Actualité chargée en mars
Là encore, difficile pour le technicien lensois de ne pas évoquer certaines insuffisances : « Il fallait amener le ballon sur les côtés, multiplier les redoublements. Il n'y avait pas assez de jeu court. Mais donner de longs ballons devant, c'était tomber dans un style de jeu que les Provençaux adorent ».
Enfin, pour expliquer l'inconstance des Artésiens, C'est Yohan Démont qui s'y colle : « Nous avons de bonnes périodes sur cinq ou dix minutes, puis c'est le néant. Nous avons trop de manques à tous les niveaux : dans l'efficacité, l'agressivité, le jeu simple. On se complique la vie ».
Statistique tout aussi inquiétante que ce constat du capitaine lensois, le RCL, bien qu'invaincu en 2012, a seulement glané quatre petits points sur ses quatre dernières sorties... face à quatre équipes plus mal classées. « Ça ne nous fait pas beaucoup avancer », souffle Yohan Démont.
Et cela donne une idée des difficultés qui attendent les Lensois pour assurer le maintien dans un mois de mars jalonné de six rendez-vous (Laval, Boulogne, Bastia, Guingamp, Nantes et Sedan).
Un mois décidément décisif pour Lens, car Gervais Martel pourrait y dévoiler l'identité de possibles nouveaux investisseurs. Pour qu'ils s'impliquent dans le projet immobilier global de la rénovation du stade Bollaert ? Pour qu'ils épongent le déficit prévisionnel du club et rachètent les obligations convertibles du Crédit Agricole ? Pour les deux à la fois... en conservant Gervais Martel à la tête de l'ensemble ? Le temps presse pour finaliser le projet de rénovation du stade Bollaert dans le cadre de l'Euro 2016. Finalement, quel que soit le dossier, sportif et économique, le temps presse tout court.
source nord éclair .