http://www.olympique-et-lyonnais.com/me ... 04555.html
Mercato : le Grand Stade, l’atout charme de l’OL
Alors que le club a depuis plusieurs années des difficultés à séduire les joueurs, il possède désormais une nouvelle carte à jouer : le Grand Stade.
Marchera, ne marchera pas ? C’est la grande question que se posent régulièrement les Lyonnais à propos du Grand Stade. Mais avant ça, l’OL a déjà connu une première réussite. En investissant Décines et un espace de plusieurs hectares, le club s’est doté d’un atout unique : le plus beau stade de France. Du moins, il semble être perçu comme tel par les différents joueurs. Contacté par nos soins, l’agent de Jordan Amavi avait assuré que cet antre était un argument de poids : « L’OL est un top club français. Un club avec un passé, une tradition et des ambitions pour les années futures qui convient à tous les joueurs français. Le fait de pouvoir évoluer dans le nouveau stade est également un paramètre en prendre en compte. »
Claudio Beauvue, lors de la conférence de presse pour son arrivée, a tenu un discours similaire : « La Ligue des champions et le Grand Stade sont les deux éléments qui m’ont fait prendre cette décision (de venir) si rapidement. »
Le stade des Lumières pousse les joueurs à rester
Il n’y a pas que les nouveaux qui en parlent comme d’un élément déterminant. De nombreuses fois, les joueurs formés au club ont clairement avancé la perspective d’y jouer comme primordiale. Par exemple, Maxime Gonalonsl’a pleinement intégré dans son plan de carrière.
Frédéric Guerra, l’agent du joueur, nous l’expliquait : « Maxime (Gonalons) a des objectifs en tête qui sont : un, jouer la Champion’s League avec l’OL. Deux, entrer dans le Grand Stade avec l’OL. Trois, être à l’Euro en 2016. Le premier lui tient particulièrement à coeur, il ne faut pas oublier que c’est un vrai lyonnais, avant d’insister. Rentrer dans le Grand Stade est une donnée vraiment importante. On peut estimer que c’est une arène qui sera là dans 300 ans, ou 400 ans. Si dans 300 ans, il est écrit dans les bouquins d’histoire que le premier capitaine à avoir foulé le stade est Maxime Gonalons… Il y est très attaché. »
Aulas a repris confiance grâce à ce projet
Au-delà de ces deux phénomènes, le stade des Lumières semble aussi inspirer Jean-Michel Aulas. Forcément, le regain de dynamisme sur le mercato est lié aux résultats sportifs du club. Néanmoins, l’arène permet au président d’avoir confiance en l’avenir de l’OL. Pourtant, la réussite du projet n’est en rien assurée. Elle est liée à tout un tas d’éléments. A la réussite sportive en premier lieu mais également aux infrastructures, à l’acheminement jusqu’à Décines, ect…
Mais, aujourd’hui, l’essentiel n’est pas là . Ce qui prévaut, c’est la volonté de prendre à nouveau des risques. Le transfert de Beauvue en est le meilleur exemple. Alors que le club a – s’il était raisonnable – plutôt besoin de l’argent de la Champion’s League pour renflouer ses caisses, JMA investit. Beauvue est un joueur de 27 ans, par conséquent, son potentiel de revente est très faible. L’OL s’est tout de même acquitté de 4,5 millions d’euros plus 3 millions de bonus pour lui.
Au final, la plus grande richesse du Grand Stade n’est pas matérielle. Elle est dans la dynamique qu’il crée. Son émergence a réintéressé les joueurs, a redonné de l’ambition au président. Et ça, ça n’a pas de prix.