Clo42 a écrit:Honte à martel et ses amis de la ligue qui on décider d accorder que 270 places au supporter stéphanois en parcage visiteurs
SEO a écrit:Merci Benoit, ca fait vraiment vide et triste à Bollaert en ce moment, hâte de voir les méga poutres et les nouvelles charpentes.
"Livraison de Bollaert en juillet 2015 à 25 000 places. plus de 38 000 places en décembre 2015. Lens reprendra donc en août à jauge réduite. "
"Nous redonnons davantage de confort à Bollaert"
L’un des architectes retenus pour la rénovation du stade Bollaert avec Francis Cardete, Pierre Ferret a fait le point sur les travaux actuellement en cours de l’enceinte du RC Lens. Il annonce également toutes les nouveautés amenées par ce nouvel écrin et se veut rassurant quant à la capacité de 38 223 places.
Lensois.com : Pierre Ferret, quels ont été les éléments importants qu’il fallait conserver de l’ancien Bollaert ?
Pour nous, quand on aime le sport, nous adorons venir rénover des lieux mythiques comme l’est le stade Bollaert. C’est émouvant d’œuvrer à Lens et d’y travailler, un peu comme le Vélodrome de Marseille. L’idée architecturale, ici, c’était de garder l’âme de cet antre, l’esprit des supporters, tout en ayant en tête cette particularité du stade à l’anglaise. Les gens viennent ici voir du spectacle sportif. Ainsi, nous n’avons pas fermé les angles volontairement pour insister sur l’âme de Bollaert. Il fallait, pour le Racing mais aussi pour l’Euro 2016, avoir un stade compétitif.
Où en sont actuellement les travaux ?
Nous avons démoli toute la toiture, enlevé les sièges. Le but est d’en remettre une protégeant dans son intégralité toutes les places. Car ces dernières n’étaient pas toutes à l’abris de la pluie. De plus, les poteaux dans les gradins gênaient la visibilité. Nous refaisons ainsi la totalité des sièges. C’est essentiel dans un but de donner plus de confort aux spectateurs, de les accueillir dans des conditions décentes.
« Le parvis du stade devient plus efficace »
L’objectif était-il également de moderniser l’ensemble de ce lieu et pas seulement les salons pour les partenaires ?
Exactement, certes, il y a les salons et leur convivialité pour les partenaires, les VIP. C’est indissociable du football moderne. Mais nous avons aussi travaillé sur le kop en latéral, ce qui est quasiment unique en France et en Europe. A ce titre, les sièges ne seront pas enlevés de la Marek. Nous avons soulevé le problème des travaux de manière démocratique et intéressante car toutes les annexes sont aussi importantes.
Le stade verra-t-il son contour davantage ouvert au public ?
Nous avons insisté dessus, compte tenu du calme des supporters lensois, pour supprimer les grilles séparant le stade de son contour. Ainsi, le parvis du stade devient plus efficace. Les contrôles d’accès se feront aux façades du stade de façon électronique et informatique. Mais nous avons également pris en compte le Louvre-Lens qui ne se trouve pas loin. Le sport est une culture et à Lens, il y a cette chance d’avoir la perméabilité entre un musée et le football. L’architecture en tient compte.
« Une charpente de 3000 tonnes »
Comment la méga-poutre va-t-elle se fondre dans le paysage ?
La technique est au service de l’architecture. Nous avions des contraintes dans ce chantier, avec par exemple les poteaux dans les gradins qu’il fallait supprimer. Nous avons donc fait une méga-poutre de 45 mètres de hauteur tenue par 4 mâts de 70 mètres de longueur. Malgré le côté de voir ces fameuses poutres, elles seront très fines et passeront idéalement dans le paysage. A ce titre, la charpente en acier reste assez légère en ne pesant que 3000 tonnes.
Beaucoup de supporters ont soulevé la perte de places en passant de 41 233 sièges à 38 223. Comment analysez-vous ce chiffre en baisse ?
Au début, il s’agissait même de faire un Bollaert d’une capacité de 35 000 places. Mais Gervais Martel s’y est toujours opposé et, d’ailleurs, j’en profite pour rendre hommage au président lensois car il y a peu de personne de sa compétence dans le football français. En réalité, nous ne perdons pas vraiment au niveau de la capacité de l’enceinte Sang et Or. En fait, nous redonnons davantage de confort en jouant également sur la largeur des sièges, mais aussi en augmentant la capacité d’accueil des personnes handicapées. Pour eux, 250 places seront allouées. Il faut également enlever les sièges derrières les écrans géants qui n’étaient d’ailleurs pas à la vente avec le Bollaert à 41 000 places. La tribune Marek conservera 4 100 sièges et nous doublons sa surface en espace annexe.
« Fin 2015 pour avoir 100% de la capacité »
N’était-il pas possible de réaliser les travaux en même temps que de voir le Racing évoluer dans son stade ?
