Van Basten a écrit:Les premiers gradins du dernier niveau pourront bientôt être posés. Ont peut désormais se faire une idée de la vue qu’aura le spectateur placé au rang le plus haut du stade.
indoloscdu59 a écrit:sloryburn à déjà dit qu'il fallait plus lui poser de question, car il n'y répondrais plus. Sinon oui ces vrai que y'as des sous traitant sur le chantier, presque tout le monde le c'est je pense. Comme sur tout les chantier sa sous traite avec les entreprises de la région pour leurs donner du boulots aussi. Sinon les petite entreprises ne fonctionnerais pas y'aurais que les grandes sur le marché.
Axelferis a écrit:donc quand on connaît rien on évite de raconter des inexactitudes.
Les Tontons flingueurs du Grand Stade refusent de déposer les armes
jeudi 13.01.2011, 05:14 - La Voix du Nord
Avant l'examen du recours contre le permis de construire déposé par les 2sous du Grand Stade, demain au tribunal administratif de Lille, nous avons réuni, pour la première fois, les représentants des trois mouvements dressés vent debout contre le projet porté par LMCU.
> Qu'est-ce qui vous pousse à mener un tel combat ?
Alfred Leclercq, Nord Écologie Conseil : « La préservation de la réserve en eau de la région lilloise. Toute la zone est classée fortement vulnérable par l'Agence de l'eau. On manque d'eau, en quantité et en qualité. Ce n'est pas le Grand Stade que l'on attaque, c'est ce qui se passe sous le sol. La nappe phréatique sera polluée dans cinq ans, dans dix ans, dans cinquante ans, c'est notre conviction. Le danger existe et il y a un risque.
Le fait que le préfet ait fait appel à un seul expert, un hydrogéologue qui n'est pas un spécialiste du béton, est en soi un scandale. Les règles de l'expertise sont bafouées. » Bruno Bogaert, président des 2sous : « Ce n'est pas à la collectivité publique de financer un équipement dont la destination prioritaire est le football professionnel. L'environnement n'est pas préservé. Nous avions soulevé les premiers l'affaire des cendres toxiques, puis la question du bruit et du désenfumage pour lequel il n'existe, à notre sens, pas de système satisfaisant d'évacuation. L'intégration dans le voisinage et la sécurité d'accès ne sont pas assurés. Il n'y a qu'une demi-ligne de métro, dans un seul sens, quand le stade de Saint-Denis est desservi par deux lignes de RER qui circulent dans les deux sens, le métro et les bus. C'est de l'illogisme urbain. Enfin, c'est un projet qui a été mené sans véritable débat. C'est Pierre Mauroy qui a décidé tout seul dans son bureau. Le fait d'avoir ignoré la commission nationale du débat public démontre une volonté de se couper des citoyens. » Éric Darques : « En France, nous avons l'habitude d'établir des règles et des codes, dont les puissants ont tendance à s'affranchir. C'est le cas avec le Grand Stade. Le 23 janvier 2008, un rapport donne à Norpac une meilleure note qu'Eiffage. Le 1er février, un rapport, qui selon moi est antidaté, vient changer le classement. Comment expliquer un tel revirement ? C'est une question à 108,5 M E, soit 3,5 M E pendant 31 ans (ndlr : la durée du partenariat public-privé). Selon moi, le code des marchés publics n'a pas été respecté. Si j'avais été conseiller communautaire, j'aurais fait un incident le 1er février et un recours le 2. Si ma plainte aboutit, j'entends que tous les élus paient sur leurs deniers. S'il le faut, il faudra saisir leurs biens. » > De quels moyens disposez-vous et d'où proviennent-ils ?
Éric Darques : « Je ne dispose d'aucun moyen, ce qui en dit long sur l'état de déliquescence de notre démocratie. À LMCU, ils ont tous les avocats possibles et imaginables, avec l'argent des contribuables. L'affaire Cohen-Solal (emploi supposé fictif à la mairie de Lille dont le jugement est en délibéré) m'a déjà coûté 20 000 E : je ne suis pas Crésus. » Alfred Leclercq : « Nous avons très peu de moyens, juste les cotisations des adhérents de Nord Écologie Conseil et des avocats qui travaillent aux trois quarts gratuitement car ils estiment le dossier intéressant. L'éthique de la République est bafouée. Le mémoire d'Eiffage est établi en présence du préfet : je suis désolé, le préfet doit être neutre ! » Bruno Bogaert : « Nos moyens sont uniquement ceux de nos adhérents et de nos souscripteurs. Le jour du référé, l'avocat de LMCU a fait un show de deux heures. Nous avions quatre cabinets face à nous, ceux de Villeneuve-d'Ascq et Lezennes, celui d'Eiffage et celui de LMCU, les quatre meilleurs en matière d'urbanisme. Nous, un seul avocat. » > « Vous faites perdre de l'argent aux contribuables et du temps à un projet qui de toute façon verra le jour. » Que répondez-vous à cela ?
Bruno Bogaert : « On est dans une démocratie ou pas ? Si les maires avaient utilisé leur mois de rétractation entre le 17 février et le 17 mars 2010, le chantier ne commençait pas et on pouvait étudier calmement toutes les questions soulevées. Alors que l'on ne vienne pas nous faire ce reproche ! » Éric Darques : « Il y a forcément une inadéquation entre le rythme de la justice et celui du chantier. À partir du moment où le bâtiment est construit, la jurisprudence est constante : on ne détruit plus car cela coûte trop cher. » Alfred Leclercq : « On peut comparer le Grand Stade au Mediator. Il y a eu des alertes sur ce médicament depuis quinze ans. Tout le monde s'en est moqué. 2011, pour nous, c'est l'an 1 d'un possible futur scandale environnemental et sanitaire. En tant que scientifique, je n'affirme rien, mais le risque est là . On me dit : fournissez des preuves ! Eh bien non, désolé, ce n'est pas moi qui ai mis les cendres. C'est à celui qui a pris cette initiative d'apporter les preuves scientifiques de la réalité de l'inertage (procédé qui interdit le contact des cendres avec l'eau).
La DDASS n'a pas donné un avis sur les cendres mais sur la craie les 1 900 pieux qui figurent au permis de construire ne sont pas déclaré au BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières, établissement public en charge des risques du sol et du sous-sol) tandis que le transport des cendres n'a pas été déclaré à la Direction régionale de l'environnement. Cela fait beaucoup, non ? » > Qu'attendez-vous de la justice et quels sont vos espoirs ?
Bruno Bogaert : « Nous espérons obtenir l'annulation du permis de construire, c'est-à -dire l'arrêt du chantier. Les solutions après ? Il faut revoir le dossier et tenir compte de nos remarques plutôt que de faire appel comme à Valenciennes. » Alfred Leclercq : « Notre plainte au pénal concernera le non respect d'une dizaine de réglementations et lois sur l'eau. » Éric Darques : « Ma plainte au pénal vient juste d'être enregistrée, en date du 6 janvier. J'attends sereinement d'être interrogé : j'ai des choses à dire... » •
benoit62 a écrit:c'est déjà pas mal que vous êtes rénové
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