Tigers73 a écrit:Et ce serais plutot à vous d'acheter un bescherelle pour apprendre le mot CREDIBILITER & OBJECTIVITER bande de naze .
1.Une transformation en court de tennis réussie
On le connaissait jusqu’ici stade de football, salle de concert et depuis peu terrain de jeu pour le Supercross Paris-Lille. Hier, le stade Mauroy a montré une autre de ses facettes. L’Arena transformée en court de tennis a offert pour la première journée de finale de Coupe Davis un bel et impressionnant écrin à l’épreuve mondiale. Même en catégorie 4, soit au plus haut dans le stade, la vision du jeu était nette grâce à un travail minutieux sur les éclairages. Côté température en revanche, les 3o C affichés à l’extérieur au matin se ressentaient à l’intérieur : à 10 h, les 12o C de la veille s’étaient envolés. Et plus on montait dans les travées, plus il faisait frisquet. À l’heure du premier échange, les 27 432 spectateurs (record pour un match de Coupe Davis) ont fait monter la température d’au moins trois degrés et personne n’a eu besoin de sortir le plaid distribué par la FFT. À condition de garder son blouson tout de même.
2. Côté ambiance, la Suisse en tête
Il faut être honnête : même avant l’ouverture des portes, on n’a vu qu’eux sur le parvis du stade Mauroy. Peinturlurés, déguisés, joyeux et festifs, faisant du bruit à renfort de tambours, cloches des alpages et même casseroles, les Suisses ont assuré l’ambiance. Motivés comme jamais après plusieurs heures de route pour la plupart comme Bernard et Natacha arrivés de Lausanne au bout de 8 heures de voiture, les Helvètes, officiellement 3 000 hier, ont paru bien plus nombreux dans le stade. Le premier match les a vu prendre l’ascendant sur le clan tricolore, moral en berne. Clairement, côté décibels, les Suisses lâchent plus les coups que les Français…
3.VIP : les politiques aux premières loges
Comme les autres travées du stade, la tribune dédiée aux VIP a fait le plein hier. Surtout côté politiques. Manuel Valls a profité de son déplacement à Lens pour rejoindre le stade Mauroy vers15 h, accueilli par son ministre des Sports, le Lillois Patrick Kanner, pour aller prendre place entre Martine Aubry et Damien Castelain. Autres visages connus, ceux des anciens ministres François Baroin et Marc-Philippe Daubresse, l’ancien champion de judo Thierry Rey, ex-conseillé de l’Elysée aux sports, Claude Sérillon, journaliste et ex-conseiller de l’Elysée lui aussi. Chez les sportifs, le champion de tennis suisse Marc Rossay et le capitaine du LOSC Rio Mavuba étaient dans les gradins au côté du réalisateur Claude Lelouche. Ce samedi, le président de la République devrait à son tour venir profiter du chaudron.
7,5 millions d'euros : le chiffre d'affaires de la finale. Il est réparti entre la billetterie (67%), les relations publiques (13%), les droits TV et le «Prize Money» (9%), les subventions (8%), et les partenariats et produits divers (3%).
AMBIANCE - En surclassant Federer, Monfils a réchauffé l'atmosphère du stade.
27.432 spectateurs. Vendredi, le stade Pierre-Mauroy a battu le record d'affluence pour une rencontre de Coupe Davis. Alors, comment c'était à l'intérieur ?
Monfils a réchauffé le stade et éteint les Suisses
© Nicolas ROUYER/E1
Les premiers indices étaient à l'extérieur. Quelques minutes avant le début de la rencontre, les supporters suisses captent déjà l'attention : tout de rouge vêtus, on les voit de bien plus loin. On les entend plus aussi, ici klaxonner sur la route qui conduit au parking du stade ou là agiter leurs cloches. On est venus de toute la Suisse, comme Fabienne, Laurence et Lia, originaires du canton de Fribourg. Quel est le pronostic du jour ? Fabienne se lance : "1-1, Wawrinka va gagner mais Federer va perdre." Bien vu. Les Français sont plus discrets, même si certaines n'ont pas ménagé leur peine : Aurélia et Jean-Philippe ont fait sept heures de voiture depuis Nantes pour encourager les Bleus. Ne disposant pas de billet pour le dimanche, tous deux espèrent que l'affaire sera pliée pour la France dès le samedi…
Leur espoir d'un succès tricolore 3-0 a été vite douchée, avec la victoire en quatre sets d'un impeccable Stan Wawrinka (6-1, 3-6, 6-3, 6-2). La France perd le premier point mais aussi la bataille du public. Acclamé lors de l'entrée des joueurs, au même titre que son coéquipier Roger Federer (mais ça, ce n'est pas une surprise), Wawrinka a même pu avoir l'impression de jouer à domicile. "Welcome to the jungle" (des Guns n' Roses) crachait la sono à l'arrivée des Suisses. Plus qu'une jungle, c'est presque dans un jardin suisse que "Stan the man" a pu évoluer. ..
L'amertume de Tsonga. "C'est un peu compliqué, c'est ce à quoi on s'attendait un peu", a convenu un Tsonga déconfit en conférence de presse. "Finalement, sur la présentation des équipes, ils applaudissent plus Stan que nous. Ils applaudissent plus Roger que nous... Et finalement, on entend pratiquement plus les Suisses que les Français dans le stade. C'est un peu dur. Sur une balle où il y a un litige, que Stan vient dire que la balle était faute, alors qu'elle est bonne… Je vais juste regarder la marque, je me fais siffler dans mon propre pays ! Pas par les Français mais par les Suisses, et personne ne dit rien... Oui, ça c'est un peu énervant !"
