pour ceux qui se sont rendu-compte que le site était en panne :
Avez-vous remarqué une panne mondiale du web ?
Hier après-midi des routeurs sont tombés occasionnant une avarie mondiale du web. Le tout n’a duré que quelques minutes, suffisamment pour paralyser une partie des échanges et générer quelques sueurs froides.
Ce sont précisément les infrastructures de Juniper Networks qui ont fait défaut. De nombreux sites internet ont donc été inaccessibles durant un court laps de temps. C’est un évènement assez rare, en l’occurrence ce sont les routeurs de la gamme MX de Juniper qui sont à l’origine de la panne.
En cause, la mise à jour BGP (Border Gateway Protocol), pourtant un protocole de base dans le routage. Son rôle principal est d’assurer la connectivité entre systèmes autonomes. Le bug s’explique par la cohabitation de cette MAJ avec les versions OS Junos 10.2 et 10.3 de Juniper. Bref, pour résumer succinctement la situation, les routeurs ont planté puis redémarré, d’où le bug.
Les plus éminents ont été touchés, comme Level3, spécialiste réseaux de transit IP ou encore Tata Communications et NeoTelecoms. Au final l’Amérique du Nord et l’Europe ont été les plus tributaires de cet incident. Comme toujours, c’est via les réseaux sociaux -Twitter en tête – que les premières plaintes et interrogations ont vu le jour. Juniper étant le deuxième fournisseur de routeurs au monde derrière Cisco, lorsqu’il tombe en panne, c’est le monde qui tombe en panne. S’en suit un effet boule de neige qui fait que les effets perdurent comme un écho.
Cela étant, le temps que les infrastructures concernées redémarrent et le problème était résolu, Juniper confirme une panne de six petites minutes. Effet cascade oblige, les conséquences sur les tiers ont cependant été ressenties plus longtemps, on compte environ une heure pour la France.
Le scénario n’est donc pas catastrophique, mais en extrapolant un peu, on se dit que si un jour le monde était réellement coupé d’Internet, les conséquences pourraient être chaotiques. Difficile de dire que nous ne sommes pas dépendants voir soumis au sieur Web.
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article du site gizmodo.fr