Aulas : "Je vais m'occuper du naming"
INTERVIEW - Jean-Michel Aulas, président de l'Olympique lyonnais (OL), va consacrer l'année 2014 à trouver un sponsor pour le nom du Stade des Lumières.
Jean-Michel Aulas défend son stade. (REUTERS)
Craignez-vous de nouveaux retards ?
Non. Il reste un ou deux recours, qui concernent la déviation du tramway, mais qui n'auront pas de conséquences. Il y a également un recours en cassation pour le permis de construire. Une fois jugé, ce sera terminé. Je ne suis pas préoccupé. On est même en avance. Fin janvier 2016, c'est la date à partir de laquelle Vinci nous devra des pénalités si le stade n'est pas livré. Mais je pense que ce sera prêt fin 2015, six mois avant l'Euro. On est bien même si, financièrement, cela aurait été mieux à l'été 2015.
Est-il vrai que le Qatar s'intéresse au naming ?
Une délégation du Qatar ainsi que des Russes viennent bientôt nous voir, mais ce n'est pas pour le naming. Ils s'intéressent à la construction et à la fonctionnalité du stade dans l'optique des Coupe du monde qu'ils vont organiser. Quoi qu'il en soit, on doit trouver un partenaire pour donner son nom au stade avant fin 2015. Tant qu'on n'avait pas les financements, c'était compliqué. On a édité des brochures et lancé des contacts en France et à l'international il y a deux mois. Les entreprises étrangères sont davantage habituées au naming que chez nous. Je vais m'en occuper activement en 2014.
En attendant votre stade, le nouveau Vélodrome sera-t-il le plus beau ?
Aux yeux des Marseillais, sans doute… Aux yeux de l'UEFA et de la Fifa, le nôtre est un stade de catégorie Élite, capable d'accueillir des grandes finales. L'esthétique, c'est une chose. La fonctionnalité en est une autre.
sgrlance a écrit:Marshall_ a écrit:sgrlance a écrit:C'est l'assemblée générale des actionnaires du club.Ils ont parlé du naming:
http://www.foot01.com/equipe/ol/aulas-annonce-que-le-qatar-pourrait-debarquer-a-l-ol,130669
info foot01.com, reprise mot pour mot par foot-mercato, autant dire les sites internet les plus fiables qui soient
L'info vient des journalistes qui ont assistés à l'assemblée générale. Eux ne font que relayer.
TopGone a écrit:Aulas : "Je vais m'occuper du naming"
INTERVIEW - Jean-Michel Aulas, président de l'Olympique lyonnais (OL), va consacrer l'année 2014 à trouver un sponsor pour le nom du Stade des Lumières.
Jean-Michel Aulas défend son stade. (REUTERS)
Est-il vrai que le Qatar s'intéresse au naming ?
Une délégation du Qatar ainsi que des Russes viennent bientôt nous voir, mais ce n'est pas pour le naming. Ils s'intéressent à la construction et à la fonctionnalité du stade dans l'optique des Coupe du monde qu'ils vont organiser.
source : http://www.lejdd.fr/Sport/Football/Aulas-Je-vais-m-occuper-du-naming-644067
TopGone a écrit:Aulas : "Je vais m'occuper du naming"
INTERVIEW - Jean-Michel Aulas, président de l'Olympique lyonnais (OL), va consacrer l'année 2014 à trouver un sponsor pour le nom du Stade des Lumières.
Jean-Michel Aulas défend son stade. (REUTERS)
Craignez-vous de nouveaux retards ?
Non. Il reste un ou deux recours, qui concernent la déviation du tramway, mais qui n'auront pas de conséquences. Il y a également un recours en cassation pour le permis de construire. Une fois jugé, ce sera terminé. Je ne suis pas préoccupé. On est même en avance. Fin janvier 2016, c'est la date à partir de laquelle Vinci nous devra des pénalités si le stade n'est pas livré. Mais je pense que ce sera prêt fin 2015, six mois avant l'Euro. On est bien même si, financièrement, cela aurait été mieux à l'été 2015.
