Spanish Gabacho a écrit: J'allais dire la même chose...
On ne peut pas enlever l'aspect "social" du foot...le foot en tribune (et pas dans un bar à vin entre potes avec une planche ) et bien le foot en tribune a image "populaire" pour pas dire beauf....et qu'il est plus difficile de faire de l'affluence dans une ville comme Bordeaux que dans une ville comme Lens, dans une ville bobo, le samedi soir, c'ets ciné, c'est soirée entre potes autour d'un verre de vin...sans aller dans le cliché, c'est la réalité...
Le RC Lens, dans le bassin minier, c'est l'un des rares plaisirs....
Bon, je n'ai pas envie de parler du RCL sur un topic dédié aux Girondins, mais vous vous obstinez tous avec cet argument...
Bienvenue à tous en 2017, ère bénie où les gens ont des voitures et peuvent se déplacer en centre-ville.
Je vous explique pourquoi cet argument n'est pas du tout recevable :
- Nombreux sont les supporters lensois à venir de la région lilloise et arrageoise. Où les bars, les restaurants, les cinés ne manquent pas. Personnellement, j'ai vécu en tant qu'étudiant à Lille, j'avais pléthore de choses à faire le week-end, et ca ne m'empêchait pas d'aller voir quelques matchs.
- Quand je lis plus haut "les bordelais préfèrent passer le dimanche en famille", pas les nordistes peut-être ? Tous orphelins sans doute. On a tous quelque chose à faire le dimanche. Mer, sport, famille, Paris Bruxelles Londres à 1h de train...
C'est pas Bienvenue chez les Chtis à tous les coins de rues.
- Comme tu le dis très bien, c'est plus une histoire de culture collective, d'image associée au football, et où, dans une ville avec une culture bobo, il est préférable de s'intéresser au rugby qu'au foot. C'est comme ça dans une bonne partie de la France.
- Et pour le taux de chômage, il est bien plus élevé dans le Languedoc (en particulier l'Hérault), Montpellier ne fait pas le plein pour autant. Le chômage ne peut expliquer des affluences de 30 000 personnes pour quelques % de plus.
Après, j'approuve totalement le fait que la politique de tarifs du club joue dans ces affluences. Mais peut-on le lui reprocher ?
L'aire urbaine très dense de la région joue également. Enfin, la culture football est très présente. Le club de football n'est pas seulement un club professionnel mais est bien ancré dans l'histoire de la ville autant sur l'aspect économique que social, avec un phénomène d'identification régionale, comme on peut le retrouver en Allemagne, en Angleterre et des régions comme Saint-Etienne et la Bretagne.
A Bordeaux, la concurrence avec l'UBB fait très mal. C'est aussi une ville étudiante où les jeunes ne s'identifient forcément pas aux Girondins.
Il y a plusieurs facteurs, des contextes totalement différents, et dans la finalité cette comparaison n'a vraiment pas lieu d'être.