Très belle pano, Fred!
LensLiv a écrit:Au total quand même le stade sera bien amélioré par rapport au raté magistral de 98, reste surtout en point négatif cette perte de places...
LensLiv a écrit:En réel la Lepagnot me fait quand même un drôle d'effet tous ses sièges hyper larges. On a vraiment l'impression qu'on ne peut pas mettre grand monde la dedans, surtout quand elle est largement vide comme mardi.
Un détail aussi que je ne trouve pas très rationnel, en Xercès les premiers rangs (je parle au dessus du "balcon" intitial) n'ont pas du tout les mêmes numéros que les rangs supérieurs. T'arrive dans la tribune tu cherches le 120 rang 7, pour savoir où aller tu regardes le premier rang tu vois le numéros 89, tu te dis que tu es loin et en fait non parce qu'au 7ème rang le 120 ne correspond pas du tout au 120 du rang 3. J'avais jamais vu ça dans un stade (je ne fais pas forcément beaucoup de stades non plus vous me direz). A cause de ça pas mal de personnes se "promenaient" un moment avant de trouver leur place.
Peut être encore un truc lié à ces fameux escaliers inégaux.
Sinon le fait de pouvoir faire le tour du stade est agréable mais certaines portes avec le parking sont vraiment étroites. je suppose que c'est du provisoire.
Je me demandais si les peintures de la structure étaient terminées ou non. On voit quand même de belles différences de teintes à certains endroits, en tout cas on est loin du blanc pur sur tous les méga poteaux par exemple. Bon là aussi ce n'est pas capital mais pour avoir une finition au top ce serait pas mal.
Au total quand même le stade sera bien amélioré par rapport au raté magistral de 98, reste surtout en point négatif cette perte de places...
benoit62 a écrit:j'en ai profité pour parler des pertes de place à cause de l'écran, on verra bien...
RC Lens : les tribunes populaires sur un siège éjectable?
Samedi, face au Red Star, soixante-dix nouveaux sièges ont été brisés dans le Bollaert rénové, notamment en tribune Marek, celle du kop lensois. Jugés dangereux par les spectateurs, certains ont été cassés volontairement, ce qui est un délit. Mais beaucoup d’autres ont cédé en raison de leur fragilité. Ces sièges sont-ils adaptés à une tribune populaire où les spectateurs se tiennent debout ?
Les nouveaux sièges « strapontins » installés à Lens. Beaucoup de fans trouvaient les anciens sièges « galettes » mieux adaptés aux tribunes debout (voir plus bas). PHOTO SEVERINE COURBE
« Ces sièges sont dégueulasses lâche Arnaud, 32 ans dont 23 passés dans cette tribune Marek. Avant 1997, dans cette tribune, on pouvait mettre 8 000 personnes. Après la première rénovation, on a réduit de moitié par mesures de sécurité. Avec cette dernière rénovation, on a désormais ces sièges immondes, inadaptés et dangereux. Dans les stades français, on nage en plein paradoxe : plus on essaie de sécuriser les travées, moins elles sont sécurisantes. »
Face au Red Star, un fan s’est blessé au mollet. « Entre 1997 et 2014, j’ai vu très peu de sièges galettes sauter dans cette tribune, poursuit-il. Là , 70 ont été brisés en un soir. Vous pensez que, d’un coup, les gens ont décidé de devenir fous et de péter tous les sièges ? La vérité, c’est que nombre d’entre eux n’étaient pas solides, ou mal fixés et ont craqué. »
Du côté du club, en début de semaine, Damien Vanoise, le responsable sécurité du stade Bollaert-Delelis, assurait de son côté que « certains (supporters) se sont bien acharnés ».
Préserver l’esprit des tribunes debout, c’est le sacerdoce de Pascal Demuynck, fan de Lens depuis des décennies. Dès 1997, il alertait les dirigeants sang et or sur la nécessité de préserver ces tribunes populaires. « Dans un stade de 38 223 places, on se doit de pouvoir bénéficier d’un endroit où les supporters désirant vivre le match debout puissent le faire en toute sécurité. » Le rapport de la Commission Grand Stade - Euro 2016, présidée par Philippe Séguin, recommandait en 2008 le retour aux places debout et des tarifs de places attractifs. Le « Livre vert du supportérisme », rédigé par des sociologues, en fit de même en 2010.
