Euro 2016 à Metz : le stade des promessesTous les feux semblent au vert pour que le stade Saint-Symphorien puisse enfin bénéficier du lifting tant désiré. Photo DRLa rencontre, mercredi, entre les principaux acteurs du projet de rénovation du stade Saint-Symphorien et le président de la Fédération française de football a conforté l’optimisme qui entoure le dossier.Les réunions s’enchaînent. Les rencontres, formelles et informelles, se multiplient. La cadence s’accélère. Car l’heure tourne. Il reste, en effet, à peine plus d’un mois aux dirigeants du FC Metz et à leurs partenaires pour boucler le dossier de rénovation du stade Saint-Symphorien. Avec, en filigrane, l’accueil de l’Euro 2016 sur les bords de la Moselle.
Le 15 mars prochain, date à laquelle le fameux dossier sera remis à la Fédération française de football (FFF), les dés seront jetés. En attendant, il s’agit d’assurer la promotion du projet. C’est ainsi que Carlo Molinari, le vice-président du club à la Croix de Lorraine, est parti, mercredi matin, à la rencontre de son viel ami Noël Le Graët, le président de la FFF. Le dirigeant messin accompagnait une délégation composée de Patrick Weiten, président du Conseil général de Moselle, Jean François, vice-président délégué aux sports et de Richard Lioger, représentant la Ville de Metz.
« J’entretiens d’excellentes relations avec M. Le Graët, confie Carlo Molinari. Si je peux endosser le costume d’ambassadeur… Mais ce n’est évidemment pas ma seule présence qui va faire aboutir notre projet… » Il n’empêche, l’ancien président messin est rentré de son court séjour parisien avec une bonne dose d’optimisme dans ses valises. « M. Le Graët nous a confié qu’il était très heureux de la candidature de Metz. La Fédération semble assez favorable à notre projet, mais il reste, bien entendu, quelques aspects à finaliser, notamment en ce qui concerne le budget d’investissement final, pour que notre dossier soit béton. »
S’il n’était pas présent au siège de la FFF mercredi, Patrick Razurel, le directeur général du FC Metz, est également confiant, même si la raison le pousse à faire preuve de « pragmatisme ».
« Fiable et crédible »
« Les choses avancent de façon cohérente et satisfaisante. Nous travaillons quotidiennement sur ce dossier et je peux vous assurer qu’il sera bouclé dans les temps et surtout qu’il sera fiable et crédible aux yeux des instances concernées. »
De la Fédération française dans un premier temps. « De ce côté-là , je ne m’en fais pas trop. Je suis confiant car le projet est très solide et répond à une feuille de route très précise, poursuit M. Razurel. Imaginons que la FFF nous donne un avis favorable – ce qui semble en bonne voie –, il faut ensuite convaincre l’UEFA. Le problème, c’est que les instances européennes sont quelque peu échaudées par l’expérience de l’Ukraine et de la Pologne (co-organisateurs de l’Euro 2012). Elles ne voudront pas connaître de problèmes similaires avec la France après les retraits de Strasbourg et Nancy. Mais je le répète, notre dossier est bien ficelé et on peut donc imaginer que ça va le faire… »