Pourquoi pas des travaux comme a dresde en commencant par une tribune simple sans toit ... (faisable en 3-4 mois pendant l'été)....
avant
Travaux
après
Le stade du Dijon FCO est-il adapté à la Ligue 1 ?
La possible montée du DFCO en Ligue 1 nécessite des travaux. Quel en sera le coût ? Quelles sont les exigences de la Ligue ? C’est ce que nous avons voulu savoir.
1934. C’est l’année de construction du stade Gaston-Gérard.
Aucune rénovation majeure n’avait été réalisée jusqu’en 2005. 16 098. C’est le nombre actuel de places, dont
12 898 assises couvertes. La ligue en demande 17 000. 21,7 millions d’euros. C’est ce qu’a coûté la construction des tribunes nord et sud du parc municipal des sports Gaston-Gérard.
«Cette montée, c’est un espoir », tranche Gérard Dupire, adjoint au maire de Dijon, lorsque l’on évoque, avec lui, le coût que représenterait le possible futur du DFCO parmi l’élite du football français. « En 2001, nous avions inscrit dans notre programme “aider le DFCO dans son projet d’accession en Ligue 1”. On ne peut pas faire les surpris lorsque l’éventualité s’approche », rappelle l’élu qui ajoute « même si en début de saison, nous ne nous attendions pas à cela ».
D’où cette interrogation : le stade actuel, qui propose 16 098 places, satisfait-il aux exigences de la Ligue 1 ? « La commission des stades et des équipements de la Ligue nous a contactés pour nous demander un certain nombre d’aménagements », confie Gérard Dupire.
Deux vestiaires de même taille
« Ils sont venus le 17 avril et le 9 mai. » Avec une vraie liste de courses comprenant une mise aux normes de la vidéosurveillance, un meilleur éclairage pour la diffusion des matches par Canal + (qui devrait être opérationnel le 15 octobre 2011), une aire de régie pour les medias, une capacité d’accueil modifiée (installation de 1 000, voire 1 300 places sur 4 ou 5 rangs devant la tribune ouest), l’abaissement des grillages et des aménagements sous tribune. « La Ligue souhaite aussi l’agrandissement du vestiaire des arbitres, un espace pour les délégués, l’agrandissement des vestiaires des joueurs visiteurs, du local antidopage, de l’infirmerie, mais aussi une salle de presse pouvant accueillir 50 journalistes, un bureau media manager, un car podium pour les interviews d’après-match, une salle pour les techniciens TV. Tous les matches seront retransmis », détaille Gérard Dupire.
« La Ligue est venue avec un cahier des charges, elle demande un certain nombre d’aménagements. Ses exigences sont d’autant plus importantes qu’elle ne paie pas. Il nous faut trouver un équilibre entre ce qu’elle demande, ce que l’on est capable de faire, ce qui correspond aux besoins du public et du club. Certaines de ces exigences concernent d’ailleurs la Ligue 2», précise l’élu. « Une partie de ces travaux pourra être réalisée en régie par les services de la Ville. Le montant du coût des travaux serait de 894 000 euros dont 594 000 euros inscrits au budget 2011 et le reste sur le prochain budget, même si tout est encore sujet à l’homologation du stade », insiste Gérard Dupire.
En attendant, avant de donner le moindre coup de marteau, il reste encore trois matches. Dont un, ce soir, face à Grenoble (lire notre reportage en pages sport). Allez Dijon !
DIJON FOOTBALL CO / FINANCES. LE PRIX DE L’ÉLITE
Jeudi 19 mai 2011 à 13:05 | Par Jérémie Demay
« On ne lâche rien », le slogan du DFCO inscrit partout, jusque sur le maillot des joueurs, va se vérifier sur le terrain, mais pas dans le budget des collectivités locales. En effet, si les footballeurs dijonnais grimpent en Ligue 1, tout le monde devra mettre la main à la poche.
