Article d'eurosport.fr :
http://www.eurosport.fr/football/ligue-1/2015-2016/on-a-visite-le-nouveau-stade-de-l-ol_sto5050937/story.shtmlOn a visité le nouveau stade de l'OL : il est impressionnant
Rêvé il y a dix ans par Jean-Michel Aulas, le Grand Stade de l'Olympique Lyonnais va ouvrir ses portes samedi à l'occasion de la réception de Troyes. Découverte.
"Nous nous sommes adressés au plus grand architecte de stades du monde". Cette phrase, Jean-Michel Aulas l'avait déjà prononcée le 12 novembre 2013 à l'occasion de la pose officielle de la première pierre de ce qu'il convenait encore d'appeler "le stade des Lumières". Depuis, même si le naming n'a toujours pas été conclu, l'appellation a changé et c'est le "Parc Olympique Lyonnais" que JMA a présenté ce jeudi matin à une centaine de journalistes.
Le patron de l'OL était immensément fier de son "bébé" et, comme à la maternité, il ne serait venu à personne l'idée de contester sa beauté. Même si un supporter stéphanois s'était égaré sur place, il aurait eu toutes les peines du monde à nier l'immensité et l'ultra-modernité du nouveau vaisseau de l'Olympique Lyonnais, et ce en dépit de quelques finitions encore manquantes à certains endroits.
Aux plus fidèles suiveurs des Gones, l'enceinte rappelle l'Allianz-Arena du Bayern Munich où Lyon avait perdu une demi-finale de Ligue des Champions en 2010. Bruno Génésio faisait partie du staff à l'époque, il partage notre impression : "Ce n'est pas la même architecture mais on a le même sentiment d'être dans une enceinte fermée, je pense que l'ambiance sera vraiment extraordinaire." Ce qui fait déjà saliver Bernard Lacombe : "Avec 60 000 spectateurs, ça va être quelque chose… J'aurais aimé jouer dans un stade comme celui-ci." Et pas seulement parce qu'il est beau : "Déjà , avec l'appui des virages si près des buts, je pense que, avec Fleury (Di Nallo) et Serge (Chiesa), nous aurions obtenu quinze penalties par saison !"
L'histoire de l'OL est omniprésente
Blancs et parsemés d'une bande rouge et bleue au milieu, les sièges des virages sont aux couleurs du club, comme ceux des tribunes latérales. A l'intérieur, l'histoire de l'Olympique Lyonnais est omniprésente. A l'image d'un kakemono géant de Juninho régnant sur la brasserie du stade ou des affiches à l'effigie de Benzema, Govou ou Cris dans la boutique. "Etant propriétaire, on peut mettre tout l'ADN de l'OL dans ce stade, d'autant que l'histoire de notre club est riche en grands joueurs", se félicite Patrick Iliou, directeur général adjoint du club.
Moins performants que leurs glorieux aînés, les joueurs actuels de l'OL pourront jouir de vestiaires ultra-modernes. Fait rarissime, les journalistes ont pu les visiter ce matin, ce qui ne risque pas de se reproduire de sitôt. Blague à part, comme l'ensemble du complexe, ils impressionnent le visiteur par leur envergure (300m²) et leur fonctionnalité (une salle de soins intégrée pour permettre à l'entraîneur de parler à tous ses joueurs en même temps et une partie balnéothérapie, une salle d'échauffement).
Les remplaçants râleront en revanche peut-être encore plus pendant les matches : leur "banc" est à l'anglaise, donc situé tout en bas des tribunes latérales. Sauf que le toit ne protège visiblement pas ces sièges-là de la pluie. Un inconvénient qui ne sera rien en comparaison du bruit et des éventuels sifflets des supporters qui ne manqueront pas de descendre des tribunes si les résultats ne sont pas au rendez-vous.
Bruno Génésio a lui déjà trouvé la solution pour ne pas être inondé par les conseils tactiques en tout genre du public : "Je ne serai pas souvent sur les sièges mais plutôt sur le terrain, dans la zone technique". Au bord d'une pelouse hybride parfaite qui ne pourra pas servir d'excuse en cas de contrôles ratés. Même si Maxime Gonalons prévient : "On a changé d'environnement, il va falloir trouver nos repères". Les supporters aussi, notamment pour se rendre au stade. Si Gerland était situé au cœur de Lyon, le Parc OL est implanté à Décines, une commune située à l'est de la ville et dont l'accès via le périphérique est le principal motif d'inquiétude à l'approche du jour J. Mais ça, le cabinet d'architectes Populous n'y peut rien…