[Mons] Stade Charles Tondreau (12,000>?) RAEC Mons

[dooby59]

Le Stade Charles Tondreau est un stade de football belge, situé dans la ville de Mons (Hainaut). Le club du RAEC Mons y évolue.

Sa capacité actuelle est de 12 000 places.

Source : Wikipédia

Le Stade Charles Tondreau, actuellement (à 50% achevé) :





Le projet définitif :

[tim]

stade bizzare !

[clausewitz]

Au contraire, je le trouvé déjà pas mal et il sera très beau une fois achevé.

[dooby59]

Je connais ce stade et c'est une reconstruction tribune par tribune qu'ils réalisent (Comme ce qui a été fait à Reims).
Malheureusement, les travaux sont arrêtés à cause de la situation du RAEC Mons qui évolue en Exqi League (2ème division de Belgique).

Enfin, le truc qui me fait peur, c'est la tribune latérale qu'il reste à construire. On dirait qu'elle ne se fond pas avec le reste du stade. Pas d'étages ? Pas d'angles fermés ?
On verra bien mais j'espère que c'est une ébauche qui n'est pas définitif. Après, il y a le problème de la route derrière.

[Monska]

Article du 12/08/11 sur la DH

Une réunion est prévue le 25 août entre la Ville, les dirigeants montois et des architectes pour lancer le projet de la nouvelle T4

Cheval de bataille du président Leone depuis qu’il est à la tête du club, la construction d’un stade moderne au Tondreau avance petit à petit.

Après la naissance de deux nouvelles tribunes (T1 et T2 ) lors de deux précédents passages du club en D1, le dossier stade a été rouvert avec le retour de l’Albert dans l’élite et la construction d’une nouvelle T4 (tribune latérale) est clairement envisagée.

Accompagné d’un représentant de la Ville, Alain Lommers, le directeur général de l’Albert, s’est déjà rendu au cabinet du Ministre André Antoine (Région wallonne) pour évoquer de manière informelle le sujet et en serait ressorti avec un avis favorable.

Suite à cela, une réunion de travail est prévue le 25 août entre les dirigeants de l’Albert, la Ville de Mons mais aussi le cabinet Dupire et François, architecte des deux premières tribunes et qui contractuellement, se doit d’être le concepteur de la nouvelle tribune.

Ce n’est que lors de cette réunion que les contours (capacité, nombre de loges, design mais aussi coût) de la nouvelle tribune seront évoqués comme nous l’explique Alain Lommers : “Nous avons une idée de ce que le club voudrait. Je parle ici d’une tribune classique avec environ 3.000 places assises mais aussi des loges (18), un local pour la billetterie, un autre pour le fan-shop mais aussi des emplacements pour des bureaux ou des magasins. On aimerait d’ailleurs emmener les architectes au nouveau stade de Valenciennes qui est une merveille. Bien sûr les budgets ne seront pas les mêmes, le stade des Nordistes a coûté 80 millions.”

Quand on sait que la T1 montoise (où se trouve l’ensemble des locaux techniques) a coûté 7 millions et la T2, 3,5 millions, le prix de la T4 devrait se situer entre les deux, à charge de la Région wallonne et de la Ville de se répartir l’investissement total (60-40 % ou 70-30 %).

Il nous semblerait aussi logique qu’un projet sur la T3 (tribune debout non couverte derrière un but) soit lancé pour donner à Mons un stade digne de la D1.

Ce qui semble certain aussi, c’est qu’une nouvelle tribune offrirait au club (qui bénéficie de l’usufruit du stade) des rentrées supplémentaires surtout lors des grosses affiches. Contre le Standard, par exemple, lors de la première journée, le club a vendu les 8.600 places du stade en une journée, de nombreux supporters sont restés sur le carreau.

“En calculant rapidement, on peut évaluer notre manque à gagner sur une saison à un million à cause de notre T4 inutilisable , ajoute le dirigeant hennuyer. À cela, il faut quand même déduire les frais de fonctionnement qui pour une nouvelle tribune doivent tourner autour des 100.000 euros par saison .”

[Monska]

suite

Une tribune prête pour janvier 2013 ?

Si le dossier montois est accepté par la Région wallonne, la question que vont se poser les supporters montois est de savoir quand la nouvelle T4 sera opérationnelle.

“Si tout se passe bien, il n’est pas illusoire de penser que les travaux pourraient débuter vers le mois d’avril 2012 , explique Alain Lommers. À partir de là, il faudra voir l’évolution de ceux-ci et la rapidité à laquelle les ouvriers avanceront. Pour construire notre T2 il a fallu six mois, mais quand Tubize a fait naître la sienne, cela a pris quatre mois.”

