvelle enceinte du côté de la Porte d'Auteuil, de manière à générer plus de recettes commerciales et à rivaliser avec quelques grands stades européens. "La première option est de détruire puis reconstruire le Parc sur le même site, pour en faire une enceinte de 60.000 places. C'est un projet très ambitieux", confesse Nasser Al-Khelaïfi dans les colonnes du Parisien, avant d'évoquer une autre alternative, loin de faire l'unanimité au sein du club : "La seconde option serait de rénover le stade pour faire passer la capacité à 50.000 places. Ce n'est pas beaucoup".
"Nous rêvons d'un Parc à 60.000 places. Ce stade nous aiderait à avoir plus de fans et de revenus. Avec la mairie, on essaiera de trouver la meilleure solution", insiste le président du club de la capitale, plus désireux que jamais de donner une nouvelle dimension au Paris Saint-Germain en lui érigeant un stade digne de ce nom. Reste que la mairie de Paris, propriétaire de l'enceinte sportive, ne semble toujours pas décidée à céder aux caprices des Qataris et n'a pas tardé à réaffirmer ses positions, mercredi, après les déclarations du président parisien. "Ils portent cette proposition depuis longtemps et ils savent très bien que le maire de Paris y est opposé. Il leur a répété plusieurs fois que cela n'était pas envisageable", glisse Jean Vuillermoz, l'adjoint de Bertrand Delanoë, chargé des Sports.
"Ils préféreraient avoir un Parc des Princes qu'ils construisent eux-mêmes, adapté à leurs exigences. On peut le comprendre. Mais ils doivent aussi savoir que le Parc des Princes fait partie des monuments de Paris et qu'on ne peut pas le détruire comme ça", ajoute l'élu du Parti de Gauche au Conseil de Paris, pas décidé à plier devant les exigences du club de la capitale. Et le projet destruction-construction du Parc des Princes est d'autant moins envisageable que la durée des travaux ne lui permettrait pas d'accueillir les matches de l'Euro 2016. Si le PSG et la mairie restent pour l'heure solidement ancrés sur leurs positions et autres velléités, Vuillermoz a affirmé qu'un accord devrait voir le jour très prochainement entre les deux parties.