Il ne faut pas comparer entre la France et l'Espagne.
En Espagne, il n'y a pas de gendarme comme DNCG. Et de deux, il y a la culture de la corruption chez les Espagnols !
D'aillerus il n'y a pas qu'au foot, il y en a aussi en handball
Les PPP, c’est du sport !
Alors que la construction du futur stade avance, un colloque pointe les risques liés à son mode de financement, le partenariat public privé.
Le futur stade de Bordeaux, dans le quartier du Lac, sort peu à peu de terre. Sa particularité ne tient pas seulement à son architecture, signée Herzog et de Meuron : un édifice tout blanc, un bol carré porté par une forêt de poteaux. Elle réside aussi dans le mode de construction. Il tient en trois lettres : PPP. Ce qui veut dire partenariat public privé. C’est le contrat à la mode, dont usent - et parfois abusent, selon ses détracteurs - les collectivités locales. Il consiste à confier la construction du stade, équipement public, à un groupe privé (le tandem Fayat-Vinci), qui l’exploitera pendant trente ans, en échange d’un loyer versé par la Ville (3,8 millions d’euros par an).
Fuite en avant
Depuis une dizaine d’années, les PPP se développent à grande vitesse. Dans un contexte de raréfaction des ressources financières, ils permettent aux collectivités de continuer à investir. La vogue de ce type de contrat est telle que certains s’en inquiètent et comparent les PPP à une forme de fuite en avant. À Bordeaux, les PPP sont étudiés à la loupe, via une chaire universitaire qui leur est entièrement dédiée (1).
Il y a quelques semaines, la chaire s’est intéressée aux PPP appliqués aux équipements sportifs, dont le futur stade de Bordeaux est un exemple parmi d’autres. Le moins que l’on puisse dire après que les difficultés de plusieurs villes ont été présentées, c’est que les PPP dans le sport, c’est pour le moins sportif. En tout cas risqué.
Maître de conférence à Sciences Po Bordeaux, Jean-Christophe Lapouble a rappelé que : « Un stade, c’est 20 à 25 jours d’occupation par an. En dehors, on en fait quoi ? On fait un stade pour un club qui l’utilisera 20 à 25 jours par an, et qui ne devra pas avoir d’ennuis sportifs pendant trente ans. Ce n’est pas comme une piscine qui va servir tous les jours. Le PPP est un peu une mode où le risque est sous-évalué. En 2008, la Cour de comptes avait souligné que les recettes des grands équipements sportifs sont toujours aléatoires. Surtout qu’en France, la plupart des clubs de foot sont déficitaires. Le risque financier d’un PPP n’est pas négligeable. »
Comptes plombés
Professeur de droit public à l’université de Barcelone, Marta Franch a détaillé cette notion de risque. Son exemple : la ligne 9 du métro de Barcelone. Un chantier lancé en 2003 et qui est aujourd’hui à l’arrêt à cause d’un incident de PPP. L’État a imposé que l’investissement confié à un groupe privé figure dans le budget municipal. Soit plusieurs milliards qui ont plombé les comptes de la commune, entraînant l’arrêt brutal du chantier.
Autre exemple débattu ce jour-là : le MMArena, le nouveau stade de football du Mans. Une enceinte construite selon un contrat proche du PPP, par un groupe privé à qui le club devait verser un loyer. Las, le club a connu des déboires sportifs, donc aussi financiers.
Rétrogradé à l’échelon amateur, il se trouve dans l’incapacité de verser son loyer annuel. C’est la commune du Mans qui a dû se substituer, mettant ses propres finances en danger. Et le stade MMArena, flambant neuf, est aujourd’hui sans équipe.
Pour Matthieu Rouveyre, élu socialiste à Bordeaux et au Conseil général, auteur d’un recours contre le projet de nouveau stade, le risque du PPP est triple : « Il intervient tout d’abord au niveau du rapport préalable, qui est fantaisiste. Ensuite, au niveau de la procédure, qui est opaque. Il y a un moment précis de la procédure où l’opposition n’est plus représentée, il n’y a pas de transparence. Enfin, on retrouve le risque lors de l’exécution du contrat, si jamais le club est défaillant. On nous parle d’une lettre d’intention de M6 en cas de défaillance des Girondins, mais ce n’est pas une vraie garantie. »
Il ne faut pas déduire de ces échanges que la chaire PPP de l’université de Bordeaux est un repaire d’opposants à ce type de formule juridique. Mais au moment où les collectivités éprouvent une attirance parfois irrépressible, elle pointe la loupe sur les risques encourus.
