Le Chaudron du Portel : les plus et les moins d’une première historiquePUBLIÉ LE 30/11/2015
Comme on pouvait s’y attendre avec une telle affluence, l’accueil de 3 500 personnes n’a pas été simple. Pour entrer dans la salle et se garer. Pour le reste, le Chaudron a vraiment ravi en termes de confort et surtout de visibilité. Les dirigeants et la mairie vont s’attacher à rectifier les points négatifs.
Comme tout première, il y a eu des ratés. Mais pour autant, ce fut une bien belle soirée. Qui en appelle d’autres.
LES PLUSIndéniablement, l’architecte a vraiment bien appréhendé la notion de chaudron définie dès le départ par Laurent Feutry et Pierre Leprêtre.
Cette salle est grande, mais on voit bien de partout. L’éclairage, bien qu’utilisé presque à moitié de sa puissance selon le souhait d’Éric Girard, est vraiment excellent.
L’entrée des joueurs en mode NBA, avec noir presque intégral et lumière stroboscopique, est du meilleur effet. On avait découvert ça à Bourg et Antibes. C’est bien de l’avoir ici.
Le son, lui, est vraiment très pur. C’est encore trop fort à notre goût et pour nos vieilles oreilles, mais la qualité est là . Au niveau de l’ambiance supporter, c’est bien, mais ça peut encore être meilleur. Ça tient sûrement au fait que pour cette première, il y avait beaucoup de curieux, pas forcément au fait du basket et donc plus spectateurs que supporters purs et durs. Après, quand l’ESSM navigue entre +15 et +20, il est normal que ça pousse un peu moins.
En tout cas, les Musicos sont aux anges -et l’ont sans cesse répété- d’être enfin chez eux.
LES MOINSOn se doutait forcément que se garer ou arriver à la salle ne serait pas forcément une sinécure, mais ce fut plus compliqué que ça. L’arrivée des cars de supporters d’Orchies n’a pas arrangé les choses.
Pour rejoindre le parking VIP, il fallait s’armer de patience.
Pour le supporter lambda, c’est la pluie qui a changé la donne. Ceux qui étaient garés loin sont arrivés trempés comme des soupes.
Ceux qui ont voulu s’approcher un « max » à cause des hallebardes se sont garés un peu n’importe comment. Les riverains n’ont pas apprécié. Certains ont menacé de crever les pneus.
Ceux qui se sont garés au parc de la Falaise ont eu de vilains déboires : certains se sont proprement embourbés. Il a fallu les tirer de là avec une corde.
Pour autant, en cas de temps sec, il faut préciser que la salle est respectivement à huit et dix minutes à pied du stade et de la place. Idem pour le parking d’Intermarché. Mais qui aime marcher de nos jours ?
Mais le bouchon le plus imprévu, c’est l’entrée de la salle. La vente des pecs (les jetons qui évitent de rendre la monnaie) et l’agglutinement aux deux bars ont provoqué un engorgement monstre, tant avant le match qu’à la pause.
Il était impossible de sortir de la salle. Et donc de se soulager puisque huit toilettes ( !) sont installées. Le club va donc voir avec la mairie pour installer un ou deux bars sans bière, là où ça consommera moins.
L’idéal serait d’avoir une deuxième entrée, mais pour l’heure, ça va être compliqué.
Source : La Voix du Nord