langevert42 a écrit:La competitivite n oblige pas toutes les derives auxquelles on peut assister.
Pour moi les dérives, elles sont celles qui n'engage plus que les clubs du style PSG ou Manchester United. La seule chose qui nous reste de sportif dans ce monde de l'argent, c'est la compétition. Or il se trouve que certains clubs faussent la concurrence en demandant l'aide aux banques ou à de riches mécènes. Tout les "passionnés" de football s'exaltent devant de telles écuries au palmarès si glorieux. Mais à qui le doivent elles? Ni le sport, ni la compétition. Juste l'argent tombé du ciel. Le Real de Madrid est l'exemple qui me fascine le plus. Je rappel qu'il est le club au palmarès le plus prestigieux d'Europe, si ce n'est pour dire du monde. Le club doit ses premiers coupes de champion's league à l'argent investit par le dictateur Franco qui utilisait le club pour sa propagande. Aujourd'hui, on l' a complètement oublié. On justifie la grandeur du Real par sa supériorité, alors qu'elle doit son lancement à Franco et son entretien actuel aux banques. Le vrai mérite pour moi, c'est un club capable de se construire lui même. Non seulement cela laisse la possibilité à tous les clubs de se rivalisé équitablement, et en plus le travail accomplit en cas de victoire est beaucoup plus valorisant, juste, légitime et honnête. C'est justement ça que l'on appel le Financial Fair Play ("capacité d'un club à dégager par lui même ses propres besoins financier"). Après que tu payes 5 ou 10 millions un joueur, cela ne pose plus de problème. Chaque club est libre d'investir l'argent qu'il a gagné où il veut et à qui il veut. Cela fait parti de sa stratégie et de la compétition entre les clubs. A partir de là , il n'y a plus de dérive pour moi. En tout cas, moins que les parachutes dorés de certains patrons Français.
langevert42 a écrit:Arsenal ne rivalise pas avec le richissime chelsea.
Ton exemple est juste mais il n'est pas absolu. La dernière C1 a été remporté par le Bayern. C'est le modèle n°1 incontestable d'un club performant et fair play. On peut aussi cité Dortmund, incroyable finaliste. Donc ces modèles marchent... Arsenal emprunte le même chemin, mais ils ont toujours une dette à rembourser (plus de 800 millions d'euro. Ils sont certainement mieux parti que le Manchester United pour rembourser leur dette, mais il va falloir attendre encore un peu pour voir les premiers résultats sportifs dignes de leur ambition.
langevert42 a écrit: Le fair play financier ca aussi c est une belle fumisterie.
Ce n'est pas une fumisterie. C'est un projet très vertueux auxquelles beaucoup de club y croient (en particulier Aulas, Arsenal, bayern, Dortmund, et certainement tous les autres clubs des "petits championnat"...) Le problème, c'est que les clubs les plus puissants qui font toutes les part d'audience de l'UEFA exercent une pression forte sur l'UEFA pour éviter de telles mesures. Cela les remettrait dans la concurrence de tous les clubs d'Europe et ils perdraient de leur "immortalité".
Tout projet est difficile! Chacun voudrait défendre ses intérêts. La seule question que tu peux te poser, c'est si tu es en accord ou contre la mesure de Platini. Tout bon joueur ne pourrait être que favorable, donc au lieu de dénigrer le FFP, autant soutenir l'UEFA dans sa démarche pour faire contre poids à quelles grosses écuries qui ne veulent rien lâcher.
langevert42 a écrit:Or quand je vois le boulot qu abat dortmund, leur stade leur public, l identite du club.
Pour reprendre l'exemple du PSG, quand on vend son clubs à un mécène qui utilise ton image comme une vitrine publicitaire moyennant de l'argent, ça c'est une perte d'identité. Le modèle économique de dortmund est strictement le même que celui de Bayern. La conception architectural du stade n'est qu'un détail (discutable, certes, mais qui est dérisoire dans les propos). Les supporter du Bayern sont moins fervent qu'à Dortmund, comme ils le sont moins à Porto qu'à Benfica, qu'à Lyon et à Saint Etienne, ou à la Juventus qu' au FC Torino. Mais cela est indépendant des mesures économiques qui s'imposent aujourd'hui aux clubs d'europe. En gros, je n'y vois pas de différences fondamentales entre Dortmund et le Bayern qui permettraient d'être justifier par l'architecture du stade, l'identité du club ou l'engouement des supporters.
« La destinée des nations dépend de la manière dont elles se nourrissent. »
_ Anthelme Brillat-Savarin, Physiologie du goût