par flojuni » 17 Avr 2016, 14:27
2 articles du site de l'OGCN qui démontre l'effet nouveau stade côté ambiance vu qu'ils signalent plusieurs fois la ferveur de vendredi soir
HUMEUR
16 avril 2016
SENTIMENTS MÊLÉS
Le Gym a-t-il perdu deux points à Lyon ou peut-il être satisfait de l'unité glanée dans l'adversité ? Force est de constater, au lendemain du 1-1 effectué au Parc OL, que les deux sentiments se mélangent et que les coeurs sont tiraillés.
DU POSITIF...
Cette saison, le Gym est coutumier des prestations de haute volée, souvent escortées de recitals offensifs et d'un fond de jeu léché. Le match aller illustre à merveille ce dont la plus jeune équipe d'Europe est capable de faire quand elle maximise son potentiel. Pour autant, rarement le Nice 2015 / 2016 a tenté de croquer un si gros morceau que l'équipe lyonnaise qui s'est présentée face à lui, ce vendredi. Certes, « l'appétit vient en mangeant » comme l'affirme le dicton, mais il faut parfois savoir grignoter les miettes pour avancer. Pour rassasier - un peu - l'estomac et conserver « la fringale de points » nécessaire à une belle fin de parcours.
LYON 1-1 NICE
15 avril 2016
LE GYM RÉSISTE À L'ENFER
Dans une ambiance impressionnante et face à un adversaire de taille européenne, l'OGC Nice est allé au bout de lui même pour décrocher un très bon point à Lyon (1-1). A 4 journées de la fin, il reste plus que jamais dans le coup...
Que ce fut dur, mais que le point du nul vient récompenser un Gym exemplaire d'abnégation. « Ce n'est pas l'adversaire qui nous importe mais notre jeu ». Le refrain revient à chaque prise de parole du coach et des joueurs, comme pour rappeler que les Aiglons possèdent les clefs de leur destin. Qu'ils ne tremblent pas et avancent avec des certitudes. Il a fallu y ajouter un mental de pirate pour résister à l'actuel 2e de L1. Dans un Parc OL jamais tombé et chauffé à blanc, les Azuréens ont prouvé qu'ils ne se démonteraient pas, avant de résister avec bravoure. Ils ont rapidement été récompensés de ce jeu fier qu'ils brandissent comme un étendard. Au bout d'un quart d'heure de jeu, le Gym développa une action d'école - de son école - qui fit mouche. Parti de la droite, le ballon transita à gauche, accéléré par la première intention d'un Mika Seri ayant des yeux dans le dos. Ricardo - aligné à gauche - servit Plea, qui centra magnifiquement pour Germain. Homme des grands rendez-vous, Valère dévia le cuir de la tête pour ouvrir le score et refroidir le stade de Décines (16e
Dans la fournaise du nouveau stade de l'OL, dans un match sous haute tension, les Aiglons ont obtenu leur unité avec d'autres valeurs que celles habituellement affichées. Avec du coeur et de la sueur. Même en supériorité numérique, ils n'ont pas su refroidir des Lyonnais surchauffés. Capable de faire sortir du banc Mathieu Valbuena, Nabil Fékir et Corentin Tolisso, porté par un Alexandre Lacazette de gala, ce Lyon-là est formaté pour les batailles européennes et aurait tamponné la majorité des formations le visitant dans cet état. Prendre un point chez lui, après 45 dernières minutes terribles, ne peut pas faire baisser les têtes, sous peine de faire passer cette ce fléchissement pour un pêché d'orgueil mal placé...
... ET DU NÉGATIF
Pour autant, les regrets demeurent tout de même bien présents, pour différentes raisons. Dans le jeu, tout d'abord, les Rouge et Noir n'ont pas délivré leur meilleure copie de la saison, malgré une première période de belles facture et quelque mouvements de grande qualité (comme l'action ayant abouti au but de Valère Germain). « Crispés » par l'enjeu selon Claude Puel, ils ont accepté de se faire dominer en 2e période malgré leur supériorité numérique, en abandonnant le ballon à des locaux survoltés. Ils ont également loupé à plusieurs reprises le break, notamment sur un frappe enroulée mais non cadrée de Ben Arfa (39e), un tir de Plea en bout de course boxé par Lopes (55e), un piqué de Seri dégagé sur sa ligne par la défense lyonnaise (56e), une tentative de lob juste à côté de Ben Arfa (77e) ou encore une action confuse en fin de match, où Germain aurait pu pousser le cuir dans les filets avec un peu plus de réussite.
Enfin, parce que dans une soirée où Yoan Cardinale fut une nouvelle fois impérial, le Gym semblait pouvoir plier et ne pas rompre, comme ce fut le cas à Marseille lors de la phase aller. Ultime regret, il concéda l'égalisation suit à un coup franc de Valbuena repoussé par la barre, sur lequel Lacazette se montra le plus prompt à la 82e minute. Après avoir vaillamment lutté et touché du bout des doigts les 3 points, avant que le rêve ne s'évapore à quelques encablures de la ligne d'arrivée..
un reporter à l'EST !!