Est-il vrai que le Qatar s'intéresse au naming ?
Une délégation du Qatar ainsi que des Russes viennent bientôt nous voir, mais ce n'est pas pour le naming. Ils s'intéressent à la construction et à la fonctionnalité du stade dans l'optique des Coupe du monde qu'ils vont organiser. Quoi qu'il en soit, on doit trouver un partenaire pour donner son nom au stade avant fin 2015. Tant qu'on n'avait pas les financements, c'était compliqué. On a édité des brochures et lancé des contacts en France et à l'international il y a deux mois. Les entreprises étrangères sont davantage habituées au naming que chez nous. Je vais m'en occuper activement en 2014.
En attendant votre stade, le nouveau Vélodrome sera-t-il le plus beau ?
Aux yeux des Marseillais, sans doute… Aux yeux de l'UEFA et de la Fifa, le nôtre est un stade de catégorie Élite, capable d'accueillir des grandes finales. L'esthétique, c'est une chose. La fonctionnalité en est une autre.
source : http://www.lejdd.fr/Sport/Football/Aulas-Je-vais-m-occuper-du-naming-644067
RemyOu a écrit:Mr Aulas sait que le vélodrome sera catégories élite aussi ? ^^ en tout cas j'ai hâte de le voir aussi ce nouveau stade a Lyon il sera magnifique aussi ! vivement l'euro 2016 que l'on voit tout cela
Myrelingues a écrit:RemyOu a écrit:Mr Aulas sait que le vélodrome sera catégories élite aussi ? ^^ en tout cas j'ai hâte de le voir aussi ce nouveau stade a Lyon il sera magnifique aussi ! vivement l'euro 2016 que l'on voit tout cela
A tes yeux, sans doute...
figoress a écrit:Quand on voit les sièges du Vél, j'ai du mal à comprendre comment il peut être élite.
phil76 a écrit:figoress a écrit:Quand on voit les sièges du Vél, j'ai du mal à comprendre comment il peut être élite.
Tu les as déjà vus autrement qu'en photo les sièges du vél' ?
Ludakrys_972 a écrit:Et de 10 grues par contre, il est bien prévu 11 grues ? Elle sera placée où cette 11ème grue ? Car sa m'a l'air un peu blindé question emplacement...
A Lyon, le Stade des Lumières sort du brouillard
REPORTAGE - Prévu pour janvier 2016, le Stade des Lumières, future enceinte de l'Olympique lyonnais, prend forme. À l'intérieur et autour, la vie s'organise.
L'idée d'un OL Land a germé il y a neuf ans dans l'esprit de Jean-Michel Aulas, il en reste encore deux avant qu'elle ne prenne vie. En attendant, Lyon est en plein dedans. Le très ambitieux, mais aussi très controversé, Stade des Lumières sort de terre. Reportage à Décines, dix kilomètres à l'est du centre de Lyon, sur le gigantesque chantier, auprès du voisinage et dans les bois.
Gros Å“uvre et coin spa
C'est encore un peu abstrait, mais ça prend déjà forme. Des dizaines de colonnes constituent la première ossature de l'enceinte. Des énormes blocs de béton commencent à former des pièces (salle de presse, auditorium, etc.). Et même, encore perdu au milieu du gros œuvre, le coin spa du futur vestiaire de l'OL avec deux bassins creusés et bétonnés. Un mois après la pose de la première pierre, le 12 novembre, les travaux avancent à belle allure sur les 44 hectares du site de Décines, où l'OL a décidé en 2007 d'implanter son grand stade. Ils avaient démarré début août une fois le financement bouclé (405 millions d'euros). Entre les déboires juridiques et les difficultés à finaliser le montage, le dossier, éminemment politique, a pris six ans de retard.