On peut donc envisager que la T4 soit inaugurée fin 2012, début 2013. Du côté de l’Albert, on regrette aussi que contrairement à Saint-Trond, par exemple, la Ville ait stoppé les travaux quand le club évoluait en D2. Ce qui prive Mons d’un outil de travail complètement opérationnel pour son retour en D1.

[Monska]

L’Albert et le bureau d’architectes vont lancer l’étude de faisabilité


Placée dans les cartons depuis que Mons était retourné en D2, la possible construction de deux nouvelles tribunes (T3 et T4) est revenue sur le tapis avec le retour de l’Albert au sein de l’élite. Alors que la première réunion d’information entre la Ville, le club de Mons et le bureau d’architectes Dupire-François du mois d’août avait été reportée, celle-ci s’est finalement tenue hier.


“Cette réunion a été positive", explique Philippe Libiez, directeur du cabinet du bourgmestre. “Nous avons d’abord évoqué la mise à niveau du stade (portes, éclairage, air conditionné, ascenseur) suite à des remarques du ministère de l’Intérieur. En ce qui concerne l’achèvement de la construction du stade Tondreau, l’avant-projet a été lancé. Pour pouvoir rentrer une demande de subsides à la Région wallonne, il nous faut un avant-projet et un budget précis. C’est comme quand on veut construire une maison, il faut connaître son budget.”


C’est dans cette optique que vendredi matin, la direction montoise rencontrera le cabinet d’architectes Dupire-François. “Nous allons lancer l’étude de faisabilité”, relate Karl Van Wymeersch, architecte associé du cabinet. “Le club va nous dire ce qu’il voudrait comme tribunes et à partir de là nous effectuerons une esquisse mais déterminerons aussi un budget. Il faut un dossier bien préparé avant de se rendre à la Région wallonne. En ce qui concerne la tribune latérale, on pourrait partir d’un copier-coller de l’actuelle tribune principale en y changeant les fonctionnalités. Pour la tribune derrière le but, on aurait plus de liberté car la voirie nous dérange moins de ce côté.” On a évoqué pour ces tribunes la création de locaux commerciaux qui permettraient à la ville de rentabiliser un peu l’investissement mais aussi comme à Saint-Trond, d’un hôtel. On sait aussi que les dirigeants montois aimeraient prendre en exemple, mais avec des moyens bien moindres, le nouveau stade de Valenciennes.

[Monska]

Un stade en fer à cheval

Si la commune donne son accord, les T1, T2 et T3 du tout nouveau stade Tondreau seront solidaires

Le bureau d’architecture Dupire-François, chargé du dossier du stade Tondreau, a réalisé une esquisse du possible futur du site hennuyer. Le Collège montois examinera le dossier fin du mois. Nous vous dévoilons en exclusivité les grandes lignes de celui-ci. La future T4 serait indépendante des trois autres. Elle serait en quelque sorte la vitrine du complexe. Le président de Mons le répète : si la situation ne se débloque pas en ce qui concerne la finition du stade Tondreau, il quittera l’Albert. C’est vrai que Dominique Leone attend depuis trop longtemps d’obtenir une enceinte correcte pour accueillir les matches de ses Dragons. Même si le dossier est très long, il n’est pas enlisé. La preuve : le Collège communal de Mons examinera l’esquisse de projet réalisée par l’Atelier d’Architecture Dupire-François, chargé de la construction du stade. L’architecte Ramirez-Mauroy, chef de projet et collaborateur, a accepté de lever un coin du voile sur ces fameux plans, présentés aux dirigeants de l’Albert, plutôt emballés. “Attention, il ne s’agit que d’une esquisse qui peut tout à fait être modifiée en fonction des exigences de la commune. Je ne tiens donc pas à donner de faux espoirs aux gens”, précise-t-il en premier lieu. Mais certains éléments font pratiquement figure de certitudes. “Ainsi, on peut affirmer que la future T3, la dernière tribune avec des places debout, sera solidaire de la T1 et de la T2. Nous obtiendrons un stade en U. Elle ressemblera logiquement très fort à la T2. ” On s’oriente donc clairement vers un stade Tondreau en fer à cheval qui devrait porter chance aux Dragons. Mais, que les Montois se rassurent : la T4 ne restera pas un trou béant au milieu de l’avenue du Tir. Au contraire, elle devrait devenir le fleuron du quartier. “Il s’agira vraisemblablement d’un élément séparé par rapport aux trois autres. Mais cette tribune fera l’objet d’un travail architectural plus poussé ”, continue l’expert. “Il ne faut pas oublier que c’est la première chose qu’on verra du stade depuis la rue. ” Dans cette future T4, on retrouvera vraisemblablement des loges. “Et nous la prévoyons plus haute que les autres. Car l’espace qui est prévu pour son implantation est assez étroit. Nous pensons donc qu’il vaudrait mieux gagner cet espace sur la hauteur. Mais, encore une fois, la Ville doit nous donner son avis. ” L’Atelier n’a pas pu nous fournir de budget pour cette esquisse. Trop d’inconnues entourent encore ce dossier ... Par contre, il paraît évident que le bureau mettra tout en œuvre pour assurer un minimum de confort aux supporters et aux joueurs de Mons pendant les travaux. “Les actuelles tribunes 3 et 4 seront rasées. Et nous débuterons très certainement par la T4, inoccupée. Nous ferons le maximum pour ne pas perturber les matches qui pourront se disputer au stade. ” Le stade Tondreau va donc devenir un complexe. “Nous sommes aussi chargés d’aménager les abords du stade. D’ailleurs, la Ville a émis le souhait que ceux-ci soient davantage animés en semaine.” Bien sûr, cette esquisse est susceptible d’être modifiée en de nombreux points. C’est pourquoi nous ne sommes pas en mesure de vous parler pour l’instant des futures loges ou d’éventuelles salles multifonctions. Ce projet a de quoi faire rêver et emballe clairement l’Albert. Reste maintenant à voir quand il pourra être réalisé. Car la patience des Dragons atteint doucement ses limites. Et le bureau d’architecture n’y est pour rien. “Nous sommes prêts ou presque. Mais nous devons attendre le feu vert de la Ville, qui doit examiner le dossier fin du mois.” Mais, soyons réalistes, les travaux ne débuteront pas avant début 2013, au mieux...

