On ne supporte plus rien en 2016...
Mais sur le fond, quelle est la véritable raison ? La météo ? Non, il y a une seule raison: le fric. Il y a toujours eu des risque de pluie en mai à Paris. Avant, on comprenait que le tennis, un sport d'extérieur à l'origine, puisse se jouer sous la pluie. Surtout à Paris. Et en mai.
Mais en 2016 "les intérêts" (c'est à dire: le fric) sont devenus si importants qu'on ne tolère plus rien. Chaque orage devient un désastre, chaque chute de neige une catastrophe nationale, chaque canicule un ravage démographique. On ne supporte plus le froid en hiver, la chaleur en été, et la pluie entre les deux !
Même le rugby, qui se jouait dans la boue et le sang (ET dans la ferveur) se jouera bientôt à Paris sur de la moquette verte dans une "arena" couverte. Pas de vin chaud, mais la bière sans alcool coulera à flots ! C'te foliiiiiie.
Bref... Toit toit mon toit, vous l'aurez votre parapluie géant. Les millionnaires pourront taper dans leur baballes demander à optimiser la satisfaction des TV, des sponsors et du public en délire. Ou pas.
Parce qu'en ce qui me concerne, je trouve que tout ce cinéma devient grotesque et, à la limite, ça me fait aimer la pluie.