fanch22 a écrit:Juu8 a écrit:Maintenant je sais pas moi bordeaux est-il un grand club français ou pas? car nice qui est un club soit disant de bas de tableau monte un stade de 35 000 places avec un budget de 235M€.
Ben, faut se demander pourquoi on voit des demies finales d'Europa League dans des vieux stades pourris de 20000places, comme hier soir, alors? Pourtant, Villareal est très réputé comme club.
Tout autant, les stades de l'Euro 2004 (pas si loin) sont magnifiques et n'ont pas couté des fortunes. Ca permet pourtant à un pays en crise de retrouver 3 clubs /4 en phase finale de la C3 cette année. Ce qui n'est jamais arrivé à la France. Donc aux clubs français de faire un peu mieux lors de ces compétitions...
Quant à Nice, Estrosi était au Fouquet's avec son grand ami Sarko... donc le "bling-bling"...
mais c'était en 2007, avant la crise...
Juppé a connu des périodes de vache maigre, et c'est pourquoi il veut rester cohérent avec ses moyens. Faut dire que Bordeaux à lourdement investi ces dernières années et ce n'est pas fini. L'Arena de Floirac en est un exemple.
Encore une fois fanch 22, (ne croit pas que je t'en veux hein
), je trouve que tu manques de recul et de nuances
Vu de France en 2011, le cout des stades portugais semble dérisoire; mais pour les portugais ces sommes représentent un montant colossal, financés par un endettement important. Encore une fois un euro au Portugal n'a pas le meme poids qu'un euro en France :
Au cours de la période précédant la crise de 2008 une part substantielle de l’endettement est allée à la construction de stades de football - le Portugal ayant abrité la Coupe d’Europe des Nations en 2004 – d’autoroutes au détriment du transport ferroviaire ou maritime, de sous-marins qui ont gonflé le budget de la défense. Une grande partie de ces projets a bien sûr été plus favorable pour ses promoteurs que pour la grande partie de la population victime de la précarisation du marché de l’emploi. Fin 2008, le total des crédits accordés au secteur de l’agriculture, de la pêche et de l’industrie représentaient à peine 16,4 milliards d’euros alors que ceux octroyés aux entreprises de construction, à des activités liés à l’immobilier et au logement totalisaient 168,7 milliards d’euros soit 10,2 fois plus |16|. Avant l’impact de la crise et le rôle des agences de notation, on peut penser qu’une bulle immobilière comme aux Etats-Unis, au Royaume Uni, en Irlande et en Espagne était récemment en cours de formation surtout en raison des investissements des banques espagnoles dans le secteur touristique.
http://mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=24693La Ligue (LPFP) a enfin décidé de serrer la vis et le vice et d’empêcher toute inscription en compétition d’un club ayant une masse salariale au-delà des 70% du budget et / ou ayant des arriérés en fin de saison. Symbole d’une gestion hasardeuse, des stades construits pour l’Euro 2004 bon nombre sonnent creux ou carrément vide. Le Bessa de Boavista (photo), celui de Leiria pourrait être déserté par l’União, celui de Faro-Loulé n’est squatté par… personne. Et tous ont coûté un bras aux pouvoirs publics mais aussi aux clubs. Une incohérence terrible quand d’autres équipes installées en Liga depuis de nombreuses années peinent à réunir les fonds pour obtenir un stade digne de ce nom et un terrain d’entraînement. A Funchal, les travaux des Barreiros (stade du Maritimo) sont arrêtés faute de financement. Une situation qui pousse certains clubs à avoir recours à tous les moyens pour économiser quelques euros. Jouer le jour pour ne pas payer l’éclairage et, un comble, ne payer la pré-inscription pour les coupes européennes ! Paços de Ferreira (dit-on) et Beira-Mar ne pourraient pas disputer la C3 la saison prochaine même avec une place qualificative.
http://www.machainesport.fr/le-blog/201 ... nt-page-1/