L’économie circulaire de l’Olympique Lyonnais
Par Lionel Maltese le 1 février 2015 14h29
Ces dernières semaines le Président Aulas a multiplié les interviews afin de présenter ou plus précisément expliquer sa stratégie économique et son nouveau business model. La réussite sportive actuelle de l’Olympique Lyonnais crée un contexte favorable pour communiquer de manière directe sur les choix stratégiques du club et la vision de son Président. Rares sont les clubs ou événements français capables d’une telle transparence dans un environnement limitant les investissements et obligeant les dirigeants à être continuellement en position de « réacteurs ». Jean-Michel Aulas est un entrepreneur et démontre que l’intention stratégique est possible sous condition de se montrer combatif sur le plan administratif et politique….
Quels sont les dirigeants français dans le milieu du sport business qui s’expriment de manière claire sur leur stratégie ? Le PSG a été clair sur le positionnement « premium » de sa marque et le fait de considérer la ville de Paris comme un de ses actifs clés. Le club n’est plus le même et est en phase d’hyper croissance. Une fois les ressources identifiées autour de l’actionnariat qatari, le club s’est doté de compétences humaines pour acter et mettre en place un plan stratégique sportif et économique sur plusieurs années. L’arrivée de Jean-Claude Blanc à la direction du club illustre ce phénomène. Pour l’OL, Jean-Michel Aulas incarne la stratégie entrepreneuriale du club. De manière logique, le Président Lyonnais a fait le choix délibéré de concentrer ses investissements sur les deux actifs les plus durables d’un club, sous condition d’en être le propriétaire : le centre de formation et le support physique c’est-à -dire le stade. Si sur le premier d’entre eux, l’OL se positionne parmi l’élite mondiale aux côtés du Real Madrid ou du FC Barcelone, la question du stade est encore de l’ordre du projet qui a été malheureusement retardé de plusieurs années. D’ici fin 2015, l’OL disposera d’un nouvel actif et espère construire son nouveau modèle économique pour revenir au-devant de la scène européenne.
De manière théorique, il existe trois types de modèles économiques dans le secteur du sport spectacle :
Un modèle dit « relationnel » basé sur le capital social du ou des dirigeants du club lui permettant d’attirer des financeurs privé et public. Les offres partenariales basées sur des prestations commerciales business to business sont priorisées. Dans certains cas, il peut s’agir de mécènes qui investissent par passion sans pour autant chercher à construire une économie équilibrée sur le plan comptable. La forte dépendance vis-à -vis des dirigeants est ici un frein majeur au développement durable des clubs.
Un modèle dit « réputationnel » basé sur l’attractivité médiatique du club. Les droits TV sont à l’origine de la plus grande partie des sources de financement. Il est également possible de générer une économie via la qualité de sa formation (cas OL) ou du recrutement post formation (cas OM) via la revente de jeunes joueurs. Ce type de stratégie est classique en France. Sa principale limite concerne le très fort degré de dépendance vis-à -vis des partenaires médias et également les difficultés pour la sphère sportive pour pouvoir construire un effectif stable.
Un modèle basé sur « la relation aux fans » qui n’existe pas encore en France mais qui fait la force du Bayern de Munich, d’Arsenal ou encore de la plupart des franchises de sport US. Dans ce cadre, la principale source de revenu directe mais surtout indirecte est liée à l’économie générée par le stade exploité par un club. De nombreux observateurs font l’erreur de penser que la billetterie et la consommation dans un stade seront les principaux centres de profit. En réalité, c’est le montant des partenariats qui sera la clé de réussite économique. Grâce à la qualité du réceptif de son stade, un club peut optimiser son offre commerciale à destination du grand public mais surtout des entreprises. C’est ce que l’Allemagne a réussi post Coupe du Monde 2006 en bénéficiant aussi d’une culture sportive nationale plus évoluée qu’en France.
L’OL ambitionne de passer d’un modèle « réputationnel » à celui « basé sur les fans » et son stade. L’objectif avoué du Président Aulas est de pouvoir garder ses meilleurs joueurs issus du centre de formation en garantissant des salaires compétitifs. Cette projection fait sens mais comporte des risques évidents. En premier lieu l’attractivité sportive de l’OL dans un contexte culturel très différent des anglais ou des allemands sera-elle suffisante pour remplir son futur stade ? L’Euro 2016 peut être un levier majeur pour lancer l’OL dans une nouvelle dynamique si son équipe première a l’opportunité de jouer la Champions League dès la saison prochaine. Il existe un autre atout à Lyon qui a peu été mentionné jusqu’à présent : la culture « VIP » du territoire lyonnais. Il faut rappeler qu’environ 30 % des acheteurs de billets d’un stade doivent générer près de 70 % du chiffre d’affaires « match day ». Autrement dit, une population de clients haut de gamme, principalement des entreprises, consomment des prestations d’hospitalités. Dans les années 80, Lyon a été précurseur sur ce point avec notamment le Grand Prix de Tennis de Lyon.