CHRISTOPHE CAULIER © La Province

Alain Lommers : “Une enceinte de 12.000 places assises”

La direction montoise, quant à elle, se réjouit de l’avancement du dossier “stade” auquel elle est tant attachée, mais elle tempère tout de même. “Les plans sont presque terminés”, déclare Alain Lommers, le DG montois. “Mais le tout doit encore être examiné par le Collège qui décidera peut-être de modifier plusieurs choses. Notre stade appartient à la Ville. Rien ne peut donc être officialisé sans son accord”. Le club a travaillé en parfaite harmonie avec le bureau d’architecture montois. “La T3 sera semblable aux T1 et T2. Par contre, la T4 sera bel et bien indépendante. La surface est également plus étroite compte tenu de la proximité de la rue d’un côté et de la pelouse de l’autre. Chose qui n’a pas facilité le travail des architectes. Nous avons songé à y établir des loges qui garantiraient des rentrées financières au club et qui permettraient donc de diminuer le prix des places. Et en semaine, elles seraient utilisées pour d’autres activités comme des cours ou des réunions ”. Normes UEFA obligent, la nouvelle enceinte ne disposera plus de places “debout”. “Elle aurait une capacité d’environ 12.000 places, toutes assises”.

M. W. © La Province

À LA VILLE - No comment

Nous avons contacté la commune de Mons, qui, avec la Région Wallonne, prendra en charge l’essentiel du coût des travaux. Celle-ci n’a pas souhaité donner son avis sur le projet. Elle ne le fera que quand le Collège communal aura pris connaissance de l’esquisse des plans. La balle est donc dans son camp. Cette réunion est prévue pour la fin du mois de février.

C. CA. © La Province

Les échéances :

Fin février. Le Collège échevinal de Mons se réunira pour prendre connaissance de l’esquisse du projet. Il fournira ensuite ses observations.

Demande de permis d’urbanisme. Difficile de fixer d’autres délais qui dépendront des observations du Collège. Mais la prochaine étape, ce sera la demande du permis d’urbanisme. “Nous aurions besoin de moins de trois mois pour être en ordre”, affirme-t-on à l’Atelier d’architecture. « Il faudrait ensuite attendre neuf mois environ pour entamer les travaux. »

Début des travaux. Justement, le chantier ne débutera pas avant début 2013. Et encore, si tout se met rapidement en place. Ce qui est rarement le cas.



© La Province

[Monska]

Dominique Leone, Président du RAEC Mons, sollicité par d’autres clubs à propos du projet de stade.


Coup de bluff ou pas, Dominique Leone, le président du RAEC Mons, frappe fort ! Il menace d’abandonner l’Albert si les travaux de construction du nouveau stade ne débutent pas ... avant les élections. Il certifie d’ailleurs avoir des appels du pied d’autres clubs ambitieux. Il exige une nouvelle tribune, au moins, pour juin 2013. Mais le dossier, évoqué hier en comité restreint à la Ville, n’a toujours pas été rentré auprès du ministère des Sports de la Région Wallonne.

Président, pourquoi la finition du stade Tondreau est-elle indispensable ?

Parce qu’un stade terminé et confortable est nécessaire pour être ambitieux et garantir des recettes. Imaginez, avec notre seul demi-stade, nous perdons 2,5 millions d’euros par an. Rien que pour la venue du Standard, nous aurions pu gagner 500.000 euros de plus. Voyez Genk, qui fait stade comble depuis qu’il a de nouvelles infrastructures. L’assistance moyenne de Valenciennes est passée de 8 à 12.000 personnes depuis que le club dispose de sa nouvelle enceinte.