C’est bien entendu possible dans beaucoup de situations. Mais pour Bollaert, les délais se révélaient trop courts. Ce n’était ainsi pas possible d’être dans les temps. Néanmoins, nous livrerons une partie le plus vite possible, puisque Lens pourra rejouer à domicile à l’été 2015 devant 25 000 personnes. Pour avoir 100% de sa capacité, il faudra attendre la fin décembre 2015.
Les travaux avancent-ils à la vitesse souhaitée ?
Nous sommes dans les temps voire un peu en avance par rapport à la charpente.
benoit62 a écrit:"Nous redonnons davantage de confort à Bollaert"
L’un des architectes retenus pour la rénovation du stade Bollaert avec Francis Cardete, Pierre Ferret a fait le point sur les travaux actuellement en cours de l’enceinte du RC Lens. Il annonce également toutes les nouveautés amenées par ce nouvel écrin et se veut rassurant quant à la capacité de 38 223 places.
Lensois.com : Pierre Ferret, quels ont été les éléments importants qu’il fallait conserver de l’ancien Bollaert ?
Pour nous, quand on aime le sport, nous adorons venir rénover des lieux mythiques comme l’est le stade Bollaert. C’est émouvant d’œuvrer à Lens et d’y travailler, un peu comme le Vélodrome de Marseille. L’idée architecturale, ici, c’était de garder l’âme de cet antre, l’esprit des supporters, tout en ayant en tête cette particularité du stade à l’anglaise. Les gens viennent ici voir du spectacle sportif. Ainsi, nous n’avons pas fermé les angles volontairement pour insister sur l’âme de Bollaert. Il fallait, pour le Racing mais aussi pour l’Euro 2016, avoir un stade compétitif.
Où en sont actuellement les travaux ?
Nous avons démoli toute la toiture, enlevé les sièges. Le but est d’en remettre une protégeant dans son intégralité toutes les places. Car ces dernières n’étaient pas toutes à l’abris de la pluie. De plus, les poteaux dans les gradins gênaient la visibilité. Nous refaisons ainsi la totalité des sièges. C’est essentiel dans un but de donner plus de confort aux spectateurs, de les accueillir dans des conditions décentes.
« Le parvis du stade devient plus efficace »
L’objectif était-il également de moderniser l’ensemble de ce lieu et pas seulement les salons pour les partenaires ?
Exactement, certes, il y a les salons et leur convivialité pour les partenaires, les VIP. C’est indissociable du football moderne. Mais nous avons aussi travaillé sur le kop en latéral, ce qui est quasiment unique en France et en Europe. A ce titre, les sièges ne seront pas enlevés de la Marek. Nous avons soulevé le problème des travaux de manière démocratique et intéressante car toutes les annexes sont aussi importantes.
Le stade verra-t-il son contour davantage ouvert au public ?
Nous avons insisté dessus, compte tenu du calme des supporters lensois, pour supprimer les grilles séparant le stade de son contour. Ainsi, le parvis du stade devient plus efficace. Les contrôles d’accès se feront aux façades du stade de façon électronique et informatique. Mais nous avons également pris en compte le Louvre-Lens qui ne se trouve pas loin. Le sport est une culture et à Lens, il y a cette chance d’avoir la perméabilité entre un musée et le football. L’architecture en tient compte.
« Une charpente de 3000 tonnes »
Comment la méga-poutre va-t-elle se fondre dans le paysage ?
La technique est au service de l’architecture. Nous avions des contraintes dans ce chantier, avec par exemple les poteaux dans les gradins qu’il fallait supprimer. Nous avons donc fait une méga-poutre de 45 mètres de hauteur tenue par 4 mâts de 70 mètres de longueur. Malgré le côté de voir ces fameuses poutres, elles seront très fines et passeront idéalement dans le paysage. A ce titre, la charpente en acier reste assez légère en ne pesant que 3000 tonnes.
Beaucoup de supporters ont soulevé la perte de places en passant de 41 233 sièges à 38 223. Comment analysez-vous ce chiffre en baisse ?
Au début, il s’agissait même de faire un Bollaert d’une capacité de 35 000 places. Mais Gervais Martel s’y est toujours opposé et, d’ailleurs, j’en profite pour rendre hommage au président lensois car il y a peu de personne de sa compétence dans le football français. En réalité, nous ne perdons pas vraiment au niveau de la capacité de l’enceinte Sang et Or. En fait, nous redonnons davantage de confort en jouant également sur la largeur des sièges, mais aussi en augmentant la capacité d’accueil des personnes handicapées. Pour eux, 250 places seront allouées. Il faut également enlever les sièges derrières les écrans géants qui n’étaient d’ailleurs pas à la vente avec le Bollaert à 41 000 places. La tribune Marek conservera 4 100 sièges et nous doublons sa surface en espace annexe.
« Fin 2015 pour avoir 100% de la capacité »
N’était-il pas possible de réaliser les travaux en même temps que de voir le Racing évoluer dans son stade ?