La stratégie Aulas est ambitieuse en visant la création d’une véritable économie circulaire où les actifs clés du club (formation et stade) sont sensés s’auto alimenter afin de limiter la dépendance aux résultats sportifs. Le modèle OL, dans la lignée de celui du Bayern de Munich, nécessitera aussi la constitution de nouvelles compétences commerciales et marketing. En effet, les nouvelles ressources que sont les stades obligeront les clubs à se doter de compétences d’exploitation avec l’arrivée de business développeurs capables de créer un système d’offres de services marketing innovants. Si ce n’est pas le cas, les nouveaux stades et business model ne seront que des « mirages » économiques. L’entrepreneur Aulas sera dans tous les cas un pionnier et sait où il va afin de préparer durablement sa succession.
Lionel Maltese
Maître de Conférences Aix-Marseille Université
Professeur Associé Kedge Business School
Gones_23 a écrit:Bonjour à tous,
Tout d'abord merci à chacun de vous pour toutes les infos diffusés constamment sur le site. Grace à vous nous pouvons suivre constamment l'évolution de notre beau stade
Je voulais savoir si vous aviez des infos concernant les virages : Il a été dis que l'idéal serait de créer un Mur à la Dortmund, pour une ambiance plus impressionnante ... Voyant déjà les coupures faite entre chaque anneau, nous ne pourrons compter plus que sur l'effet vertical de la tribune.
De plus, ne craignez vous pas d'avoir un effet Stade de France : Grand stade mais très froid au niveau de l'ambiance ? (ma principal crainte..)
Bad_fab a écrit:Gones_23 a écrit:Bonjour à tous,
Tout d'abord merci à chacun de vous pour toutes les infos diffusés constamment sur le site. Grace à vous nous pouvons suivre constamment l'évolution de notre beau stade
Je voulais savoir si vous aviez des infos concernant les virages : Il a été dis que l'idéal serait de créer un Mur à la Dortmund, pour une ambiance plus impressionnante ... Voyant déjà les coupures faite entre chaque anneau, nous ne pourrons compter plus que sur l'effet vertical de la tribune.
De plus, ne craignez vous pas d'avoir un effet Stade de France : Grand stade mais très froid au niveau de l'ambiance ? (ma principal crainte..)
Je viens de lire les quelques réponses suscités par ta question et la mini polémique sur le SDF m'a fait sourire. Le SDF est un stade multifonction qui peut accueillir des matchs de foot, de rugby et même de foot américain si on veut. Mais c'est aussi un stade d'athlétisme ce qui lui confère des caractéristiques moins abouties pour les fines bouches du ballon rond, les supporters se trouvant plus éloignés des joueurs à cause de la piste d'athlétisme, même si celle ci est en partie occultée par le système de tribunes rétractables du premier anneau au niveau des latérales c'est loin de régler le problème dans les virages qui restent loin du rectangle vert. C'était le cas de tout vélodrome ce qu'était Gerland à l'origine et qui en a gardé les stigmates après sa transformation pour le mondial 98, les virages sont actuellement à 25 m du terrain, c'est pourtant un stade de foot.
Je ne vois pas ce qui a d'idéal dans le mur de Dortmunt. OK c'est une tribune impressionnante avec une contenance de 25000 places environ, plutôt bien animée avec des couleurs très vives (jaune), par contre l'ambiance de ce mur n'est pas la meilleure de bundesliga d'une part et d'autre part l'absence de séparation casse l'harmonie du stade au niveau structure. alors bien sûr ça se voit moins quand il est plein, la forêt de supporters masque facilement ces décrochés mais à vide c'est nettement visible. De plus le Signal Iduna Park est un stade avec 4 tribunes droites dont les jonctions forment des angles net alors que le SDL comporte des courbes, c'est quand même un poil plus harmonieux et on se fout pas mal que ça optimise un chouïa moins la contenance du stade.
