Un article de Nice-Matin sur le stade. Il y a aussi une vidéo du stade vu d'hélicoptère pas vraiment en rapport avec ce qui est décrit dans l'article, mais qui offre une vue d'ensemble du chantier.
On a foulé la "pelouse" du stade de l'Allianz Riviera à Nice
Publié le lundi 04 février 2013 à 07h08
L'entrée des joueurs, c'est ici ! On n'attend plus que la pelouse et les équipes : en principe, c'est pour fin août !Franck Fernandes
Dans les coulisses et les couloirs (en travaux) du nouveau stade. Visite guidée du chantier !
A force de passer devant, on allait bien finir par aller dedans ! Visiter les coulisses sportives de l'Allianz Riviera ? Rien de plus simple. Un coup de fil à Vinci (pas Léonard), une prise de rendez-vous - le matin à 9 heures - et hop, le tour (du futur propriétaire) était joué.
Se mettre dans la peau d'un joueur à son arrivée au stade. S'imaginer dans le bus. Passer par "l'entrée des artistes". Fouler la pelouse, ou plutôt ce qui deviendra la pelouse : tout ça, nous l'avons fait !
Ce que nous n'imaginions pas non plus de l'extérieur, c'est toute cette vie... à l'intérieur.
« C'est Alcatraz ici ! »
Le parking visiteur, côté Est, est bondé. Il y a même un camion-magasin qui fait snack. Pratique pour toutes les personnes qui œuvrent sur le chantier.
Présentation d'une pièce d'identité à la guérite où l'accueil est très sympathique, franchissement d'un tourniquet à l'aide d'un badge qui fera dire à quelqu'un « C'est Alcatraz ici ! », impression confirmée dès lors qu'il s'est agi d'emprunter un étroit couloir bordé de grillages, et nous voilà de l'autre côté. Du bon cette fois.
Et si nous sommes seuls pour cette visite guidée, c'est loin d'être le cas aux abords de ce qu'on appelle le lieu de vie (des algecos rangés en ligne).
Chaussures, casque, baudrier : le chef de chantier, c'est nous ! Allées et venues incessantes, ballets de camions, bruit sourd de grues et de tractopelles (vous savez, les fameux bip-bip un peu espacés), poussières dans l'œil : bienvenue à Allianz City.
L'œuvre de l'architecte Jean-Michel Wilmotte a de la gueule, comme on dit. De l'extérieur, on dirait une soucoupe volante géante ondulée posée sur le sol, avec comme une toile d'araignée tissée tout autour.
En fait, ce sont les premiers éléments de la toiture, en forme de tentacules, qui sont en train d'être installés. La charpente (4000 m3 de bois et 3 500 tonnes de métal), en cours d'assemblage, suivra.
Un immense vestiaire de 400 m2
Avant d'arriver à l'entrée des joueurs, on devine le grand escalier qui conduira sur le parvis : « Il est en cours de construction, précise Jean-Louis Romain, Directeur technique de Nice Eco Stadium, partenaire de la ville de Nice et chargé de la conception, du financement, de la construction, de la maintenance et de l'exploitation du stade.
C'est avec lui que s'effectue la visite. Nous longeons ce qui ressemble à une galerie commerciale, avec d'immenses baies vitrées : « C'est le futur musée national du sport » explique-t-il.
Puis on se met dans la peau du joueur. Le bus arrive. Il emprunte une grande entrée, large et confortable, sous les tribunes, côté Nord. Direction les vestiaires. Toujours en faisant bien attention de ne pas se prendre les pieds dans les fils : c'est le grand chantier à l'intérieur, où tout n'est que béton.
Bon, c'est pas les vestiaires du Ray ! Là , c'est une salle de 400 m2, avec une partie "balnéo", une autre pour le staff médical, une salle d'échauffement de 100 m2 et même un espace privé pour l'entraîneur ; le vestiaire "visiteurs" est identique, sauf pour la partie privée qui n'existe pas.
La porte de sortie du vestiaire, de l'autre côté, donne au bout du long couloir (50 mètres ?), à quelques pas de l'entrée des artistes. Et quasiment en face du vestiaire des arbitres : stratégique !
Nous voilà en zone mixte, immense hall où les deux équipes viendront s'aligner avant de pénétrer sur la pelouse, enfin, sur le... stabilisé (c'est encore un amas de terre !). On imagine les journalistes après les matches en train de courir, micros et stylos en mains, derrière un joueur qui tente de s'échapper par-derrière pour regagner son bus !
Allianz Riviera : un nom à intégrer
Un peu plus loin dans le couloir, la salle de presse, elle aussi, est immense : 450 m2. Celle des photographes, au bout, proche du terrain, est beaucoup moins grande, limite exiguë.
Les tribunes se dévoilent enfin à nous. C'est grand, mais pas immense. C'est pas le stade du Ray, mais pas le Nou Camp non plus.
Deux éléments de la toiture sont posés au sol. Quatre autres sont déjà installées au-dessus des tribunes qui pourront accueillir 35 000 spectateurs.
Une pelleteuse s'affaire sur la gauche. Elle creuse le premier banc de touche : c'est celui du Gym ! On aimerait aller dans le rond central, mais c'est interdit. Qu'importe, On s'y voit déjà . On entend même le chant des supporters : « Nissa la beeeeeellaaaaa ».
En repartant, M. Romain donne une dernière recommandation : « Ecrivez-bien que c'est l'Allianz Riviera, hein ? »C'est vrai que le nom n'est pas encore bien entré dans les mœurs. Pour beaucoup, c'est encore « le Grand stade ». Celui de tous les exploits ?
Source :
http://www.nicematin.com/nice/video-on-a-foule-la-pelouse-du-stade-de-lallianz-riviera-a-nice.1133811.html