Avec des « si », on met Dijon en cannette. Pourtant, le club n’a jamais été aussi proche de la Ligue 1. Si tel est le cas, infrastructures à revoir, salaires en augmentation, centre de formation, etc., le club n’aura plus le même visage. Mairie, communauté d’agglomération, conseil général et régional, chacun sait que ces aides devront être revues à la hausse, tout en restant dans leur domaine de compétence. À terme, tous ont bien compris une chose : un club en Ligue 1, c’est une notoriété nouvelle. Tous les week-ends, au minium, Dijon fera l’actualité et passera à la télévision. Loin des performances sportives, l’élite du football s’apparente à un petit monde où tous les personnages se tiennent par la barbichette en regardant leurs objectifs personnels. Ligue professionnelle et télévision : faire de l’argent… les collectivités souhaitant une vitrine pour leur territoire et leurs actions.
La plus grande partie des dépenses passera dans les aménagements du stade. Ainsi, la mairie alignera près de 900 000 euros pour donner un coup de jeune au parc des Sports. Lors des dernières saisons, deux tribunes (nord et sud) ont été construites. Coût de l’opération : 22 millions d’euros. Toutefois, il reste encore bien des travaux, dont la majorité ne sera pas visible par le public. Ainsi, les vestiaires seront à revoir. Actuellement, celui du DFCO est plus grand que celui des visiteurs. 75 m2 pour le premier, 52 m2 pour le second. La Ligue demande à ce qu’ils aient la même superficie. Le local des contrôles anti-dopage sera agrandi de 10 m2. Un local pour l’infirmerie sera créé, tout comme le bureau du délégué de la Ligue, et enfin les arbitres auront un vestiaire de 35 m2. Le reste des aménagements est à destination des médias, surtout télévisuel. La tribune de presse devra être en capacité d’accueillir au minimum 50 journalistes. La salle de presse, où se déroulent les interviews d’après-match, va se doter d’une tribune pour qu’entraîneurs et joueurs répondent à la presse. Une aire pour recevoir les cars régie des télés sera aménagée. La ligue impose un emplacement d’au moins 1 000 m2, le plus proche possible du stade, et sur terrain plat. Comme il est absolument nécessaire d’être aux petits soins pour la télé, un local de 100 m2 est prévu pour accueillir ses équipes. Coût total de ces modifications : 100 000 euros. Toutefois, il ne faut se méprendre, le local des délégués, des arbitres, pour le contrôle anti-dopage, et les vestiaires, doivent, de toute façon, être revus… que le DFCO monte ou non en Ligue 1.
Les impôts ne vont pas augmenter
Une autre grosse dépense là aussi, estimée à 100 000 euros, doit être réalisée, quel que soit l’avenir sportif du club dijonnais : la vidéosurveillance. En effet, la ville a déjà un dispositif, mais qui n’est plus adapté du fait du déménagement de la tribune des supporters visiteurs. Dans la configuration initiale, les visiteurs étaient placés à droite de la tribune d’honneur. Ensuite, quand la tribune nord a été inaugurée, ils ont été placés aussi à droite. Mais, le club, en concertation avec la mairie, va ériger une tribune tubulaire pouvant accueillir entre 450 et 500 spectateurs. Elle sera placée entre celles de l’ouest et du nord. Deux autres tribunes tubulaires de 732 places chacune seront installées de chaque côté de la tribune ouest. Coût total (étude de sol comprise) : 194 00 euros. Or, tous ces déménagements impliquent un redéploiement du système de surveillance. De plus, les normes ne sont pas les mêmes en L1 et en L2. En tout cas, tout devra être installé au plus tard, le 1er octobre 2011.