Un mur à la Dortmund aurait défiguré l'harmonie architecturale du SDL et l'aurait très probablement rendu moche. Non merci.
Je revient sur le SDF. Mais comment peut on comparer l'ambiance d'un stade de 80000 places loin d'être abouti pour accueillir des matchs de foot et qui plus est n'accueille aucun club résident avec la futur ambiance d'un stade de 60000 places conçu exclusivement pour le foot, avec des tribunes à 9 et 11 m du rectangle vert et un vrai public de supporters de club résident ? comment ? c'est comme comparer la tenue de route d'un Grand Espace Renault et celle d'une berline typée sport de marque allemande. Même pas envie de répondre à ton interrogation du coup.
marty650 a écrit:Quand Télérama sort le grand jeu....
http://www.telerama.fr/scenes/grand-stade-de-lyon-le-cas-du-crapaud-calamite-et-de-l-oedicneme-criard,122332.php
OLMastreo a écrit:marty650 a écrit:Quand Télérama sort le grand jeu....
http://www.telerama.fr/scenes/grand-stade-de-lyon-le-cas-du-crapaud-calamite-et-de-l-oedicneme-criard,122332.php
Non mais sérieux !!!!!!!E.T. et consorts payent combien ces pseudo-journalistes pour faire des article aussi merdique et complètement à charge!!!!Faut vraiment les faire enfermés!!!Et Mr Payat, s'il n'est pas heureux à Décines, il n'a qu'a vendre les reste de ces terrains, prendre ces moutons avec lui et dégagé dans le fin-fond de la creuse ou du forez et la il ne seras plus emmerdé par des travaux, et en plus il nous foutra la paix
Bad_fab a écrit:Gones_23 a écrit:Bonjour à tous,
Tout d'abord merci à chacun de vous pour toutes les infos diffusés constamment sur le site. Grace à vous nous pouvons suivre constamment l'évolution de notre beau stade
Je voulais savoir si vous aviez des infos concernant les virages : Il a été dis que l'idéal serait de créer un Mur à la Dortmund, pour une ambiance plus impressionnante ... Voyant déjà les coupures faite entre chaque anneau, nous ne pourrons compter plus que sur l'effet vertical de la tribune.
De plus, ne craignez vous pas d'avoir un effet Stade de France : Grand stade mais très froid au niveau de l'ambiance ? (ma principal crainte..)
Je viens de lire les quelques réponses suscités par ta question et la mini polémique sur le SDF m'a fait sourire. Le SDF est un stade multifonction qui peut accueillir des matchs de foot, de rugby et même de foot américain si on veut. Mais c'est aussi un stade d'athlétisme ce qui lui confère des caractéristiques moins abouties pour les fines bouches du ballon rond, les supporters se trouvant plus éloignés des joueurs à cause de la piste d'athlétisme, même si celle ci est en partie occultée par le système de tribunes rétractables du premier anneau au niveau des latérales c'est loin de régler le problème dans les virages qui restent loin du rectangle vert. C'était le cas de tout vélodrome ce qu'était Gerland à l'origine et qui en a gardé les stigmates après sa transformation pour le mondial 98, les virages sont actuellement à 25 m du terrain, c'est pourtant un stade de foot.
Je ne vois pas ce qui a d'idéal dans le mur de Dortmunt. OK c'est une tribune impressionnante avec une contenance de 25000 places environ, plutôt bien animée avec des couleurs très vives (jaune), par contre l'ambiance de ce mur n'est pas la meilleure de bundesliga d'une part et d'autre part l'absence de séparation casse l'harmonie du stade au niveau structure. alors bien sûr ça se voit moins quand il est plein, la forêt de supporters masque facilement ces décrochés mais à vide c'est nettement visible. De plus le Signal Iduna Park est un stade avec 4 tribunes droites dont les jonctions forment des angles net alors que le SDL comporte des courbes, c'est quand même un poil plus harmonieux et on se fout pas mal que ça optimise un chouïa moins la contenance du stade.
Un mur à la Dortmund aurait défiguré l'harmonie architecturale du SDL et l'aurait très probablement rendu moche. Non merci.
Je revient sur le SDF. Mais comment peut on comparer l'ambiance d'un stade de 80000 places loin d'être abouti pour accueillir des matchs de foot et qui plus est n'accueille aucun club résident avec la futur ambiance d'un stade de 60000 places conçu exclusivement pour le foot, avec des tribunes à 9 et 11 m du rectangle vert et un vrai public de supporters de club résident ? comment ? c'est comme comparer la tenue de route d'un Grand Espace Renault et celle d'une berline typée sport de marque allemande. Même pas envie de répondre à ton interrogation du coup.