Pourquoi n’investissez-vous pas personnellement, comme le suggère M. Beugnies ?

Depuis que je suis à la tête du club, j’ai sûrement investi autant que la Ville. Et j’ai aussi fait monter l’Albert trois fois en D1. C’est plutôt la commune qui devrait prendre ses responsabilités sans que j’aie la moindre chose à lui demander. En attendant, nous avons le seul club de D1 qui n’a qu’un demi-stade. Mais je reste confiant. Les paroles de M. Beugnies ne reflètent pas la volonté du Collège. Tant que M. Di Rupo ne me dit pas que le stade ne sera pas terminé, je lui fais confiance.

Pourtant, on vous sent de plus en plus impatient ...

Et comment ! Nous sommes montés pour la première fois il y a 11 ans. Et le stade Tondreau n’est toujours pas fini. Si on veut que celui-ci ressemble à Sarajevo, il suffit de laisser les deux anciennes tribunes comme elles sont. Désormais, je vais être clair. Si les travaux n’ont pas débuté pour les élections communales (14 octobre 2012), je quitterai le club. Il faut qu’une tribune, au moins, soit terminée pour juin 2013. Qu’on termine ce stade ou ce sera la guerre !

Vous quitteriez Mons ?

En tout cas, j’ai déjà reçu des appels d’autres clubs ambitieux. Waasland/Beveren, le Brussels et Mouscron, avant que Lille n’y investisse, m’ont sollicité. Je ne veux pas qu’on nous paie un jouet, mais qu’on nous aide à stabiliser l’entreprise. Cela ne sert à rien de nous inviter à l’Hôtel de Ville pour fêter la montée en D1 si on n’assume pas derrière. Mais, je le répète, je reste positif. Pourquoi la Ville aurait-elle demandé à l’architecte de lui proposer des plans si elle ne souhaitait pas faire avancer les choses ?

Parce qu’elle n’a pas assez d’argent ...

En Flandre, tout est différent. Bruges et Gand vont avoir leur nouveau stade. Pourtant, la crise touche tout le pays. À Beveren, la commune offre au moins 500.000 euros au club par an. En Wallonie, seul le Standard a un stade qui peut accueillir un match de Coupe d’Europe. Comment voulez-vous être ambitieux dans ces conditions ? Si nous avions gagné la Coupe de Belgique, nous aurions dû aller disputer nos joutes européennes ailleurs !

Les choses sont-elles plus compliquées à Mons qu’ailleurs ?

Quand Tubize est monté, en mai, l’AFC avait sa nouvelle tribune quatre mois plus tard. Même chose pour Eupen ou Dender, qui a rénové son stade en un an !

Alors, où en est le dossier ?

Des représentants de la Ville et du bureau d’architecte se sont rencontrés ce mardi matin. Avant cela, nous avions été consultés par le bureau dans l’élaboration des plans. Et on a tenu compte de nos remarques. À présent, il faut attendre. Mais le permis de bâtir n’a toujours pas été introduit. Et le dossier n’a pas non plus été présenté au ministère des Sports de la Région Wallonne. S’il est accepté, il sera subsidié à hauteur de 60 %minimum. La Ville aurait environ cinq millions d’euros à débourser. Mais il ne faut pas raisonner qu’en dépenses. De tels aménagements amèneront des recettes.

Pourquoi, les choses sont-elles restées figées si longtemps à Mons et dans le Borinage ?

Parce que la région manquait d’hommes déterminants. Maintenant, les choses changent avec Di Rupo et Di Antonio.

Vous êtes aussi un homme déterminant ...

D’un point de vue économique, oui ! Je suis le plus grand employeur de la région puisque j’ai en charge environ 500 salariés, dont une bonne quarantaine à l’Albert. J’ai placé mon siège social à Mons. Mon fils construit 290 appartements derrière la gare. Les joueurs qui viennent s’installer dans la région paient aussi leurs impôts, tout comme le club. J’ai énormément investi dans le club à titre philanthropique. J’aimerais être respecté pour ce que je représente.

Notre sondage vous place en troisième position des émigrés italiens ayant le mieux réussi, derrière Adamo (25 %) et Di Rupo (21 %). Une réaction ?

Je suis très fier de voir que les gens se rendent compte de ce que je fais pour la région. Mes aïeux n’ont pas fait 3.000 kilomètres pour rien. J’ai voulu sortir du lot et j’y suis parvenu.

