Fernand Duchaussoy a donné mercredi quelques motifs d'espoir aux recalés de la liste pour l'Euro 2016. Saint-Etienne et Toulouse, inscrits comme stades de réserve vendredi dernier par le conseil fédéral, sauront le 17 juin, à l'issue d'une nouvelle réunion, si le recours gracieux formulé par leurs maires (PS) respectifs, MM Vincent et Cohen, a été entendu. Le président de la Fédération s'est employé à ne pas fermer la porte aux déçus, expliquant qu'il évoquerait le sujet d'ici là avec Michel Platini, président de l'UEFA. «Il pourrait y avoir dix stades, onze stades», a-t-il dit. «Ce n'est pas à nous de le fixer mais à l'UEFA.»
Le président de la 3F a également pris soin de rappeler que des stades encore à l'état de projet pourraient ne pas voir le jour d'ici à la date limite de juin 2014 fixée par l'instance européenne. «Regardez Lille. Le stade a été construit en douze ans. Il va y avoir des recours et des projets pourraient ne pas se faire», a-t-il remarqué, évoquant notamment le cas du Grand Stade de Lyon. «Etre stade de réserve ne veut pas dire qu'à l'arrivée on ne sera pas organisateur.»
Précisions sur les critères de choix
Sur quels critères le conseil fédéral s'est-il basé pour choisir les neuf stades "titulaires" ? A cette question, soulevée avec insistance par les recalés stéphanois et toulousain, Fernand Duchaussoy a apporté quelques éclaircissements. Il a expliqué que le dossier de Saint-Etienne avait été selon lui moins bien «préparé» que celui de Lens avec qui il est supposé avoir été en rivalité au conseil fédéral. Quant à Toulouse, ses partisans ont, selon lui, été écartés pour avoir laissé entendre qu'ils ne réaliseraient les travaux d'amélioration du stade que s'ils obtenaient des matches de l'Euro, ce que les votants n'ont pas apprécié. -Rédaction (avec AFP)
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