Mais que dit la loi Bredin, datée de 1992, qui s’applique aux rencontres de foot en France ? « Seules les places assises peuvent être prévues à la vente dans les tribunes. » La version du stade Bollaert-Delelis, entre 1997 et 2014, répondait déjà à cette loi puisque n’était vendu en tribune Marek qu’un nombre de places défini par les sièges présents. Alors, pourquoi avoir changé une méthode qui gagne, en remplaçant des sièges par des strapontins ? Pourquoi ne pas s’être aligné sur ce qui a été fait à Saint-Étienne, qui accueille aussi l’Euro en 2016 (lire par ailleurs) ? Nous aurions aimé avoir l’avis du club mais, puisqu’aucun siège n’avait sauté mardi pour le match face à Ajaccio, le Racing a refusé de répondre à ces questions complémentaires.
Certains groupes de supporters, eux, sont en réflexion. Ils pourraient prochainement interpeller les dirigeants lensois et les pouvoirs publics sur le sujet.
Les mêmes problèmes à Bordeaux, les bonnes solutions à Saint-Étienne
« On a eu le même problème ici à Bordeaux, explique Laurent, porte-parole du Virage Sud. Chez nous, ces sièges, qui sont vraiment dangereux, ont pété au bout de cinq minutes de jeu. On avait été consultés par les dirigeants avant la construction de notre nouveau stade, exprimant le souhait de bénéficier de sièges galettes. Mais si on a été écoutés, on n’a pas été entendus. » Lors du premier but marqué par les Girondins, 60 sièges avaient cédé.
Les décideurs « n’ont jamais mis un pied dans une tribune populaire »
S’il y en a qui ne se plaignent pas trop, ce sont bien les fans de Saint-Étienne, qui utilisent les fameux « sièges galettes », jugés plus adaptés. Geoffroy-Guichard accueillera également l’Euro 2016 et l’ASSE joue la coupe d’Europe cette saison, alors c’est quoi le secret ? « Nos sièges sont fixés au sol et il suffit d’y ajouter un dossier aux normes européennes lors des compétitions continentales, détaille Tom des Green Angels. Ici, cela représente 17 500 places qui sont modulables selon la compétition. Il faut une journée aux ouvriers du stade pour transformer la tribune d’une configuration à l’autre. »
À Lens, qui ne jouera pas de coupe d’Europe cette saison, la tribune Tony-Marek regroupe 4 150 places. « Le problème, poursuit ce supporter stéphanois solidaire des soucis rencontrés par les Lensois, c’est que les gens qui prennent ces décisions n’ont jamais mis un pied dans une tribune populaire. »
G. L.
L’exemple allemand
Pour ses stades, la France avait loupé le coche de la Coupe du monde 1998. L’Allemagne, organisatrice du Mondial 2006, n’a pas manqué l’aubaine. Visionnaires, les dirigeants allemands ont rénové ou construit leurs enceintes avec un souci majeur : allier confort, sécurité et ferveur populaire.
Une décennie plus tard, force est de constater que leur pari est une immense réussite. Les tribunes debout, dont le fameux « mur » de Dortmund, ont redonné souffle au football teuton. Les stades sont remplis, chaleureux, ultramodernes, économiquement (très) rentables, confortables, sécurisés… et en partie debout. Les clubs d’Outre-Rhin surfent sur la vague et en profitent pour apparaître désormais comme des modèles à suivre. Cela commence par la gestion du public. Alors que les clubs français cherchent par tous les moyens à augmenter leurs recettes, on ne peut que leur soumettre l’idée de s’en inspirer. Très fortement.
G. L.
lewandowski a écrit:Comment ils font pour casser leur siège alors qu'ils sont debout ...
Soit c'est pas logique, soit ils le font exprès.
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