60%de subsides au moins à la Région

En mai 2011, le ministre des Sports de la Région Wallonne, André Antoine, évoquait son plan foot 2011-2015, visant à améliorer les infrastructures footballistiques wallonnes. Celui-ci prévoyait 15.000.000 euros annuels pour de nouveaux projets ainsi que 20.000.000 euros pour les stades du Standard et de Charleroi si la Belgique obtenait l’organisation de la Coupe du Monde 2018. Il n’en fut rien. Et la direction de l’Albert se montre confiante en vue de l’octroi de subsides. Le dossier devrait obtenir au moins 60 % de subsides. Nous avons essayé de joindre deux jours durant le cabinet du ministre afin qu’il nous explique ce qu’il pense de l’avant-projet montois et où est parti l’argent du budget 2011. Sans succès ...

[Monska]

Dominique Leone, Président du RAEC Mons, sollicité par d’autres clubs à propos du projet de stade.


Marc Barvais, Bourgmestre de Mons – “Objectif : un stade pour 2015”

Le collège communal de la Ville de Mons ne cesse de le répéter depuis des années, sa volonté est de soutenir les clubs phares sur son territoire. Alors pourquoi deux tribunes du stade Tondreau sont-elles toujours en attente de gros travaux de rénovation ?

Une question que se posent continuellement les supporters des Dragons (notre édition d’hier). “Il faut d’abord rappeler à ces supporters, répond un membre du cabinet du bourgmestre, que les tribunes 1 et 2 ont été réalisées en un temps record ! C’est sûr qu’on s’est engagé à terminer le stade.” Oui mais pour quand ? Il faut aussi souligner que les deux relégations du RAEC Mons en division 2 ont quelque peu ralenti le processus en cours visant à moderniser les installations de l’avenue du Tir. C’est indéniable. Élément nouveau de nature à rassurer les supporters de l’Albert, hier matin, une réunion s’est tenue à la Ville de Mons, en présence du bourgmestre Marc Barvais, des échevins Marc Darville et Achile Sakas, des services techniques de la Ville, et des architectes chargés de dessiner les futures tribunes T3 (à l’opposé du marquoir) et T4 (parallèle à l’avenue du Tir).

DEMANDE DE SUBSIDES

“Notre objectif est de rentrer le dossier pour juin 2012 chez Infrasports (lisez le département qui gère les infrastructures sportives au niveau de la Région wallonne), explique le bourgmestre Marc Barvais. A partir de ce moment-là on pourra déterminer un plan financier. Ce plan dépendra des subsides octroyés par Infrasports. Dans le cas présent, ces subsides pourraient atteindre 60 % du montant total. ” Ces subsides de la Région wallonne ne peuvent couvrir que les infrastructures consacrées au sport. Ce qui signifie que la surface occupée par exemple par l’Horeca dans une tribune ne peut être subsidiée. Si le souhait de la Ville est de se doter d’un nouveau stade de foot, la concrétisation des prochaines phases de ce vaste et coûteux chantier semble encore lointaine dans la mesure où plusieurs étapes d’ordre administratif doivent encore être franchies.

TERMINER LE STADE POUR 2015

“Notre objectif est de terminer les travauxpour2015maislestadeTondreau n’est pas le seul dossier que nous devons traiter d’ici là, poursuit le bourgmestre. L’idéal serait de faire tout tout de suite mais pour ça il faudrait trouver les moyens financiers ... ” Ce qui n’est évidemment pas simple pour la Ville de Mons qui se trouve sous “plan de gestion”. Imposé par la Région wallonne en 2010, celui-ci vise à atteindre l’équilibre budgétaire en 2015. Pas question d’ici là, d’alourdir la dette de la Ville ! Une autre incertitude dans ce dossier réside quant au montant de l’aide accordée par la Région wallonne. Car si la situation financière de la Ville de Mons n’est pas très réjouissante, celle de la Région wallonne ne l’est guère plus. Or Mons n’est pas la seule commune à solliciter des subsides wallons pour ses infrastructures sportives ...

DANS LE STADE DE L’AVENUE DU TIR - Une brasserie oui, mais pas d’hôtel à l’Albert

Hormis les matches de football, quels événements ou quelles activités pourraient être organisés dans les installations du stade Tondreau, de manière à diversifier les recettes ? La piste évoquée voici quelques mois visant à construire un hôtel aux abords du stade a été depuis complètement abandonnée. “Ce n’est pas réalisable de construire un hôtel le long de l’avenue du Tir parce qu’il n’y a pas assez de profondeur, répond le bourgmestre Marc Barvais. Par contre on pourrait envisager d’ouvrir une brasserie au rez-de-chaussée de la tribune 4 (côté avenue du Tir).Celle-ci pourrait être accessible en-dehors des matches de football.” Quant à organiser des concerts sur la pelouse du stade Tondreau, la direction du club l’envisage sérieusement. Comme par exemple faire venir une “grosse vedette” dans le cadre du Doudou. Autant de pistes auxquelles on réfléchit tant au niveau de l’Albert que de la Ville.

Spectacles à la mons.arena : une solution ?