Le Stade des Lumières doit accueillir l'Euro 2016 et sa livraison est prévue en janvier de la même année. Cela ne laisse guère de marge pour les aléas et l'improvisation. Cette semaine, la purée de pois qui a nappé l'agglomération rhodanienne n'a pas facilité le travail. Les neuf grues déjà montées — deux autres vont l'être- ont fonctionné avec parcimonie. À 55 mètres au-dessus du sol, le conducteur n'y voit plus rien. "Rarement vu un tel brouillard", souffle le responsable de la sécurité de Vinci, constructeur de l'enceinte. Sur le chantier, 550 personnes dont 150 dans les bureaux. Ils seront 1.000 quand l'activité tournera à plein. "C'est une mini-ville", sourit Eric Mérand, le directeur de la construction, qui précise que 70 % des entreprises sont de la région.
"Si c'est pour y mettre des chèvres…"
En face de l'entrée principale du chantier, un lotissement. De nombreux résidents sont adhérents à l'association "Carton rouge", une des forces d'opposition à OL Land. Ils dénoncent la gabegie, le coût écologique et le déficit démocratique. "La majorité est remontée, dit un habitant. Personnellement, si c'est la même ambiance qu'à Gerland, ça ne me dérange pas." Chez certains, la colère se mêle à la résignation. Les plus farouches espèrent encore. Il reste douze recours juridiques. Les municipales de mars s'annoncent serrées.
Dans une impasse qui longe le futur centre d'entraînement, un agent immobilier prospecte. Selon lui, le quartier devrait prendre de la valeur. Les vendeurs sont rares. "Certains m'ont expliqué qu'ils étaient contents de pouvoir assister aux entraînements. Les sentiments sont partagés d'un endroit à l'autre", raconte-t-il. Pierre Fréchet, pharmacien, estime que le projet est porteur pour la ville, pas forcément pour les affaires : "Je suis curieux en tant que supporter, mais inquiet pour mon activité commerciale."
Yacine, la trentaine, est un habitué de Gerland. Lui et "les jeunes" qu'il côtoie se réjouissent de la proximité du grand stade, mais il prévient : "Si c'est pour y mettre une équipe de chèvres, ça ne vaut pas le coup !" Vladimir Da Silva, directeur d'une société spécialisée en immobilier commercial, s'étrangle : la maison qu'il a achetée il y a deux ans va se retrouver à côté d'une voie d'accès au stade. Elle a déjà subi une décote de 20 %, assure-t-il. Son voisin, Philippe Layat, est le dernier agriculteur à résister. Il a le verbe fleuri. Il a ses raisons : le Grand Lyon lui exproprie neuf hectares à un euro le mètre carré pour faire passer une route au milieu de sa propriété.
Des cabanes dans les arbres
Au nord du chantier, sur des friches longeant le parking d'un Aldi, trois abris de fortunes. C'est une des deux "zones à défendre" occupées par une petite poignée de jeunes altermondialistes. L'autre se situe sur une butte boisée au sud de Décines, au bout d'un chemin boueux. À force d'expulsions et d'interdictions de séjour, la résistance faiblit. Il reste une demi-douzaine de cabanes rongées par l'humidité et le froid. Chaque matin, un agent municipal vient contrôler qu'il ne s'en construit pas d'autres.
Sous une bâche, quatre "Fils et filles de Butte" et leurs deux chiens se réchauffent auprès d'un feu. Ici, les quelques sympathisants passent, partent et se retrouvent "comme à Notre-Dame-des-Landes". L'accueil est amical. Leur combat, à la marge de la société, dépasse largement le grand stade. "On ne peut pas s'arrêter de lutter, expliquent-ils. Il faut au moins laisser la trace qu'on n'a pas laissé faire ça." Leurs moyens d'action restent toutefois limités. Ils sont de plus en plus isolés. Et de nouveau expulsables d'ici au 30 décembre.
Solen Cherrier (envoyée spéciale à Lyon) - Le Journal du Dimanche
dimanche 15 décembre 2013
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