Source Voix Du Nord
Basket - l’Euro au Grand Stade dans un mois : «On sera prêts!»
Publié le 12/08/2015 - Mis à jour le 12/08/2015 à 08:11
PAR SANDRINE ARRESTIER
À un mois pile du début des phases finales au stade Pierre-Mauroy (12 au 20 septembre), l’Eurobasket est sur les rails. L’organisation nordiste, qui a tenu son dernier gros comité de pilotage hier avec tous les acteurs et collectivités impliqués, bosse sept jours sur sept pour finaliser l’accueil d’un événement inédit. Point d’étape.
« C’est une belle usine à gaz ! » C’est presque un cri du cœur qui échappe à Grégory Tosello. Mais le responsable du site de Lille affiche un large sourire. La France avait une petite année, contre trois en moyenne, pour monter son Euro ; le comité d’organisation est dans les temps : « On règle les derniers détails. On aurait aimé deux mois supplémentaires. Mais on n’a pas le choix, on sera prêts. C’est pour ça que les dernières journées sont très longues. » Sept jours sur sept pour des salariés qui sont aussi des passionnés de basket.
Le stade. L’organisation récupérera l’enceinte villeneuvoise nue le 2 septembre. Elle devra être transformée à 90 % le 5 septembre, parée pour « les derbys du Nord », le « Test Event » du 6. « Il y aura une énorme phase de montage avec des prestataires jour et nuit. Après le 6, on sera dans les ajustements, l’habillage extérieur, finaliser la mise en scène des lumières… »
Beaucoup d’agencements supplémentaires
Si l’expérience de la Coupe Davis a nourri ce gigantesque chantier répondant au lourd cahier des charges de la Fédération internationale (FIBA), elle n’a pas suffi. « Les prestataires et le service événements d’ELISA (qui exploite le stade) se sont rendu compte qu’il y avait beaucoup d’agencements supplémentaires… » Une passerelle de 30 m à poser pour les VIP au-dessus du tunnel des joueurs pour que les flux ne se croisent pas et une tribune de presse de 250 pupitres sur mesure notamment. « Mais globalement, ça s’est très bien passé, se réjouit le permanent de la Fédération française. On a travaillé petit à petit et main dans la main avec le stade, qui a porté les projets techniques, et en concertation avec la FIBA. »
Les bénévoles. Ils seront 350, dont 250 issus des réseaux de la Ligue Nord - Pas-de-Calais, en pointe lors de l’Euro féminin en 2013. Deux tiers ont déjà reçu une formation théorique avec fiches de postes et tous auront droit à une formation sur le terrain avec visite du stade de fond en comble.
La sécurité. L’avantage d’un grand stade de foot moderne, c’est qu’il est équipé d’une tour de sécurité et de caméras partout. Mais chaque session mobilisera 550 personnes, hôtesses, personnel de sécurité et d’orientation, pompiers ! « Ça a été un travail de fourmi ligne par ligne pour accorder les plannings… »
Les hôtels. Équipes, officiels, FIBA, VIP, médias, l’organisation a réservé 900 nuitées quotidiennes. Si les hôtels du secteur ne font pas le plein pour l’instant, pour Grégory Tosello, ce n’est « pas du tout un sujet d’inquiétude. C’est difficile de réserver en amont sans connaître les qualifiés. Par exemple, les supporters finlandais sont 4 000 à Montpellier… » Et puis, un quart des places vendues via le site Eurobasket 2015 ont été achetées par des Nordistes, 15 % par des Franciliens...
Billetterie : le stade rempli aux deux tiers
Plus de 150 000 places, dont 22 000 pour la finale, ont été vendues sur 245 000 disponibles pour les dix sessions au stade Pierre-Mauroy. La jauge de deux des quatre sessions de huitièmes de finale a été réduite de 27 000 à 17 000 places pour faciliter la gestion des flux avec seulement 45 minutes de battement entre deux sessions.
Les supporters étrangers attendent eux la fin du premier tour pour acheter. « Avec la France qui a commencé sa prépa et les étrangers, on devrait remplir le dernier tiers », estime Grégory Tosello.
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