C’est bien entendu possible dans beaucoup de situations. Mais pour Bollaert, les délais se révélaient trop courts. Ce n’était ainsi pas possible d’être dans les temps. Néanmoins, nous livrerons une partie le plus vite possible, puisque Lens pourra rejouer à domicile à l’été 2015 devant 25 000 personnes. Pour avoir 100% de sa capacité, il faudra attendre la fin décembre 2015.
Les travaux avancent-ils à la vitesse souhaitée ?
Nous sommes dans les temps voire un peu en avance par rapport à la charpente.
Source : http://www.lensois.com/articles/5354-no ... a-bollaert
asseGG a écrit:hormis changer le toit et le bâtiment qui se construit derrière, il y a pas de grand changement ? les gradins garde la meme disposition ?
L'architecte Pierre Ferret nous parle de Bollaert-Delelis
L'architecte du projet de rénovation du stade Bollaert-Delelis, Pierre Ferret, nous présente l'état des travaux, et dresse les grandes lignes de ce que sera la future enceinte des Sang et Or...
Où en est actuellement ce chantier de rénovation ?
L'essentiel des démolitions a été effectué : le retrait de la toiture, l'enlèvement des sièges, l'installation des engins de chantier sur la pelouse ainsi que les canalisations diverses. Il n'y a, à présent, que le squelette de béton des anciens gradins qui resteront mais seront réhabilités, restructurés, avec de nouveaux sièges augmentant le confort des spectateurs, et avec bien sûr une nouvelle toiture. Aujourd'hui, on peut dire que la démolition des éléments non conservés est réalisée.
Vous aviez pour souci de conserver l'âme de ce stade, et de ne pas couvrir les virages...
Notre souci d'architecte et – si j'ose dire – de supporters de football, c'est de respecter l'âme de l'un des lieux les plus mythiques du sport français. Il y a là une conception du stade, dite à l'anglaise, avec des spectateurs situés le plus près possible de la pelouse. On sait que, dans les angles, la situation n'est pas la meilleure. Après débat avec tous les acteurs de la construction, il a été convenu de garder cet esprit de stade « à l'anglaise », propre à Bollaert.
Qu'en est-il de la future toiture ?
En changeant la toiture, le but n'est pas de faire plus joli, d'être plus artistique. C'est avant tout que les gens se sentent mieux. [b]Les tribunes seront entièrement couvertes, ce qui n'était pas le cas. Les spectateurs verront parfaitement la pelouse, ce qui n'était pas non plus le cas car il y avait des poteaux qui tenaient le toit. Les façades seront également refaites, dans l'esprit et en interface avec le Louvre-Lens[/b], qui est à deux cents mètres d'ici, et est aussi l'un des lieux importants de la région Nord-Pas-de-Calais. Ceci formera un pôle culturel incontournable, le sport faisant aussi partie de la culture.
Ce confort augmenté, c'est ce qui explique la diminution du nombre de places ?
Je préfère dire qu'il y aura 38 000 places nouvelles, confortables, à l'abri des intempéries, avec une visibilité à cent pour cent et au plus près de la pelouse. Il y a donc effectivement 38 000 places, ce qui reste une jauge importante pour un stade français moderne, si l'on excepte le Stade de France et le Vélodrome de Marseille, largement au-dessus évidemment.
En termes de délai, vous êtes dans les temps. Y aurait-il une possibilité d'ouvrir le stade avant la fin du chantier, avec une capacité de 25 000 places ?
Au niveau de l'organisation du chantier, il a aussi été débattu, avec tous les acteurs et notamment le club, le fait de savoir si l'on pouvait faire jouer les matchs pendant le chantier. Malheureusement, les délais par rapport à l'Euro 2016 ont fait qu'il n'était pas possible de garder l'occupation du stade, à la manière de ce que l'on fait actuellement à Toulouse. Mais on a gardé l'idée de pouvoir livrer le stade à une jauge réduite à 25 000 places de façon à diminuer au maximum la période de non utilisation.
L'aspect sera assez neutre à l'extérieur mais très coloré à l'intérieur ?
L'idée est d'avoir une interface avec le Louvre-Lens qui a une architecture de grande qualité. Pour parler plus simplement, il y aura un mimétisme entre les façades. Je pense notamment à la couleur blanche des éléments qui, en plus, a une valeur assez symbolique par rapport au bassin minier. Le rouge et le jaune, le sang et l'or seront réservés au cœur de l'enceinte. Il y aura un système de signalétique qui, depuis Bollaert, permettra de signaler le Louvre-Lens, et réciproquement. Avec la suppression des grilles de ceinture, on a remis les contrôles d'accès au ras des façades, ce qui permettra d'avoir un parc autour de Bollaert et autour du Louvre-Lens, ce qui fera l'unité du lieu, tout comme avec la ville qui n'est qu'à cinq minutes à pied.
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