La plus grosse enveloppe budgétaire débloquée en cas d’accession en élite concerne l’éclairage du stade. Pour assurer une cohérence visuelle à son antenne, Canal+ impose, via la Ligue, un type d’éclairage bien spécifique. Il doit être porté à 2 500 lux, contre 1 200 aujourd’hui. La dépense étant trop élevée, dans un premier temps, et en accord avec la LFP, la puissance sera de 1 700 lux. Tout devra être mis en place avant le 15 octobre 2011. Ce seront cent projecteurs qui viendront se greffer sur les tribunes nord et sud. Le prix de l’opération est conséquent : 500 000 euros. La somme sera répartie sur deux exercices budgétaires. 200 000 euros seront inscrits au budget supplémentaire de 2011, et 300 000 euros iront sur le budget primitif de 2012. D’autres travaux seront effectués, comme la réalisation de toilettes…
Les travaux du tramway pas retardés
Pour la ville de Dijon, la somme totale n’est pas négligeable : 894 000 euros. Ils seront répartis sur les budgets de 2011 et 2012 (respectivement 594 000 et 300 000 euros). Heureusement la municipalité a une rentrée d’argent, puisque le stade est loué au DFCO. Actuellement le tarif avoisine les 300 000 euros par an. Gérard Dupire, adjoint aux sports à la mairie se veut rassurant : « Les impôts ne vont pas augmenter. » Une rumeur court les rues de la ville : avec la montée du DFCO en Ligue 1, les travaux du tramway seront retardés faute d’argent. « Son financement est déjà voté depuis longtemps » rétorque Gérard Dupire. La rénovation des deux dernières tribunes du stade (ouest et est) n’est pas encore programmée. Toutefois, le parc des Sports, dans la configuration prévue pour la prochaine saison, atteindra plus de 17 000 places.
À la région, la possible montée du club en Ligue 1 ravit tout le monde, et surtout Safia Otokoré, la vice-présidente. « On accompagne le centre de formation. C’est une chance pour une région comme la nôtre d’avoir deux clubs dans l’élite. Il y aura plus d’argent versé par les médias. » Le seul problème avec le sport est que la saison s’étale sur deux années civiles, et donc deux budgets. La région a la compétence de la formation : « Quand on voit les différentes polémiques autour de la formation des footballeurs, c’est vraiment bien que nous ayons deux centres dans la région. Le sport est un modèle où la diversité doit rester au centre des réflexions, à condition que cela adhère avec les valeurs que nous défendons » explique Safia Otokoré. L’élue voit aussi l’intérêt pour la Bourgogne : « Les médias vont beaucoup parler de la région entre l’AJ Auxerre et le DFCO. Cela fera une saine concurrence. » Le conseil général reste prudent. Catherine Louis est en charge des sports depuis les élections cantonales de mars dernier. « Pour l’instant, nous n’avons pris aucune décision. » Mercredi 11 mai, elle a organisé une réunion avec tous les clubs professionnels du département qui ont pu présenter leurs besoins. « Je n’ai donné aucun chiffre, la réflexion n’est pas arrêtée. Mais tous les budgets sont contraints. S’ils augmentent, la fiscalité fera pareil. Nous annoncerons notre décision mi-juin. »
Gnecchi rêve d’un « DFCO Land »
Le président du DFCO, Bernard Gnecchi, est ravi, mais un brin superstitieux. Sans refuser de parler de la prochaine saison, il évoque, du bout des lèvres, la possible montée. « Nous sommes prêts, cela fait des années que nous nous préparons » répond-t-il avec un grand sourire. « Nous proposerons des produits à nos partenaires adaptés à la Ligue 1 ». Traduction : les tarifs des loges et des publicités risquent d’augmenter. « Nous étofferons notre partie commerciale ». Mais ce qui réjouit le plus le président c’est sans nul doute le stade. En effet, depuis le début Bernard Gnecchi a un rêve : intégrer le parc des Sports dans le tissu urbain en y implantant des boutiques, des hôtels et des bureaux pour que l’endroit vive même en semaine. Or, si le DFCO monte en Ligue 1, ce projet pourra se concrétiser. Cela tombe bien, puisque le quartier est en plein renouveau : nouvel hôpital, nouveaux logements, arrivée du tramway, rénovation des Grésilles, et à proximité du stade, le campus. Bref, tous les éléments sont réunis pour que le parc des Sports ne soit pas qu’un simple stade, mais un centre-ville sur la colline de Montmuzard. Avant de s’imaginer en Ligue 1, le DFCO doit s’imposer à domicile face à Boulogne-sur-Mer. Le match se jouera à guichet fermé, et tout le département sera le douzième homme.