Voici deux ans environ, François Pirette se donnait en spectacle dans les installations du club de basket Mons-Hainaut à Jemappes. Puis quelque temps plus tard, la mons.arena recevait les meilleurs pongistes d’Europe et d’Asie. De quoi assurer de belles recettes pour le club de basket ? “Franchement ce genre d’événements n’est pas significatif au niveau des recettes du club”, répond R. Isaac, responsable sponsoring. “Il faut aussi mettre dans la balance le temps que ces événements nous demande. Finalement le retour financier n’est pas suffisant par rapport à tous les risques à prendre.”

Analyse : M. Leone peut-il déjà préparer ses valises ?

Le président du RAEC Mons a beau s’impatienter et frapper du poing sur la table, exigeant le démarrage des travaux sur les tribunes 3 et 4 de l’Albert avant les élections communales d’octobre 2012, cette exigence est peu réaliste. Pourquoi ? Simplement parce que la procédure que doit suivre pareil dossier est longue et complexe. Expliquons-nous. Après la réunion d’hier matin entre la Ville de Mons et le bureau d’architectes, le dossier devra être présenté à la direction du club de foot, avant de revenir sur la table du collège communal. Deux étapes qui pourraient se réaliser assez rapidement. Mais la suite du processus risque de prendre bien plus de temps. En principe courant mai ou juin, le dossier de l’Albert pourra seulement être transmis à la Région wallonne qui devra d’abord l’analyser techniquement. Puis prendre une décision quant au taux de subsides octroyés à la Ville de Mons. Or on sait que la Région wallonne rencontre elle aussi des difficultés pour maintenir son budget en équilibre. Soit. Une fois que le ministre Antoine, en charge du Budget, aura formulé sa promesse de subsides, le dossier reviendra sur la table du collège montois qui devra alors décider si oui ou non la Ville a les moyens financiers d’investir dans les futures tribunes, même si la Région l’aide. Tenant compte de toutes ces étapes, sans oublier les éventuelles complications, il y a peu de chance qu’on entame le chantier pour la mi-octobre.

Claude Widart © La Province

Avant-projet : Une grande tribune et un fer à cheval - Très ambitieux - En forme de U – des loges côtés avenue du Tir

L’Atelier d’Architecture Dupire-François a déjà ficelé son avant-projet depuis quelques semaines. Bien sûr, celui-ci peut encore évoluer avant d’être envoyé au ministère des Sports de la Région Wallonne. Mais dans les grandes lignes, il présentera les caractéristiques suivantes.

T3 solidaire aux deux autres : La T3 est la tribune debout, située derrière le goal, à l’entrée du stade. Les travaux ne débuteront vraisemblablement pas par cet édifice puisqu’il peut encore être occupé par les supporters. “On peut affirmer que la future T3, la dernière tribune avec des places debout, sera solidaire de la T1 et de la T2 (les nouvelles tribunes). Nous obtiendrons un stade en U. Elle ressemblera logiquement très fort à la T2”, nous expliquait le mois dernier l’architecte Ramirez-Mauroy, chef de projet et collaborateur. C’est aussi celle-là qui coûtera le moins cher. Son coût devrait être compris entre 5 et 6 millions d’euros.

Grande tribune le long de l’avenue du Tir : Le futur joyau de l’enceinte sera sans conteste la nouvelle T4. Pour l’instant, elle est la honte du stade. Insalubre, elle est fermée au public les jours de match et tombe littéralement en ruines. Elle sera rasée et laissera place, un jour, à un bâtiment flambant neuf. “Il s’agira vraisemblablement d’un élément séparé par rapport aux trois autres. Mais cette tribune fera l’objet d’un travail architectural plus poussé”, continuait l’expert. “Il ne faut pas oublier que c’est la première chose qu’on verra du stade depuis la rue.” Dans cette future T4, on retrouvera des loges. “Et nous la prévoyons plus haute que les autres. Car l’espace qui est prévu pour son implantation est assez étroit. Nous pensons donc qu’il vaudrait mieux gagner cet espace sur la hauteur.” Du coup, sa façade devrait être inclinée. Un hall central sera, bien sûr prévu.

Annexes : Il semble difficile d’ajouter un parking sur le site. Par contre, de l’horeca est prévu pour animer le stade et le quartier le week-end et en semaine. Des espaces polyvalents sont aussi prévus dans les deux nouvelles tribunes. Leur affectation ne sera précisée que dans quelques mois. Par ailleurs, les responsables de l’Albert réfléchissent à l’idée de réaménager leur centre de formation (à l’arrière du site) en fonction de la rénovation du stade.

Chronologie :

29 mai 2011 : Au bout d’une saison infernale, Mons gagne son test-match face à Waasland/Beveren et remonte en D1.

Septembre 2011 : Les vacances terminées, tout le monde semble d’accord pour relancer la construction de l’autre moitié du stade Tondreau. L’Atelier d’Architecture Dupire-François, mandaté pour réaliser les esquisses peut dès lors se mettre au travail.

