Comme le dit Figoress, les supporters de la Juve, club champion d'Italie cette année, peuvent se contenter d'un stade de 41.000 places, mais apparemment pas certains (je dis bien "certains") sups du RCL, 15ème de ligue 2.
Pour le RCL, il faut au moins un stade de 50.000 places, sinon c'est pas possible, vous comprenez
Mais c'est vrai que Lens, ça vaut Manchester ou Liverpool, dixit PERCHERON, alors la Juve ...
On comprend surtout qu'il n'y a pas que MARTEL qui délire, dans le bassin minier.
Dans un article de la VDN de ce jour, le même directeur de cabinet de l'ex-ministre a sacrément descendu en flèche toute cette mascarade.
Il dit même textuellement que la Région n'a pas à s'endetter de la sorte "pour les beaux yeux de MARTEL" (ce que je n'arrête pas de dire depuis le début)
Ce à quoi l'intéressé ne fait que répondre ce qu'il dit habituellement : c'est pas pour [mes] "beaux yeux", mais pour pouvoir avoir l'euro à Lens (pour ce qu'on en a à foutre que l'euro passe par Lens) et "péréniser le RCL".
Il est tellement bête qu'il ne s'aperçoit même pas que c'est bien ce qu'on dit : depuis quand doit on dépenser 70 millions d'argent public et endetter une région sur 40 ans pour "péréniser" une entreprise privée ?
Et ce en admettant que ce résultat soit bien atteint, ce qui est tout sauf évident, puisque ce n'est pas parce qu'on rénove un stade que l'équipe qui joue dedans est meilleure (Cf le nouveau stade du Havre et celui du Mans) ?
Enfin, cette tentative d'escroquerie (parce que c'en est une) commence à se voir et à se faire connaître.
Il reste juste à savoir jusqu'à quel point les responsables de cette fumisterie sont près à aller pour essayer de faire passer un projet qui, en plus, ne cesse de rapetisser.
Ce député relève aussi un point dont on pouvait se douter, à savoir que le montage envisagé semble assez peu orthodoxe et serait sans doute très peu viable sur un plan légal.
Transformer un projet privé en projet public, manifestement sans vouloir passer par les (nombreuses) cases que doivent respecter les marchés publics (appels d'offres, études publiques, etc ...) parait en effet quelque peu hasardeux, avec un mélange d'intérêts (quasi) exclusivement privés mais avec un financement 100 % public qui sent le souffre.
Comme ce même député l'a fait remarquer également (et pourtant je ne suis pas de son bord), toute cette histoire est un vrai "scandale démocratique".
Un exemple parfait et ultime de clientélisme politique dans un département (et même une partie de département) qui est habitué à ce genre de choses (Cf les mauvaises habitudes de la fédération PS du PDC).