[Bordeaux] Patinoire de Mériadeck (4,800) - Les Boxers

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Patinoire de Mériadeck

La patinoire de Mériadeck est une patinoire en France située dans la ville de Bordeaux. L'équipe de hockey sur glace de Bordeaux, le Bordeaux Gironde Hockey 2000, y joue ses matchs à domicile. La patinoire accueille de plus le Bordeaux Sports de Glace, club de patinage renommé pour ses performances en danse sur glace couple ou solo et en patinage synchronisé (équipe des Atlantides).
Ce site est desservi par la ligne A du tramway de Bordeaux : station Hôtel de Police

Historique
La patinoire est située dans le quartier éponyme de la ville, à proximité du centre-ville. Mais elle n'est pas seulement une patinoire, mais aussi une salle de spectacle où de nombreux concerts sont donnés tout au long de l'année, y compris pendant les saisons de hockey sur glace et de patinage, ce qui n'est pas sans poser de nombreux problèmes aux clubs.
La patinoire, outre l'accès qu'elle offre au public, héberge un club de hockey sur glace, le Bordeaux Gironde Hockey 2000 et un club de danse sur glace et patinage synchronisé, le Bordeaux Sports de Glace.
Avec ses 3 535 places, elle est la seconde plus grande patinoire de hockey sur glace de France, derrière la patinoire Charlemagne de Lyon et ses 4 200 places.
Le principal problème des clubs avec leur patinoire réside dans le fait que la ville de Bordeaux ne possède pas de salle de concert et utilise donc la patinoire de Mériadeck comme telle. Les sportifs sont donc régulièrement privés de glace pour les entraînements et, chaque année, par exemple, la Fédération française de hockey sur glace doit adapter le calendrier en fonction des dates de concerts. Comme cela n'est pas toujours possible, les Boxers doivent parfois se rabattre sur d'autres patinoires. Par exemple, pour la saison 2006-2007, les Bordelais auront évolué à Blagnac ou Anglet. Les patineurs sont confrontés à ce même problème, mais les patinoires sont rares dans l'agglomération, et leurs entraînements sont purement annulés.
Au cours de la saison 2003-2004, la patinoire de Mériadeck dut être fermée pendant toute l'année afin d'effectuer de longs travaux de rénovation et de mise aux normes. Du coup, les Bordelais eurent le droit d'évoluer dans une patinoire provisoire, située dans le quartier de Bordeaux-Lac. Malheureusement, ils durent y jouer sans public, l'installation ne comprenant ni plexiglas pour les hockeyeurs, ni tribunes.

Compétitions
La patinoire de Mériadeck a accueilli plusieurs compétitions nationales et internationales :

- les championnats de France 1983 de patinage artistique
- les championnats de France 1990 de danse sur glace
- les championnats de France 1992 de danse sur glace
- le Trophée de France 1995 (qui remplaçait le Trophée Lalique cette année-là)
- les championnats de France 1995 de patinage artistique
- les championnats de France 1997 de danse sur glace

Source : Wikipedia

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la forme exterieur est comment dire, spécial !!

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Cette patinoire a une capacité importante pour une patinoire française mais bon, elle a mal vieilli comme le reste du quartier d'ailleurs...

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Y a pas moyen de faire de cette patinoire une mini Arena pour tous les sports ?

Mieux vaut anticiper quand on voit le bordel que c'est avec le projet de Floriac lol

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A noter qu'en cet été 2013, la patinoire est en rénovation totale notamment le système pour la création de la glace. Vous pouvez suivre et voir des photos des travaux sur le facebook des Boxers de Bordeaux, le club de hockey de la ville.

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Voici un article de Sud Ouest concernant les travaux :


Patinoire : un nouveau tapis de glace à l’automne. La glace toujours maintenue

Créée il y a trente-trois ans, la piste de 1 800 mètres carrés doit être entièrement refaite. Elle ne sera plus refroidie avec un circuit au fréon mais à l’eau glycolée.
Professionnels et amateurs patineront bientôt sur une glace neuve. Le chantier durera quatre mois.

A compter de cet automne, les patineurs, compétiteurs ou amateurs, évolueront sur une toute nouvelle piste de glace. Un événement. Cela fait trente-trois ans que la patinoire de Mériadeck a été créée et c’est la première fois que sa piste de 1 800 mètres carrés (60 mètres sur 30) est refaite. Ce qui n’est pas rien : quatre mois de travaux et une dépense de l’ordre d’1 million d’euros.