Football l Dijon en Ligue 1 : Les conséquences de la (presque) montée
Combien coûtera la montée du Dijon Football Côte-d'Or (DFCO) en Ligue 1 pour le contribuable dijonnais ? Quelles retombées économiques la ville peut-elle attendre d'un tel événement ? Quels travaux devront être réalisés ? A l'heure où la montée du DFCO ne pourrait être empêchée que par un incroyable coup de théâtre, dijOnscOpe détaille les conséquences de cet exploit sportif en compagnie de Gérard Dupire, adjoint aux Sports à la mairie de Dijon, François Perrault, directeur départemental de la sécurité publique en Côte-d'Or, et Patrick Laforêt, président de la Chambre de commerce et d'industrie de Côte-d'Or (CCI 21)...
894.000 euros de travaux... et une nouvelle tribune polémique
Vendredi 27 mai 2011, après son déplacement en terres angevines, le Dijon football Côte-d'Or (DFCO) ouvrira une page de son histoire dans l'élite du football français. Cette montée en Ligue 1 aura d'abord des conséquences purement footballistiques puisque le Parc des sports devra impérativement faire peau neuve afin de répondre aux exigences de la L1... "Le stade appartient à la ville de Dijon et est loué au club pour une utilisation exclusive. Il avait été pensé, avec la construction des tribunes Nord et Sud, dans la perspective d'une montée en L1 : beaucoup de travaux avaient donc déjà été engagés", introduit Gérard Dupire, adjoint aux Sports à la mairie de Dijon. Pour autant, la Ligue 1 a ses impératifs, qui demanderont aux collectivités un investissement de 894.000 euros.
Pour quoi faire ? Tout d'abord, de nouvelles salles pour les sportifs et les journalistes à hauteur de 100.000 euros, "ce qui ne présente pas de problème de délai puisque la dépense est réalisée sur des lignes budgétaires existantes aux Sports ou aux Travaux", selon Gérard Dupire. L'augmentation du parc de caméras de vidéosurveillance coûtera quant à elle 190.000 euros. "Le plus cher, pour nous, sera d'adapter l'éclairage du stade aux exigences des télévisions : tandis qu'Eurosport filme avec 1.200 lux, Canal + a besoin de 1.700 lux pour tourner... Coût total de l'opération : 500.000 euros", détaille Gérard Dupire. Sur le principe, le Grand Dijon a déjà donné son accord pour participer aux frais à hauteur de 100.000 euros, la Région pour 50.000 euros et le Département n'a pas encore formulé sa réponse. Voilà pour l'investissement. "En ce qui concerne le fonctionnement du DFCO pour la saison 2011-2012, le Grand Dijon ne modifiera pas sa subvention. Il reviendra au club de monter un budget, fort de nouveaux revenus : il percevra en effet plus de droits, aura des produits à vendre complètement différents, des partenaires nationaux...", souligne Gérard Dupire.
Seule ombre au tableau : la Ligue de football professionnel (LFP) demande également la construction de tribunes spéciales pour les supporters adverses, afin qu'ils soient isolés dans leur cheminement et ne croisent pas le public local - pour des raisons de sécurité. "La Ligue demande la construction d'une tribune tubullaire Nord-Ouest, qu'on ne veut pas faire", note Gérard Dupire. Et de préciser : "Leur proposition présente beaucoup de défauts. Tout d'abord, elle ne permettra d'accueillir que 450 personnes et cela ne suffira pas pour certains matchs, j'en suis sûr. Cela veut dire que nous devrons répartir des supporters ailleurs et c'est un risque. D'autre part, un très gros pylône d'éclairage va gêner la vue à cet endroit. Enfin, il nous faudrait la construire sur un support béton de 80 centimètres, ce qui représente un volume de travaux très important !". Pour la ville de Dijon, la solution serait plutôt de moduler une partie de la tribune Nord en fonction des matchs... "Lorient ne vient pas avec autant de monde que Marseille ou Paris !", remarque l'adjoint aux Sports. Outre cette tribune modulable jusqu'à 900 places, Gérard Dupire proposera également à la Ligue d'ajouter des tribunes basses aux deux extrémités de la tribune Ouest, ainsi que 1.600 places debout au Nord et 1.600 au Sud.
