Ouah, ça digresse, et ça dévie sur le sociétal, le social et autre.
Je vais au stade depuis plus de 30 ans, j'y ai vu et constaté toutes les ambiances. Le virage sud, les ultras sont indissociables des Girondins, c'est incontestable. Ils apportent leurs encouragements incessants et fidèles, et mettent de l'animation, qui peut atteindre des sommets.
Ils font preuve d'une imagination louable, originale et enviable. Mais pourquoi ne pas abandonner le craquage de fumigènes, puisque c'est tout bonnement et tout simplement interdit. Ils ont montré qu'on pouvait mettre de l'ambiance en respectant la loi.
J'aime et et je soutiens les ultras mais pas quand quelques uns d'entre eux se livrent à ce genre de méfaits absurdes, inutiles et aux conséquences d'une infinie bêtise, puisque le club qu'ils soutiennent sera pénalisé.
Quant à la barrière, dès lors qu'on répond aux normes de l'UEFA, avec un portillon susceptible de s'ouvrir en cas de pression humaine importante, pour éviter les phénomènes d'écrasement, pourquoi ne pas prévoir tout simplement un système d'ouverture par l'action de l'homme, électrique, à télécommande ….depuis le PC vidéo, dès la survenance d'un trouble grave. Les supporters pourraient continuer à effectuer leur pogo.
C'est vrai qu'avec cette histoire que ce n'est pas le stade des Girondins, le virage sud, n'est quand même pas très adapté à leurs expressions, actions, manifestations.
Il y a des choses simples qui auraient pu être prévues dans ce stade qui reste une réussite, malgré quelques imperfections:
- une file d'entrée pour les abonnées à chaque porte
- un système de règlement par CB auprès d'une borne pour acheter son billet au dernier moment
- un réseau de circulation adapté avec la mise en service de l'av de la Jallière, et le chemin de Labarde, la voie qui passe au milieu du golf …
- Ou tout au moins la possibilité de se garer dans ce secteur sud, et est du stade.
On a l'impression que tout le monde s'en est mêlé mais que finalement le foot est passé un peu après tout le monde au final, en raison de son financement qui ne dégage pas l'émergence d'un vrai décideur.