Finale Europa League : Sevilla FC - SL Benfica 0-0 puis, 4-2 tab"Kiffer", c'était le mot d'ordre pour cette belle soirée en Italie. Je souhaitai me rendre au Juventus Stadium depuis longtemps, et quoi de mieux qu'une finale d'Europa League ? Sans vraiment trop y croire, j'avais participé au mois de mars à un tirage au sort sur le site de l'UEFA. C'est fin Mars que la réponse m'a été donné :
"We are pleased to inform you that as a result of the ballot process, your application with the customer reference number 182023 for the UEFA Europa League Final 2014 has been successful.
The following ticket(s) have been allocated to you: 1 TICKET IN CATEGORY 4"Quelle joie ! Quelle chance !
Alors, quand je me suis trouvé rendu au terminus du tramway, et que j'ai enfin pu voir de mes yeux vrai, la beauté de ce stade, j'ai commencé à frissonner.
Au premier abord, on dirait une frêle "barquette d'aluminium", ornée des couleurs de l'Italie. On se dit, "il n'a pas l'air bien solide". Le temps d'en faire le tour, j'ai vite été convaincu. Les marchands de sandwichs tournent à tout va, de même que les vendeurs d'écharpes, à l'effigie du... "Toro" !
Ouverture des portes, 18h30. A l'entrée du stade, les contrôles sont sérieux mais la fouille laisse à désirer (comme pratiquement partout). Certains supporters de Benfica viennent de France, et sont refoulés par les stadiers. Motifs ? : les billets sont nominatifs, et même si valables, les tickets pour le match, achetés au marché noir ne sont pas acceptés. Peu importe, je suis en règle...
Me voilà dans l'antre de la Juve, à moins de deux heures du coup d'envoi d'une finale de coupe d'Europe. La pente des tribunes est belle. Rang 16, place 1. Je suis placé près de l'escalier, à 3 rangs du fond de la tribune, 2ème anneau. Je mitraille, je profite des sièges et de la vue
. Certains supporters Espagnols me demandent un cliché, pour eux aussi, immortaliser la chose.
Sur les écrans géants (à 2 faces. Un mini écran dans le revers de chaque grand écran, ce qui permet à ceux qui ne voient pas loin de voir un peu mieux), on peut suivre l'avancé du bus des deux équipes. L'animation est faite par les speakers du Benfica et de Séville. Ils lancent les chants au micro. Mais les Sévillans font plus de bruit et n'ont quasiment pas besoin d'être accompagné. On ressent côté Benfiquistes, une grande tension du fait de la "malédiction". Néanmoins, il y a beaucoup plus de rouge dans les tribunes que de blanc de Séville.
Bientôt, la cérémonie approche, le temps de voir Ciro Ferrara parader sur la pelouse (un véritable billard !), trophée en main. Acclamé logiquement par quelques centaines de locaux (qui en profite pour lancer des "Michel, Michel" pour Platini), il repart déposer la coupe en coulisse. Début des festivités, musique, tiphos côté Benfica ! Coup d'envoi !
Intensité en tribune, côté terrain c'est pareil. Rakitic fait étalage de sa technique, Mbia ratisse au milieu. En 2ème mi-temps, tout repart tambour battant. Benfica tente de marquer en fin de match. Les Espagnols tiennent bon, portés par leur public magique. Prolongations, les crampes pour Bacca, l'entrée de Gameiro...
Tirs au but, Le gardien Sévillan est héroïque. Kévin Gameiro marque le péno victorieux. Délire dans la Curva ! Certains pleurs, de joie ou de tristesse. Un fumi est lancé en tribune Portugaise, et un départ de feu est stoppé net par la sécurité. Haie d'honneur pour les perdants, remise du trophée. Moment de bonheur, et frisson pour ma part.
Il est temps de rentrer en tram. 25 minutes pour rejoindre le centre ville.
Quelle soirée !