par lecorse62 » 26 Jan 2013, 13:29
Le jour où la Ligue 2 s’est offerte Bollaert
Billet d'humeur
Nous étions donnés favoris par les bookmakers pour la victoire finale du championnat (avec l’Olympique Lyonnais). Forts de notre effectif étoffé et bourré de talent, il ne faisait aucun doute sur le fait que nous pouvions jouer les premier rôles, voire LE premier rôle et détrôner Lyon. Quatrième budget de France à ce moment-là , avec un Bollaert toujours plein à craquer, Jusqu’ici, tout allait bien.
Le début du cauchemar?
Des bouleversements en début de saison. Guy Roux entraînait pour la première fois de sa carrière, que dis-je, de sa vie, un autre club que l’AJ Auxerre. Il s’employait donc à importer ses joueurs de confiance tels que Kalou, Akale. Des valeurs sûres certes, mais peut-être plus vraiment au top de leur forme. Une fois son recrutement terminé, il s’en allait en disant qu’il « ne pouvait pas assumer un club comme le Racing Club de Lens« . En d’autres termes, Je fous ma pagaille, et je m’en vais.
Place alors à JPP qui venait de faire monter Strasbourg mais qui manquait clairement d’expérience pour être à la tête d’un club postulant pour l’élite de l’élite. La saison n’a pas encore commencé qu’on en est déjà à un changement d’entraîneur. Ca sentait mauvais… Mais ne soyons pas chauvins. Quand on descend en L2 avec des joueurs comme Runje, Belhadj, Bisevac, Coulibaly, Hilton, Carrière, Kovacevic… Je continue? Monterrubio, Sablé, Akalé, Boukari, Cousin, Dindane, Maoulida, Pieroni… c’est qu’il y a quand-même un problème au niveau de l’humidité du maillot des joueurs après les matchs.
Les tournants
J’aimerais revenir sur quelques évènements. Cette fameuse lutte entre le Paris Saint Germain et le Racing Club de Lens. Ce duel pour ne pas descendre en Ligue 2. Bien sûr, nous regardions de près les matches des Parisiens et constations les « erreurs » d’arbitrage. Penalties litigieux, ballons qui n’avaient pas entièrement franchi la ligne de but, etc… Mais mon moment préféré, lors de PSG – AJA (35e journée de Ligue 1). Mon héros du jour dirais-je même: Sammy Traore. S’il n’avait pas été prêté par le Paris Saint Germain à l’AJA en début de saison, et qu’il n’était pas stipulé dans son contrat qu’il devait revenir au PSG la saison prochaine, je n’aurais sans doute pas relevé ses deux chutes, glissades, boutades incroyables, appelez-ça comme vous voulez, qui ont provoqué des coups francs et buts Parisiens. Des offrandes au « Dieu Pauleta ». Tellement flagrantes! Son jeu d’acteur était vraiment mauvais. Si la descente était promise aux Parisiens, je ne pense pas qu’il aurait pu espérer sauver sa carrière en décrochant un rôle dans un film de Luc Besson. Mais mettez-vous à sa place. Vous pensez qu’il avait comme projet d’être le dernier rempart de l’arrière garde d’une équipe qui jouerait le FC Tours, Clermont foot, etc? C’est pas un tricheur non… il est juste ambitieux.
Les trois dernières journées
Nous savons tous que les matches des trois dernières journées des championnats se jouent toutes en même temps, même jour même heure, même… Bref! Par conséquent, les arbitres ne savent pas ce qu’il se passe sur les autres terrains lorsqu’ils refusent ou valident un but, par exemple. Par contre il savent les conséquences que cela peut avoir (important).
Lens – Bordeaux; dernière journée de championnat. Si Lens gagne et que Paris perd, il y a de fortes chances pour que nos adorés Parisiens descendent aux enfers, et que nos Artésiens se refassent l’année suivante. M. Stéphane BRE ne pouvait donc pas savoir, lorsqu’il refusait un but parfaitement valable à Toifilou Maoulida dans les dernières minutes, que le PSG gagnait déjà à Sochaux et que cela n’aurait eu aucune conséquence… Mais le PSG en L2, il faut le dire, qu’est-ce que ça aurait fait perdre de l’argent à certaines chaînes que l’on ne citera pas! Lens… ça fait moins de dégâts.
La cerise sur le gâteau
Finale de la coupe de la Ligue. PSG – Lens. Après une demi-finale incroyable au Mans (victoire 5-4 AP) les Lensois étaient sur un nuage, du moins dans cette compétition, et avaient à coeur de se sauver la face. D’accrocher une place Européenne. Cette compétition nous la méritions au vu des matches qualificatifs mais aussi pour ce qu’il s’est produit en finale,hélas, deux fois hélas.
Souvenez-vous. 1-1, dernière minute de jeu. Monterrubio tire, Landreau détourne le cuir en corner… et c’est un six mètres. Dégagement de Landreau, le ballon arrive dans la surface artésienne, Hilton effleure Diané… Penalty! Mendy s’élance… et c’est le drame! Perdre une finale sur un penalty à la dernière minute, c’est déjà écoeurant, mais quand il n’y a pas penalty et cela pour deux raisons…
« Pédophiles, chômeurs, consanguins : Bienvenue chez les Ch’tis »
On s’en souvient tous de cette banderole. Comme si on n’en avait pas pris assez dans la figure… Paris aurait pu être pénalisé en terme de points pour cela (ce qui aurait été synonyme de descente en L2 à notre place) . Prendre une grosse amende. Mais leurs appels n’ont évidemment pas été rejetés.
Résultat des courses, une finale perdue face au PSG et une descente en Ligue 2. Projets d’agrandissement de stade repoussé, bouleversement dans l’effectif Lensois mais aussi beaucoup de licenciements au niveau du personnel du stade, la crise. Que va-t-on devenir… ou redevenir?
Alexis Dias
300 bus, 5 000 voitures un week-end sur 2 pendant 18 mois garés devant chez vous !
Lens au stade du Hainaut, c’est la mort de VA ! mdr!!!!!!!!