Un centre de formation "pour éviter que tous nos joueurs filent en Angleterre"
Que la ville ait un club de football au sein de l'élite sportive est positif. Y rester plusieurs années le serait encore davantage. "Cela passe par le lancement du centre de formation du DFCO", remarque Gérard Dupire. Et de continuer : "Ce projet aurait dû être mis en place depuis trois ans puisque c'est une obligation pour tous les clubs professionnels. Nous avons perdu du temps avec l'étude d'une implantation à Chenôve et aujourd'hui, le mouvement est enfin enclenché". Qu'apportera un centre de formation à l'équipe de Ligue 1 ? "Une telle structure est indispensable pour la pérennité et l'économie d'un club professionnel. Vous avez en effet, à Dijon et dans la région, de très bons joueurs formés dans les clubs locaux, qui disparaissent en Angleterre sans qu'on les ait vus passer ! Avoir un centre de formation nous évitera de nous faire "piquer nos joueurs". A Dijon, d'ailleurs, la situation était encore pire puisque le pôle espoir Bourgogne Franche-Comté nous permettait de mettre en vitrine tous les bons jeunes avant qu'ils ne soient recrutés pas d'autres !". A l'heure actuelle, la construction d'un deuxième stade en synthétique est prévue au complexe sportif des Poussots et l'international Florent Malouda est d'ores-et-déjà associé au projet... Son objectif : faire venir des jeunes de pays défavorisés tels qu'Haïti pour les former au football à Dijon. "Plus nous aurons de bons jeunes, plus nous aurons de chances que le club soit performant dans la durée", souligne Gérard Dupire.
Autre conséquence attendue avec la montée : la recrudescence des inscriptions dans les clubs de football de la ville... "Nous observons très clairement ce mouvement dès qu'un sport brille sur le plan national en raison des Jeux olympiques ou de championnats du monde. A chaque fois, le nombre d'inscriptions dans les clubs suit l'événement d'une façon très sensible !", remarque Gérard Dupire. Et de préciser : "Cela est d'autant plus valable quand c'est le club de la ville qui brille".
D'une manière moins visible en terme d'infrastructures et d'économie, la montée semblerait également être vecteur de lien social à Dijon, selon l'adjoint aux Sports de la ville... "Les performances du DFCO fédèrent la population comme jamais, elles ont un grand écho. Il ne passe pas une heure sans que quelqu'un me demande : "Alors, le DFCO, c'est la Ligue 1 ?"... Même chez des gens qui ne s'intéressent pas du tout au football ! Je pense que sur ce point, fédérer une population autour des valeurs du sport est très positif", souligne-t-il.
Des retombées économiques et plus de travail pour la police...
D'un point de vue économique, les conséquence de la montée en Ligue 1 seront multiples. "Tout d'abord, le DFCO est une entreprise en tant que telle, enregistrée au registre du commerce. Cette montée induit donc un potentiel de croissance important, qui va entraîner des embauches au sein du staff technique et administratif pour porter l'effectif du club à plus de cinquante personnes", remarque Patrick Laforêt, président de la Chambre de commerce et d'industrie de Côte-d'Or (CCI 21), également membre du conseil de surveillance du DFCO. Côté sponsoring, les contrats devraient également être plus intéressants pour le club... "Je pense effectivement que le sponsoring va de pair avec la catégorie dans laquelle on joue. Evidemment, la montée va conforter les sponsors historiques : c'est à eux que je pense en premier lieu car ils nous ont soutenu et nous ont permis d'en arriver là. D'autre part, nous allons voir arriver d'autres types de sponsors, plus intéressés par le véritable aspect médiatique que par l'aspect passionné et personnel", analyse-t-il.