Début février 2012 : Les choses n’ont pas traîné dans le chef de l’atelier qui présente déjà l’avant-projet aux responsables du club.

Début mars 2012 : Première réunion à la commune de Mons entre l’atelier et un comité restreint représentant la Ville. Ceux-ci discutent des différents aspects techniques du dossier.

Juin 2012 : De nouvelles modifications doivent être réalisées dans cet avant-projet. Mais tout le monde espère pouvoir envoyer le dossier ficelé au cabinet du ministre Antoine avant les vacances scolaires. Dans le même temps, il faudra introduire une demande de permis de bâtir avant de raser et reconstruire les T4 et T3.

14 octobre 2012 : Leone exige le début des travaux avant les élections communales.

Juin 2013 : Le président montois aimerait qu’une tribune soit terminée pour le Doudou.

2015 : Le bourgmestre estime que les travaux seront terminés pour cette date. Leone se montra-t-il si patient ?

[Monska]

Alain Lommers, le directeur général de l’Albert, a répondu à notre invitation, ce mercredi matin.
Durant 45 minutes, il a répondu aux questions de nos internautes, évoquant les futurs transferts mais aussi le dossier du Tondreau.
"Le Collège de la Ville a introduit la demande de subsides il y a une quinzaine de jours. Nous espérons la finition de notre stade pour 2015."

[Monska]

Le stade : mettre la pression : Voilà bien le dossier sur lequel l’Albert a le moins d’influence, à son grand regret ! Le président qui espérait du concret pour cet automne devra se montrer patient. La Région Wallonne accepte de subsidier le projet. Mais les choses traînent terriblement. Les plans sont faits et les demandes de permis introduites. Mais les premiers coups de pelle ne seront sans doute pas donnés avant l’été 2013. Les supporters et les dirigeants devraient peut-être profiter des échéances électorales, même si elles sont communales, pour mettre un gros coup de pression sur les autorités. Des matches au sommet et le dossier du stade à concrétiser : l’Albert doit saisir l’opportunité de marquer l’actualité ...

La Province

[Monska]

Le Président et une délégation de la Ville de Mons ont été reçus à Namur.


Dans le cadre du dossier relatif à la finalisation des travaux du Stade Tondreau (tribunes 3 et 4), la Ville de Mons avait sollicité une rencontre auprès de Ministre des Sports, et ce une semaine après sa réunion avec l’administration wallonne chargée du dossier technique.

Le Président Domenico Leone, accompagné d’une délégation de la Ville de Mons (Nicolas Martin, Bourgmestre f.f., Pascal Lafosse, Echevin des Sports et Marc Darville, Echevin en charge de la RCA), se sont rendus à Namur ce mardi 5 mars. Les autorités communales et le Président du RAEC Mons ont été personnellement reçus par le Ministre des Sports André Antoine, afin de défendre le dossier du stade.

Le Président de l’Albert a rappelé son intervention en faveur du club depuis 12 ans, qui a permis au RAEC d’atteindre son niveau actuel au sein de l’élite du football national. De leur côté, les autorités communales ont fait part de leur volonté d’aboutir dans ce dossier.

Compte tenu des bons résultats sportifs du club et de la volonté de poursuivre son développement, un soutien financier a été demandé au Ministre des Sports, sans lequel rien ne sera possible.

Le Ministre André Antoine a accueilli la délégation montoise avec une oreille attentive. Malgré les difficultés budgétaires, le Ministre a fait part de sa volonté de soutenir le projet d’achèvement du stade. Actuellement, le dossier est en voie de finalisation auprès de l’administration wallonne. Les dernières modalités ont été évoquées ce jour lors de l’entrevue.

André Antoine s’est engagé à tout mettre en œuvre pour soutenir le dossier. Tout comme la Ville de Mons, le Président Domenico Leone s’est réjoui de l’accueil reçu par le Ministre des Sports. Monsieur Leone espère désormais voir le dossier évoluer favorablement tant à l’échelon régional qu’auprès de la Ville de Mons qui sera amenée à statuer tout prochainement sur le budget 2013 : « Je remercie le Ministre André Antoine pour son accueil, tout comme les membres du Collège communal qui ont sollicité la rencontre de ce jour et réaffirmé leur volonté d’aboutir dans ce projet important pour Mons. J’ai confiance envers les personnes concernées par le dossier même si je reste vigilant dans l’attente des premiers coups de pelle que j’espère pour le plus tôt possible ».