Une vraie course contre la montre aussi. « Les délais de réalisation sont excessivement courts », confirme Franck Boucher, directeur d’Axel Vega, société qui gère la patinoire. « Pour être prêts pour la reprise des activités en octobre, il nous a fallu attaquer les travaux au plus vite. À peine les 17 camions de la tournée de Johnny Hallyday avaient-ils quitté le site, dans la nuit du 2 au 3 juin, que le chantier débutait. »

Sur 20 centimètres
Une patinoire n’est pas en effet un simple tapis de glace que l’on maintient à température en y faisant passer un engin roulant. Cette piste de glace, c’est comme un plancher chauffant, avec trois couches. À une vingtaine de centimètres de profondeur, le circuit de refroidissement avec des kilomètres de tuyaux serpente sous l’ensemble de la surface ; ensuite la chape de béton ; et au dessus, le tapis de glace de 5 centimètres d’épaisseur.

Sous la piste ancienne, le froid était produit par du fréon, le gaz que l’on retrouve dans les vieux frigos. Un produit banni aujourd’hui. Le circuit fonctionnera dorénavant avec de l’eau glycolée.

Ce qui signifie que tout est refait. Une fois le fréon évacué (pas moins de 7 tonnes), le bassin d’accueil a été creusé, gratté et nettoyé. Et avant de procéder à la reconstruction, l’isolation et l’étanchéité de l’ensemble ont été revues. « Pour vérifier l’étanchéité, le bassin a été rempli d’eau. La patinoire ressemblait ainsi à une immense piscine », raconte Franck Boucher.

La machinerie aussi

La reconstruction de la piste débute. Niveau par niveau comme pour un mille-feuille. La pose du treillis de base étant terminée, les ouvriers s’activent actuellement pour dérouler les kilomètres de tuyaux du circuit de refroidissement. Une fois cette opération réalisée, un treillis métallique viendra chapeauter l’ensemble et la dalle de béton pourra être coulée. Un béton spécial bien sûr pour supporter les températures les plus froides.

La piste n’est pas la seule à être refaite. La machinerie située en sous-sol (niveau parkings) est également en totalité revue. Deux nouveaux et immenses compresseurs ont été livrés en fin de semaine dernière pour remplacer les trois anciens.

À ce rythme, les travaux seront terminés mi-septembre. Il restera à refaire la glace. Pour la fabriquer et atteindre les -8 degrés nécessaires, il faudra une quinzaine de jours. On ne devrait donc pas pouvoir glisser sur le tapis tout neuf avant fin septembre-début octobre.

Le tapis de glace est toujours conservé même lorsqu’il y a des spectacles. « On ne l’enlève jamais, confirme Franck Boucher, le directeur d’Axel Vega. Les gens ne s’en rendent pas compte car la glace passe de -8 à -3 degrés et la piste est entièrement recouverte d’un tapis superisolant de 2,5 cm d’épaisseur. » Ce tapis est constitué d’une multitude de plaques de 2 mètres sur 1 environ. Les plaques sont posées longtemps avant le spectacle, ce qui fait que le froid est vraiment peu perceptible, voire pas du tout.

Les soirs de spectacle, le bâtiment est naturellement aussi beaucoup plus chauffé que d’habitude. Grâce à un système mixte utilisant la chaleur du circuit de géothermie du quartier de Mériadeck. Jusqu’à ces dernières années, le bâtiment de la patinoire était en bout de ce circuit. Il a été relié de façon plus directe afin d’améliorer les performances de la chaufferie et, du même coup, réduire encore plus les dépenses. Pour mémoire, l’eau du circuit de géothermie sort de terre à plus de 30 degrés.

Autant dire qu’à la patinoire, on sait parfaitement aujourd’hui souffler le chaud et le froid.


http://www.sudouest.fr/2013/07/15/patin ... 0-2780.php
Cliquez sur le lien, il y a quelques photos des travaux de rénovation

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Un article paru dans Sud Ouest sur le bilan de l'activité de la patinoire en 2012.


Les concerts à la peine


L’exploitant du site vient de présenter son rapport d’activité 2012 : bon point pour le sport, passe plus difficile pour les spectacles.

Les élus du conseil municipal de Bordeaux ont étudié la semaine dernière le rapport annuel de la société Axel Vega, qui gère cinq équipements : la patinoire principalement, mais aussi le bowling, les tennis de Mériadeck, le stadium du Lac et la patinoire d’hiver de la place Pey-Berland.