Des exemples positifs
Elle sait aussi donner la parole aux exemples positifs. Par exemple celui d’Alain Lapierre, un opérateur privé qui voit dans les PPP et l’appel au privé en général, une manière de venir à bout de l’indigence de certaines communes en matières d’équipements de sport pour tous. À Givors dans le Rhône, le poids lourd de l’équipement commercial Klépierre étudie la création d’un multiplexe sportif calqué sur le modèle des multiplexes qui ont sauvé la fréquentation des cinémas. « Dans une commune gérée par le Parti communiste, c’est un projet 100 % privé. Un investissement de 150 millions d’euros, une salle de sport ouverte sept jours sur sept, accessible à tous : les clubs, les particuliers, la collectivité. Klépierre a compris ce nouvel écosystème dans lequel les trois sphères associative, privée et publique font alliance. »
(1) Chaire montée en 2010 par Fondation université de Bordeaux, Sciences Po et GDF-Suez : « Les contrats de partenariat public privé : enjeux contemporains et défis pour l’avenir ».
hate88 a écrit:C'est l'histoire du PPP qu'il faut reprendre et je suis de ceux qui considèrent le PPP comme une hérésie alors qui tu va sans doute estimer qu'ils sont nécessaires. Jamais je ne jugerai nécessaire que le collectivité publique, c'est a dire nous, prenne en charge des risques privés et que le privé lui ramasse les bénéfices. C'est une conception tres néolibérale de concevoir l'intervention du public dans l’économie et ce modèle et très loin d’Être efficace d'un point de vue social et même d'un point de vue Economique pour les collectivités. Tout brader au privé sous prétexte que ça rapporte de l'argent au public c'est un politique du renoncement. Ca singifie que le public renonce complètement aux activités qui génère de l'argent et se contente des activités déficitaire ou de prendre en charge les risques commerciaux pour améliorer les bénéfices du privé. Donc non a une large échelle cette politique n'est pas bénéfique pour la collectivité.
Marine&Blanc a écrit:Ouai, c'est un scandale que la communauté autonome finance tous les clubs de la région (conflits d’intérêt non?) surtout quand on sait que la communauté autonome de Valence est une des plus endettés d'Espagne), quand on sait que les clubs espagnols doivent au fisc environ 750M€ au fisc.
jul17 a écrit:hate88 a écrit:C'est l'histoire du PPP qu'il faut reprendre et je suis de ceux qui considèrent le PPP comme une hérésie alors qui tu va sans doute estimer qu'ils sont nécessaires. Jamais je ne jugerai nécessaire que le collectivité publique, c'est a dire nous, prenne en charge des risques privés et que le privé lui ramasse les bénéfices. C'est une conception tres néolibérale de concevoir l'intervention du public dans l’économie et ce modèle et très loin d’Être efficace d'un point de vue social et même d'un point de vue Economique pour les collectivités. Tout brader au privé sous prétexte que ça rapporte de l'argent au public c'est un politique du renoncement. Ca singifie que le public renonce complètement aux activités qui génère de l'argent et se contente des activités déficitaire ou de prendre en charge les risques commerciaux pour améliorer les bénéfices du privé. Donc non a une large échelle cette politique n'est pas bénéfique pour la collectivité.
En quoi un stade municipal est-il un risque privé? J'ai du mal à comprendre cet argument que tu n'es pas le seul à reprendre. Ce nouveau stade va être utilisé par le FCGB (en gros 25 fois dans la saison) d'accord mais ce ne sera pas le seul à l'utiliser. Le public (mairie de Bordeaux) a commandé ce stade et en sera propriétaire dans 30 ans, n'est ce pas normal qu'il participe au financement d'un bien qui lui appartiendra?
Les premiers gradins début août !
Le site 20minutes consacre un article sur la construction du stade à Bordeaux Lac. Le chantier concernant le nouveau stade des Girondins avance dans les délais envisagés. Marc Guerpin, le directeur du chantier assure qu’ "on sera dans les clous pour Avril 2015".
Il nous explique que le terrain qui était très marécageux a été traité et assaini : «Le sol était comme prévu très mauvais. Donc les traitements de ce sol qui était très marécageux et qui comportait des matériaux de déconstruction dans son sous-sol nous ont permis de l’assainir. On a bien fait de prendre ces mesures qui se sont révélées très opérantes. »
Les premiers gradins seront commencés début Août et la structure en béton sera terminée fin septembre pour laisser place à la structure métallique : «On sort de terre, évidemment ce n’est pas encore visible de loin, concède le directeur de projet. Les choses vont commencer à devenir spectaculaire cet été et surtout à l’automne et l’idée du volume global on l’aura à la fin de cette année. Là , on se rendra compte de la dimension du nouveau stade de Bordeaux.»