[logil01]

Photo du projet de la T4 (la T3 sera similaire a la T2) sortant de l'emission "complement d'enquete" special Tondreau sur Telemb : http://www.telemb.be/content/view/12073/961/

[Monska]

7,8 MILLIONS DE LA RÉGION WALLONNE

Stade Tondreau : Di Rupo s’en mêle

Alors qu’elle a tergiversé durant de longs mois, la Ville de Mons a enfin pris le dossier du stade Tondreau par le bon bout. Ainsi, une nouvelle réunion s’est tenue hier. Celle-ci a réuni plusieurs représentants de la commune. Mais, un invité de marque était présent. Elio Di Rupo a en effet participé au débat. Pour la première fois depuis très longtemps, le Premier ministre, bourgmestre empêché, se mouille dans ce dossier. Nous sommes prêts à parier que celui-ci va connaitre un fameux coup d’accélérateur. Nous avons aussi appris que la Région wallonne se montrera généreuse dans le cadre de la construction des deux nouvelles tribunes. Elle versera 7,8 millions d’euros pour le chantier. Que celui-ci soit revu à la baisse (en terme de matériaux) ou non ! IDEA, la Ville et la Province du Hainaut seront aussi sollicitées pour participer au montage financier, qui avoisinera les 23 millions. Tout comme les privés. Prochaine réunion entre la Ville, l’Albert et le bureau d’architecture : le 8 mai !

C.CA. © La Province

La Région cédera 7,8 millions - On tient le bon bout pour le stade Tondreau

La Ville et les dirigeants de l’Albert se réuniront le 8 mai. Mais les Dragons seront ravis d’apprendre que la Région Wallonne compte allonger pratiquement huit millions d’euros pour leur stade …

L’échevin des Sports de Mons, Pascal Lafosse, nous confie que de nouvelles avancées sont réalisées dans le dossier du stade Tondreau. Ainsi une réunion a été fixée au 8 mai prochain entre la Ville, les architectes et les dirigeants du RAEC Mons. La révision des plans sera alors officiellement demandée à ce moment. Une fois les plans révisés, les politiques montois attendront le feu vert du service d’urbanisme et de la région wallonne pour obtenir le permis de bâtir. « Des dossiers ont déjà été envoyés », explique l’échevin des Sports, au nom de la Ville. « Mais la procédure est longue. »

Si la procédure s’annonce longue, Pascal Lafosse aura de quoi s’occuper. Car depuis plusieurs jours, la donne a changé à Mons. Alors qu’on envisageait un phasage des travaux avec une priorité donnée à la T4, on s’oriente davantage vers une accélération du chantier, en pensant à construire les deux tribunes coup sur coup ! Et les responsables planchent donc sur le montage financier à dégager pour concrétiser le projet. « La charge financière ne doit pas être mise sur le dos du peuple montois. La Ville se mettra autour de la table avec les partenaires suivants : la Province, via Hainaut Développement notamment, et l’IDEA. Car notre projet a un but socio-économique. Les loges et les tribunes permettront à de nombreux investisseurs, entrepreneurs et acteurs socio-économiques de la région et du pays de se rencontrer. Créer un centre régional sportif est également l’une de mes priorités. Car le stade ne doit pas uniquement servir à Mons mais bien à la région entière. Nous attendons également une aide conséquente du privé, autrement dit des dirigeants de l’Albert ». Mons tiendra aussi compte du subside de la Région Wallonne. Là aussi, du concret se dégage. Celle-ci déposera exactement 7,8 millions sur la table. « Un accord ferme devrait prochainement être dégagé. Si tout se déroule comme prévu, j’espère que la première pierre sera déposée début 2014. Tel est mon objectif », poursuit Pascal Lafosse. Pour rappel, le coût de la construction des deux tribunes avoisinera les 23 millions. L’échevin des Sports espère récolter cinq millions de l’IDEA, deux millions à trois millions de la Province et deux autres du privé. Dix millions qui s’ajoutent aux près de huit millions avancés par la Région Wallonne. La Ville devra alors dégager les cinq millions restants. Un montage qui tiendrait la route …

THOMAS MATHIEU © La Province


RÉUNION HIER - Di Rupo s’en mêle

Après avoir tergiversé durant des mois, la Ville de Mons change son fusil d’épaule. La cité du Doudou a compris qu’un stade Tondreau fonctionnel sera un levier économique puissant. D’une part, il constituera un outil de premier choix pour l’Albert, l’un des principaux ambassadeurs de la ville. D’autre part, il était inconcevable d’envisager Mons 2015 sans une enceinte multiculturelle digne de ce nom. Dominique Leone, le président des Dragons, le répète à longueur d’année : « Sans un stade, nous sommes morts. » On vous le certifie : la Ville a compris. La preuve ? Une nouvelle réunion s’est tenue hier à Mons, avec plusieurs dirigeants communaux. Jusque-là, rien de surprenant. Sauf que, cette fois, Elio Di Rupo en personne y a pris part. Si le premier ministre, par ailleurs bourgmestre empêché, s’investit également dans le projet, ça va avancer …

C.CA. © La Province