Matchs retransmis en direct sur Canal +, articles hebdomadaires dans le journal L'Equipe... Toutes les semaines, le nom de Dijon apparaîtra sur les écrans de télévision, dans les journaux ou sera entendu à la radio. "L'exposition sportive et médiatique en L1 est sans commune mesure avec celle de L2. Cette montée va aider à positionner encore mieux Dijon sur une carte géographique et conduire à un concept plus global qu'on appelle l'attractivité d'un territoire. En résumé, une ville a deux options : ou bien elle apparaît sur les écrans radars ou bien elle n'y est pas ! Et effectivement, au même titre que l'inscription de la côte viticole au patrimoine mondial de l'Unesco, que les grands événements culturels, que l'Auditorium etc., je crois que l'accession en L1 est très positive pour une ville comme la nôtre en terme d'attractivité", détaille Patrick Laforêt. Et de citer Patrick Chirac, personnage principal du film Camping : "Il disait que "Dijon, tout le monde sait où c'est mais personne ne s'y arrête" : souhaitons que cette nouvelle pierre à l'édifice inverse la tendance !". Une évolution qui ne pourra pas se faire "si l'ensemble du territoire économique n'est pas en ordre de marche sur tous les facteurs d'attractivité : la mise à disposition de foncier, de services, la qualité de déplacement - par l'aéroport, le TGV, le tramway - ou encore l'école de commerce...", selon Patrick Laforêt. Et de conclure : "Tous ces éléments-là constituent les éléments d'un bon dynamisme économique ; et pas seulement la montée en Ligue 1".
Du côté des forces de l'ordre également, l'accueil d'équipes comme le PSG ou l'Olympique de Marseille devrait présenter de nouveaux défis... "En terme de police, la montée va nous amener plus d'activité", souligne François Perrault, directeur départemental de la sécurité publique en Côte-d'Or. Et de préciser : "J'ai occupé le même poste dans l'Aube, quand l'Estac (ndlr : le club de Troyes) était en Ligue 1, donc j'ai l'habitude et l'expérience de ces saisons où l'on reçoit, sur les vingt matchs, quatre ou cinq équipes où les supporters doivent être plus encadrés... Mais aujourd'hui, l'exclusion des stades a beaucoup facilité les choses car nous pouvons surveiller en amont qui vient. Ensuite, nous avons une très bonne vision de ce qui se passe dans le stade depuis notre PC de sécurité : nous pouvons donc facilement interpeller tous les perturbateurs". Seul hic : "Rappeler des fonctionnaires le week-end a un coût important, qu'il faudra assumer", conclut François Perrault... Entre travaux d'infrastructure, nouveau dynamisme économique, rayonnement de la ville et mutations des forces de l'ordre, la montée du DFCO en Ligue 1 transformera le visage de la ville. Ne reste plus qu'à espérer une saison 2011-2012 fructueuse pour l'équipe, afin que l'élite du football français soit plus qu'un rêve passager pour Dijon...
Axelferis a écrit:encore un stade +un club qui viennent avec des structures honteuses pour un Club de L1...
Si le mans ne monte pas ce serait une honte! Je crois qu'il devrait instaurer une prime aux clubs déjà prêts sur le plan des stades. Comme ajaccio dont la montée devrait être interdite et privilégier le stade du mans. Ce serait normal car ajaccio pose à chaque fois de sproblèmes à cause de ce stade qui n'a jamais été aux normes de L1
chobbes a écrit:Vous aimez le foot pour quoi vous? Pour la beauté du stade?
Ces clubs méritent de monter sur le plan sportif, un point c'est tout.
Que ce soit Evian ou Dijon, ces clubs ont eu une ascension fulgurante en un temps record. Laissez leur le temps de mettre leurs structures en place. Dijon n'a jamais mis les pieds en ligue 1, a un projet de stade déjà ficelé et à 1/3 réalisé. Un stade représente un énorme risque financier quand on voit que la descente aux enfers peut être aussi rapide que l'ascension d'un club, Grenoble en est le parfait exemple.
Si Le Mans ne monte pas, ils peuvent ne s'en prendre qu'à eux-mêmes en ayant par exemple perdu 4-3 contre Vannes la semaine dernière alors qu'ils menaient 3-0... Réponse dans moins de 2 heures de toute façon (m'enfin Nantes mène déjà 2-0 au bout de 15 min...)
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