Ce rapport d’activités témoigne, chaque année, de l’évolution des loisirs bordelais, c’est un baromètre, en voici quelques points marquants.

1. Les activités sportives en grande forme

Les activités sportives hébergées par Axel Vega ne connaissent pas la crise. De 2011 à 2012, tous les indicateurs regardent vers le haut. La fréquentation de la patinoire a ainsi augmenté de 7 %. Le nombre de patineurs, qu’il s’agisse des écoliers, des occasionnels ou des sportifs (pour le hockey notamment), ne cesse de grimper : 76 000 en 2009, 86 000 en 2010, 96 000 en 2011, 103 000 l’an dernier.

La progression est également sensible au bowling de Mériadeck : + 11 % de parties jouées. La percée du badminton se confirme : 37 000 joueurs en 2012, contre 30 000 en 2011. Bonne tenue aussi pour le tennis, la fréquentation des cours va crescendo.

Même le stadium du Lac voit le nombre de ses usagers (cyclisme, roller, athlétisme, tir à l’arc) amorcer une légère reprise : + 1 %. Cet équipement est souvent décrié ; il lui est reproché d’être sous utilisé et coûteux en entretien ; au printemps dernier, Franck Boucher, directeur d’Axel Vega, réhabilitait ce colosse : « Cet édifice, par ses dimensions, ses 6 000 places, paraît démesuré. Mais on y fait pas mal de choses, de début novembre à fin mars, il n’y a pas un week-end sans compétition sportive… Et l’arrivée, avec le stade, d’une ligne de tramway pourrait donner un nouveau souffle à ce site » (1).

2. Concerts et spectacles en recul

C’est une tendance observée partout en France depuis deux ans : après l’hémorragie du disque, l’industrie musicale fait face à des vents mauvais sur le front du spectacle vivant. Une crise des concerts souvent attribuée à la baisse du pouvoir d’achat (ce n’est pas neutre, dans le budget d’une famille, d’aller voir une tête d’affiche en live), et à la chute des ventes de disques (les artistes sont moins « portés » par un succès en radio ou dans les bacs, les promotions sont écourtées…).

À la Patinoire, les ventes en billetterie ont baissé de 15 % entre 2011 et 2012. Le nombre moyen de spectateurs par concerts s’affaisse : 2700 en 2012, contre 2900 en 2011. Au final, le nombre total de spectateurs dévisse depuis trois ans : 166 000 en 2010, 149 000 en 2011, 129 000 l’an dernier. Voici, sur la cinquantaine de spectacles proposés en 2012, les champions du box-office : la troupe d’Holiday on Ice (7000 personnes), les rappeurs de Sexion d’Assaut (6500 entrées), le groupe de pop-rock Gossip (5400 entrées), la soirée Âge tendre et tête de bois (4900 spectateurs), Tryo (4700 entrées), Benabar (4000 fans), la tournée de The Voice…

En revanche, Patrick Fiori, Sting, le Cirque du Soleil ou Shy’m n’ont pas eu le succès attendu.

3. Patinoire d’hiver : toujours un succès

En décembre 2004, pour la première fois à Bordeaux, un tapis de glace de 300 mètres carrés prenait place au pied du Palais-Rohan. Depuis, cette patinoire d’hiver revient chaque année à Noël, avec succès.

La Ville a délégué la gestion de ce terrain de jeu à Axel Vega, qui s’occupe de tout : la location de l’équipement, son montage, l’animation, l’encadrement. La Ville, pour sa part, met la main à la poche - l’opération coûte 150 000 euros, 50 000 euros proviennent peu ou prou des recettes ; le reste, 100 000 euros, est versé par la mairie à Axel Vega. Cette patinoire a attiré 17400 personnes l’hiver dernier. Un résultat dans le sillage des précédentes années.

4. Peut mieux faire pour le confort

Axel Vega a commandé deux enquêtes de satisfaction auprès des spectateurs de concerts. Près de 900 d’entre eux ont été interrogés en marge de deux soirées en 2012.

Que disent les résultats de cette enquête ? Que la qualité de l’accueil, la disponibilité des équipes, la propreté du site et son accessibilité sont bien perçues, voire plébiscitées.

En revanche, la salle est jugée peu conviviale et peu confortable, pour deux raisons principale : sièges trop durs, températures trop basses. Les spectateurs n’ont pas été sondés sur l’acoustique, dommage !


Le lien vers l'article : http://www.sudouest.fr/2013/09/30/les-c ... 5-2780.php