TopGone a écrit:L’économie circulaire de l’Olympique Lyonnais
Par Lionel Maltese le 1 février 2015 14h29
Ces dernières semaines le Président Aulas a multiplié les interviews afin de présenter ou plus précisément expliquer sa stratégie économique et son nouveau business model. La réussite sportive actuelle de l’Olympique Lyonnais crée un contexte favorable pour communiquer de manière directe sur les choix stratégiques du club et la vision de son Président. Rares sont les clubs ou événements français capables d’une telle transparence dans un environnement limitant les investissements et obligeant les dirigeants à être continuellement en position de « réacteurs ». Jean-Michel Aulas est un entrepreneur et démontre que l’intention stratégique est possible sous condition de se montrer combatif sur le plan administratif et politique….
Quels sont les dirigeants français dans le milieu du sport business qui s’expriment de manière claire sur leur stratégie ? Le PSG a été clair sur le positionnement « premium » de sa marque et le fait de considérer la ville de Paris comme un de ses actifs clés. Le club n’est plus le même et est en phase d’hyper croissance. Une fois les ressources identifiées autour de l’actionnariat qatari, le club s’est doté de compétences humaines pour acter et mettre en place un plan stratégique sportif et économique sur plusieurs années. L’arrivée de Jean-Claude Blanc à la direction du club illustre ce phénomène. Pour l’OL, Jean-Michel Aulas incarne la stratégie entrepreneuriale du club. De manière logique, le Président Lyonnais a fait le choix délibéré de concentrer ses investissements sur les deux actifs les plus durables d’un club, sous condition d’en être le propriétaire : le centre de formation et le support physique c’est-à -dire le stade. Si sur le premier d’entre eux, l’OL se positionne parmi l’élite mondiale aux côtés du Real Madrid ou du FC Barcelone, la question du stade est encore de l’ordre du projet qui a été malheureusement retardé de plusieurs années. D’ici fin 2015, l’OL disposera d’un nouvel actif et espère construire son nouveau modèle économique pour revenir au-devant de la scène européenne.
De manière théorique, il existe trois types de modèles économiques dans le secteur du sport spectacle :
Un modèle dit « relationnel » basé sur le capital social du ou des dirigeants du club lui permettant d’attirer des financeurs privé et public. Les offres partenariales basées sur des prestations commerciales business to business sont priorisées. Dans certains cas, il peut s’agir de mécènes qui investissent par passion sans pour autant chercher à construire une économie équilibrée sur le plan comptable. La forte dépendance vis-à -vis des dirigeants est ici un frein majeur au développement durable des clubs.
Un modèle dit « réputationnel » basé sur l’attractivité médiatique du club. Les droits TV sont à l’origine de la plus grande partie des sources de financement. Il est également possible de générer une économie via la qualité de sa formation (cas OL) ou du recrutement post formation (cas OM) via la revente de jeunes joueurs. Ce type de stratégie est classique en France. Sa principale limite concerne le très fort degré de dépendance vis-à -vis des partenaires médias et également les difficultés pour la sphère sportive pour pouvoir construire un effectif stable.
Un modèle basé sur « la relation aux fans » qui n’existe pas encore en France mais qui fait la force du Bayern de Munich, d’Arsenal ou encore de la plupart des franchises de sport US. Dans ce cadre, la principale source de revenu directe mais surtout indirecte est liée à l’économie générée par le stade exploité par un club. De nombreux observateurs font l’erreur de penser que la billetterie et la consommation dans un stade seront les principaux centres de profit. En réalité, c’est le montant des partenariats qui sera la clé de réussite économique. Grâce à la qualité du réceptif de son stade, un club peut optimiser son offre commerciale à destination du grand public mais surtout des entreprises. C’est ce que l’Allemagne a réussi post Coupe du Monde 2006 en bénéficiant aussi d’une culture sportive nationale plus évoluée qu’en France.