Divisé en deux pour chacune des deux équipes, comme le veut le règlement, la tribune située derrière la chaise d'arbitre, a été largement animé par les Suisses, qui étaient venus avec tout leur attirail de supporters sous le bras, ce qui a pu donner l'impression, notamment sur les images TV, d'un match organisé en Suisse. Côté français, on retrouvait également les proches des joueurs. Mais peu (voire aucun) n'avaient fait l'effort de s'habiller en bleu…. Quelque chose nous dit que cela devrait changer, dès samedi, pour le double...
La pression qui aurait pu être mise bord terrain est rapidement tombée à plat, d'autant que les autres tribunes tout près du court étaient peuplés au choix de VIP en présidentielle, d'invités BNP Paribas, sponsor de la finale, ou de journalistes. Dans tous les cas, pas des populations susceptibles de mettre le feu.
Vendredi, pour trouver les supporters français grimés colorés en bleu, il fallait monter d'un étage. Ils avaient pris place aux côtés d'un autre groupe de supporter suisse, 10% de la billetterie (soit 2.700 places quand même) étant réservé aux supporters visiteurs. Il y a ce contingent officiel mais rien n'empêchait les fans de Federer et Wawrinka (suisses ou français) d'investir les lieux par ailleurs...
"La Monf" à donf d'entrée. Rien n'empêchait non plus Tsonga de réclamer le soutien du public, et notamment des tribunes les plus hautes du stade, celles où on voyait le moins bien mais surtout où il faisait moins chaud. Il ne l'a fait qu'à 2-5 dans la quatrième manche, quand il a sauvé deux balles de set… Un peu tard. Le spectateur français n'a pas forcément la culture du supporting, alors il faut parfois aller le chercher. Ce qu'a très bien compris Gaël Monfils. Dès ses premiers services, le Parisien a hurlé des "Allez" très sonores, autant pour lui que pour le public. Tout au long de sa démonstration face à Roger Federer, "La Monf" a apporté la preuve qu'il est un énorme tennisman mais aussi un incroyable showman.
Ce fut notamment le cas lors d'un épique cinquième jeu dans le troisième set, quand il en a appelé au public entre chaque point. Et c'est tout naturellement que l'ambiance a monté d'un cran et que les supporters/spectateurs français ont pris le pas sur leurs homologues. Une ola a même pris forme juste avant la fin du match. La méthode Monfils, Julien Benneteau et Richard Gasquet, amenés à disputer le double, devront s'en souvenir samedi…
JoWil
Vous avez semblé vouloir réveiller le public au moment où vous avez sauvé deux balles de troisième set...
Quand on présente Stan, il est plus applaudi que nous, les Français. Quand on présente Roger, c'est pareil. Et moi, quand je viens vérifier une marque, on me siffle. Enfin, les supporters adverses me sifflent, et personne ne dit rien. C'est dur de se faire siffler dans son propre pays! Finalement, on a pratiquement plus entendu les Suisses que les Français dans le stade. Oui, ça c'est un peu énervant! Mais c'est aussi à nous d'aller chercher nos supporters.
Monfils
«Avant le match, vous espériez une «ambiance de dingue». Avez-vous été servi?
J'ai aimé cette ambiance! Le public a été bon. C'est dans le Top 3 des meilleurs matches de ma vie. Pourtant, j'étais très nerveux avant. Je ne peux pas trop expliquer comment je suis parvenu à transformer ce stress en énergie positive. En fait, une fois sur le court, la pression s'est envolée, j'ai réussi quelques bons coups d'entrée... Et j'ai réussi à me faire aider par le public. C'est rare, dans l'année, les moments où tu peux pousser les spectateurs contre Roger Federer. Ça n'arrive jamais en fait.
Roger
On a battu le record du nombre de spectateurs pour un match de tennis (27.432 spectateurs), pourriez-vous parler de l'ambiance ?
C'était incroyable, une ambiance incroyable ! Le stade est très beau, on s'y sent bien quand on est en train de jouer sur le court tout en bas, il y a de bonnes vibrations. Il y avait beaucoup de monde dès le vendredi, ce n'est pas souvent le cas, parce que c'est un jour ouvré. Alors je voudrais aussi remercier tous les fans qui sont venus de Suisse, et qui nous soutiennent vraiment beaucoup. J'ai été très content de les voir. Je les ai sentis derrière moi, dans mon dos, pour ainsi dire... (rires).
Diégo a écrit:Beaucoup râle pour rien sur ce forum!
C'était une première,ce ne pouvait pas être parfait!!!!!!
Chtinico a écrit:Diégo a écrit:Beaucoup râle pour rien sur ce forum!
C'était une première,ce ne pouvait pas être parfait!!!!!!
Ben, en même temps, c'est quasi parfait si on parle de ce qui nous intéresse ici, à savoir l'organisation et l'adaptation du stade en mode arena sport.
L'ambiance mise par les supporters, c'est un paramètre extérieur au stade en lui même.
Et comme le dit LilleOlympix, avec le même public , on a quand même beaucoup moins entendu le suisses et beaucoup plus les français lors du second matche.
Ca dépend aussi de ce qu'on voit sur le court, terrain, parquet...
Pour le reste, quand on remplit les tribunes comme l'a fait la FFT, faut pas s'étonner que TSONGA entend plus les supporters suisses le siffler que les supporters français qui le soutiennent, transportés qu'ils étaient par la qualité de son jeu ...
alec7 a écrit:Il est vraiment sublime de modularité ce stade
En 9 jours on aura eu droit à 3 journées de finale de Coupe davis et 2 supercross, j'ai pas l'affluence du supercross en tête, c'est 2*22 000 je crois, et 27500*3 pour le tennis
5 jours d'activité sur 9 pour une affluence totale qui flirte avec les 150 000, c'est du jamais vu je pense...
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