Le RC Lens change de peau et de dimension - 18/07Lens a officialisé ce jeudi le retour aux affaires de Gervais Martel, qui reprend les commandes du club artésien, aux côtés du milliardaire azéri Hafiz Mamadov.
L’emblématique président du RCL affirme avoir tourné la page de ses erreurs passées et entend bien ramener rapidement le Racing au premier plan.
En toute humilité.
Gervais Martel assis à la table de conférence de la Gaillette, une batterie de micros tendus vers ses lèvres et les yeux plongés dans ceux des médias lui faisant face.
Plus d’un an après son départ forcé de la présidence du Racing Club de Lens, l’emblématique figure nordiste est revenu aux affaires.
Sans nostalgie.
« Je ne regarde pas dans le rétro, a rapidement lâché l’intéressé.
Je ne viens pas pour dire que Gervais Martel revient mais pour mettre en place un nouveau projet, écrire une nouvelle histoire pour le club. »
Cette nouvelle histoire, Martel l’a entérinée officiellement ce jeudi.
Le voilà , comme convenu, de nouveau à la tête du RC Lens, qu’il partagera avec le milliardaire azéri Hafiz Mamadov. « 60 % de la nouvelle holding pour Mamadov, 40 pour moi », détaille Martel. « On est parti dans la durée avec lui. Hafiz n'a qu'une envie : développer la formation des jeunes azéris.
Il va nous aider pour l'équipe première et nous, nous lui apportons notre compétence en matière de formation », poursuit celui qui affirme avoir retenu les leçons du passé. « Gervais Martel qui règle tout, c'est désormais terminé. Je suis persuadé que je me suis entouré de gens compétents. » Comme Jocelyn Blanchard en directeur sportif, Didier Roudet et Xavier Thuilot comme directeurs généraux.
Et surtout, Antoine Kombouaré comme « chef de meute » de l’équipe première.
Martel : « Lens ne sera pas Paris ou Monaco »Finis les annonces de plans quinquennaux, de présence régulière en Ligue des champions et de succès en coupes. Lens aspire à un retour en Ligue 1 mais sans autre projet pour le moment.
« Je crève de faim de voir ce club revenir à un niveau sportif qui doit être le sien.
On ne va pas jouer la Ligue des champions dans trois ans mais j'ai vraiment envie que l'on sorte de cette mauvaise spirale, insiste Martel.
Lens ne sera pas Paris ou Monaco. »
Avec 17 millions de fonds propres, « pas de limitation sur les transferts » (dixit Martel) mais une masse salariale plafonnée à 7 millions d’euros, le Racing ne pourra pas faire de folies. « Cela m'embête mais je sais où je mets les pieds, confie Antoine Kombouaré. Je sais que le président fera tout son possible pour avoir une belle équipe. » Avec les arrivées programmées d’Ahmed Kantari et de Danijel Ljuboja – « ils passent la visite médicale (Martel) -, celles entérinées de Loic Landre et de l’attaquant argentin Pablo Chavarria, et celle très attendue du champion du monde des moins de 20 ans Alphonse Areola, bien connu de Kombouaré, le Kanak devrait avoir de quoi faire. « Mon premier objectif était d'aller en Angleterre mais Lens n'est pas un choix par défaut, explique l’ancien coach du PSG. Le projet me plait. Lens est un grand club et j'ai envie qu'il redevienne un très grand club. »
Devant le nombre important de médias présents ce jeudi – une trentaine, chiffre qui n’avait plus été recensé depuis un moment – c’était presque déjà le cas…
http://www.bfmtv.com/sport/rc-lens-chan ... 62506.html