pok75 a écrit:A Auxerre, si ils refont la tribune Tennis, il ne vont pas détruire le KOP à 2 virages seulement parcequ'il n'est pas esthétique. Si les architectes sont bons, il peuvent faire quelque chose de bien.
Smooz a écrit:Il me semble que ce sont les supporters de l'ajax qui ont arrachés les anciens sièges
Baskra a écrit:C'est sûr que le reste du stade possedera des sieges bleues ? Car si ils laissent comme ça, c'est très moche
Baskra a écrit:Et puis pour les panneaux Ligue des champions sur le balcon, c'était la derniere fois avant longtmeps qu'il étaient installer
Smooz a écrit:Il me semble que ce sont les supporters de l'ajax qui ont arrachés les anciens sièges
Hac76 a écrit:Mais c'est vrai que tous les sièges de cette couleur donnerait un cout de jeune au stade...
Hac76 a écrit:en attendant la nouvelle tribune
Ça tacle sévère sur le terrain de l'AJA
Le budget voté, les élus auxerrois se sont penchés sur la facture du futur centre de formation, cofinancé à parts égales entre le club, la Ville, le conseil général et le conseil régional.
Yves Durand yves.durand@centrefrance.com
Après s'être bien échauffés sur le budget (notre précédente édition), les élus municipaux ont joué un match tendu sur le dossier épineux du jour. Défense de fer du maire, attaques par les ailes de l'opposition, tacles par derrière de certains coéquipiers, la partie a néanmoins été gagnée par l'AJA qui aura bien sa subvention de 2.425.000 euros, fut-elle divisée sur les six prochains exercices.
Guy Férez, qui pressentait un débat tendu, avait préparé son schéma tactique en s'appuyant sur des fiches préparées par le club. Chiffres clés, nombre de fiches de salaires, millions d'euros reversés à la collectivité sous forme de contributions sociales et fiscales, etc. Le maire s'est d'ailleurs fendu d'une longue introduction pour faire passer la pilule et couper l'herbe sous le pied de ses adversaires du jour. « À l'échelle de la ville, l'AJA est un élément très populaire, d'image, d'attractivité. Et personne n'imagine que nous gagnerions à voir le club redescendre de Ligue 1 en Ligue 2. [] L'AJA a des moyens limités à l'échelle nationale et veut revenir à ce fondamental qu'est la formation. Sinon, le club ne pourra pas se maintenir en Ligue 1, j'en suis convaincu. »
Alain Raymont, tout en évitant de froisser l'AJA (« il lui faut un nouveau centre de formation »), a néanmoins tiré une praline sur le montage financier. « On a besoin de 10 millions d'euros et on se tourne vers les collectivités. Les Auxerrois vont donc payer trois fois, en tant que contribuables de la ville, du département et de la région. Où sont les télés, les banquiers, les entreprises qui se font de l'argent avec l'image de l'AJA ? Où sont les anciens joueurs qui ont gagné des millions après avoir été formés au club ? »
Huit votes contre,
une abstention
Pas loin, en fait. Fabien Cool, l'ex-gardien de but et membre du groupe Auxerre ensemble, ne partage pas ce point de vue. « Je comprends le malaise que peut provoquer ce vote mais je voudrais que les élus ne provoquent pas la chute de l'AJA. C'est un pari sur l'avenir du club. » Sa chef de file, Dominique Mary, est de cet avis. « Je vais voter pour car le centre de formation représente le seul moyen pour l'AJA de continuer à vivre. » Rien moins.
Denis Martin (Europe écologie Les Verts) et Patrick Rigolet (PRG) ont fait fi de leur appartenance à la majorité municipale pour exprimer une voix discordante. « Nous n'avons aucun grief à l'encontre de l'AJA mais c'est une société privée. Et nous ne sommes pas d'accord pour que l'argent des contribuables finance des entreprises privées. Au lieu de subventionner une future petite élite, on aurait pu financer une salle polyvalente aux Conches-Clairions, installer des parking-relais que nous demandons depuis très longtemps, etc. »
« Moi, quand je n'ai pas les moyens, je ne fais pas ! »
Pour le PRG, c'est juste une question de moyens. « Moi, quand je n'ai pas les finances pour faire quelque chose, je ne le fais pas », a renchéri Patrick Rigolet, qui a vu l'enveloppe dévolue aux quartiers amputée de 30.000 euros. Même Pascal Pic (cadre du rugby auxerrois), d'ordinaire consensuel, a déploré « que ce dossier tenu secret n'ait pas tenu compte de tous les clubs », suggérant une mutualisation des moyens mis à disposition de l'AJA. « Il n'est pas trop tard pour trouver des solutions intelligentes. »
Tentant de défendre le dossier, Didier Michel s'est un peu emmêlé les crayons en comparant cette subvention avec les 900.000 euros versés à la cité des musiques. « Si je caricature, cela ne concerne que quelques femmes de bourgeois. En tout cas, ça intéresse beaucoup moins de monde que l'AJA. » Une intervention qui a soulevé une « ola » de réprobation dans les tribunes.
Le projet, voté à main levée, a finalement été entériné, malgré les 8 voix contre (toutes issues de la majorité) et l'abstention d'Alain Raymont. n
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