Même constat pour Dominique Fondacci, le président de Stade Bordeaux Atlantique : «Ça avance très bien. La machine s’est mise en route et ne s’arrêtera plus jusqu’à l’inauguration. On peut se féliciter de la bonne tenue de ce chantier.
Le public pourra bientôt approcher le site du nouveau stade, on apprend qu’un espace va être crée afin de permettre aux visiteurs de voir la maquette du grand stade, de voir l’avancer des travaux et d’avoir des détails concernant les techniques de construction. Cet espace verra le jour si tout va bien à l’automne et les visites du chantier devrait être organisées à partir de Novembre.
«Le club des Girondins de Bordeaux va bientôt entrer dans le stade, même pendant les travaux, pour ajouter la dimension évènementielle, explique Dominique Fondacci. Il faut que ce stade fasse rapidement rêver le public qui doit se l’approprier.»
«A l’automne, on se rendra compte de la dimension du nouveau stade de Bordeaux»
Créé le 02/07/2013 à 12h49 -- Mis à jour le 02/07/2013 à 13h08
Le nouveau stade de Bordeaux devrait être inauguré en juillet 2015. S. ORTOLA / 20 MINUTES
URBANISME – Le chantier de la future enceinte des Girondins, débuté il y a plus de six mois, avance au rythme espéré et devrait pouvoir être visité par le grand public à l’automne…
«On sera dans les clous pour avril 2015.» Marc Guerpin l’assure. Le directeur de projet du nouveau stade de Bordeaux a fait le point, ce mardi, sur l’avancée des travaux, débutés il y a plus de six mois. Deux mois et demi après la pose de la première pierre, le chantier avance au rythme espéré. Le terrain a été traité et assaini et a pu accueillir les 945 pieux en profondeur chargés de l’assise de l’enceinte. «Le sol était comme prévu très mauvais, explique Marc Guerpin. Donc les traitements de ce sol qui était très marécageux et qui comportait des matériaux de déconstruction dans son sous-sol nous ont permis de l’assainir. On a bien fait de prendre ces mesures qui se sont révélées très opérantes.»
Si à l’œil, on ne devine pas encore qu’un grand stade verra le jour en face du vélodrome de Bordeaux, la présence des six grues, d’un pont roulant et d’une centrale à béton monopolisent l’attention. Point positif, l’immensité du chantier (41 000 m3 de béton, 200 compagnons déployés, 11 000 tonnes de charpente métallique…) ne gêne pas l’activité des entreprises voisines et du parc des expositions. Des aires de dégagement ont été en effet prévus pour les camions afin d’éviter de saturer la circulation dans un secteur déjà bien encombré.
Les premiers gradins seront installés début août
La partie basse du stade étant quasiment bouclée, les premières élévations vont bientôt voir le jour. Fin septembre, la structure en béton sera terminée et cédera sa place à la mise en œuvre de la structure métallique. «On sort de terre, évidemment ce n’est pas encore visible de loin, concède le directeur de projet. Les choses vont commencer à devenir spectaculaire cet été et surtout à l’automne et l’idée du volume global on l’aura à la fin de cette année. Là , on se rendra compte de la dimension du nouveau stade de Bordeaux.»
Les gradins, qui sont conçus dans l’enceinte du chantier pour des raisons pratiques et de gains de temps, commenceront à être installés début août (à la fin du mois de septembre, la moitié des 24 kilomètres de gradins nécessaires seront d’ailleurs déjà fabriqués). Le rythme rapide de la construction devrait donc permettre de voir rapidement monter les premières tribunes. «Ca avance très bien, s’enthousiasme, Dominique Fondacci, le président de Stade Bordeaux Atlantique. La machine s’est mise en route et ne s’arrêtera plus jusqu’à l’inauguration. On peut se féliciter de la bonne tenue de ce chantier.»
Le grand public pourra visiter le chantier cet automne
Bonne nouvelle pour le public, le stade va bientôt lui être accessible. Dans le même temps où les tribunes s’élèveront, un espace va être crée afin de permettre au grand public de voir la maquette, de se renseigner sur la tenue des travaux et d’avoir des éléments explicatifs concernant les techniques de construction. A priori, ce bâtiment d’accueil verra le jour en septembre et des visites du chantier devraient être organisées à partir du mois de novembre. «Le club des Girondins de Bordeaux va bientôt entrer dans le stade, même pendant les travaux, pour ajouter la dimension évènementielle, explique Dominique Fondacci. Il faut que ce stade fasse rapidement rêver le public qui doit se l’approprier.»
Marc NOUAUX
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