L’OL ambitionne de passer d’un modèle « réputationnel » à celui « basé sur les fans » et son stade. L’objectif avoué du Président Aulas est de pouvoir garder ses meilleurs joueurs issus du centre de formation en garantissant des salaires compétitifs. Cette projection fait sens mais comporte des risques évidents. En premier lieu l’attractivité sportive de l’OL dans un contexte culturel très différent des anglais ou des allemands sera-elle suffisante pour remplir son futur stade ? L’Euro 2016 peut être un levier majeur pour lancer l’OL dans une nouvelle dynamique si son équipe première a l’opportunité de jouer la Champions League dès la saison prochaine. Il existe un autre atout à Lyon qui a peu été mentionné jusqu’à présent : la culture « VIP » du territoire lyonnais. Il faut rappeler qu’environ 30 % des acheteurs de billets d’un stade doivent générer près de 70 % du chiffre d’affaires « match day ». Autrement dit, une population de clients haut de gamme, principalement des entreprises, consomment des prestations d’hospitalités. Dans les années 80, Lyon a été précurseur sur ce point avec notamment le Grand Prix de Tennis de Lyon.
La stratégie Aulas est ambitieuse en visant la création d’une véritable économie circulaire où les actifs clés du club (formation et stade) sont sensés s’auto alimenter afin de limiter la dépendance aux résultats sportifs. Le modèle OL, dans la lignée de celui du Bayern de Munich, nécessitera aussi la constitution de nouvelles compétences commerciales et marketing. En effet, les nouvelles ressources que sont les stades obligeront les clubs à se doter de compétences d’exploitation avec l’arrivée de business développeurs capables de créer un système d’offres de services marketing innovants. Si ce n’est pas le cas, les nouveaux stades et business model ne seront que des « mirages » économiques. L’entrepreneur Aulas sera dans tous les cas un pionnier et sait où il va afin de préparer durablement sa succession.
Lionel Maltese
Maître de Conférences Aix-Marseille Université
Professeur Associé Kedge Business School
TopGone a écrit:L’économie circulaire de l’Olympique Lyonnais
Par Lionel Maltese le 1 février 2015 14h29
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Un modèle basé sur « la relation aux fans » qui n’existe pas encore en France mais qui fait la force du Bayern de Munich, d’Arsenal ou encore de la plupart des franchises de sport US. Dans ce cadre, la principale source de revenu directe mais surtout indirecte est liée à l’économie générée par le stade exploité par un club. De nombreux observateurs font l’erreur de penser que la billetterie et la consommation dans un stade seront les principaux centres de profit. En réalité, c’est le montant des partenariats qui sera la clé de réussite économique. Grâce à la qualité du réceptif de son stade, un club peut optimiser son offre commerciale à destination du grand public mais surtout des entreprises. C’est ce que l’Allemagne a réussi post Coupe du Monde 2006 en bénéficiant aussi d’une culture sportive nationale plus évoluée qu’en France.
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Lionel Maltese
Maître de Conférences Aix-Marseille Université
Professeur Associé Kedge Business School
Gones_23 a écrit:
Dans ce cas ne me répond pas, même si tu l'as gentillement fait . Je ne suis pas comme vous un expert dans l'ensemble des stades, je me renseigne le plus possible sur notre stade car comme vous, je trépigne d'impatience. Pour en avoir fait plusieurs dans ma vie, le SDF est celui qui m'a le plus déçu d'où ma crainte d'avoir un grand stade se rapprochant de celui la. Evidement je ne pensais pas à un mur tél que celui de Dortmund mais à un virage suffisamment vertical sans pour autant dégradé l'architecture sublime qu'est ce stade. Et pour info, ce n'est pas moi qui évoqué ce mur mais directement le groupe Populous ... Mais j'ai bien compris la différence entre notre futur stade et le SDF et je t'en remercie !
nicodd a écrit:
Vraiment passionnant cet article!! Un professeur en économie qui parle d'économie, ça vole quand même plus haut qu'un journaliste de télérama qui parle d'économie!!
En tout cas ce que j'en retiens c'est qu'avec cette stratégie là , Aulas va rendre le club moins dépendant des résultats sportifs, aussi ça tord le cou à tous les détracteurs qui évoquent l'éventuel échec de ce projet en cas de mauvais résultats.
Il faudrait le donner à lire à tous ceux qui viennent comparer le projet de l'OL avec celui du Mans...
Macca7342 a écrit:
Je suis totalement d'accord avec toi. Juste par contre un petit bémol, pour avoir eu la chance d'assister en 98 à la Finale (ainsi qu'aux quart de finale et demie) c'est d'abord le spectacle proposé qui fait l'ambiance. Et celle de la Finale reste dans ma mémoire une des plus belles jamais vues, quelque soit la configuration de l'enceinte sportive qui l'accueille.
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