Gunshot a écrit:Gunshot a écrit:Tranber a écrit:Et plus généralement contre toute grève, car je trouve qu'en France ça ne veut plus rien dire une grève..
HS, je sais mais, je ne pouvais pas laisser passer ça, je ne développerai pas pcq ce n'est pas le lieu mais P***** !!
@ Tranber : Mauvaise foi ou amnésie ?
Personne n'a dit sur ce forum qu'il était légal d’empêcher des gens d'aller travailler. Nous (en fait 2 personnes si je me souviens bien) avons juste critiqué ta remise en cause du droit de grève.
Tranber a écrit:Voilà les conséquences de toutes les grèves en France, et ce sont pour ces raisons, et uniquement celle là que je suis contre la grève en France. Maintenant les souhaits des ouvriers sont tout à fait légitime, une augmentation de salaire en fonction du coût de la vie, rien de plus normal, mais en passer par la grève avec tout les débordements qui en découlent à chaque fois, je dis mille fois et définitivement NON
lorelei a écrit:Tranber a écrit:Voilà les conséquences de toutes les grèves en France, et ce sont pour ces raisons, et uniquement celle là que je suis contre la grève en France. Maintenant les souhaits des ouvriers sont tout à fait légitime, une augmentation de salaire en fonction du coût de la vie, rien de plus normal, mais en passer par la grève avec tout les débordements qui en découlent à chaque fois, je dis mille fois et définitivement NON
Le jour où l'on interdit les grèves dans un pays c'est qu'on est rendu dans un Etat totalitaire ! Je note que ta réflexion présente une antinomie ! Tu es contre la grève en France mais tu trouves normal de revendiquer une augmentation de salaire en fonction du coût de la vie ! Alors comment fait on pour se faire entendre ?? D'ailleurs la grève est un droit légitime pour revendiquer quelque chose ! Cela devrait être le dernier recourt lorsqu'on est pas entendu ! La société francaise a toujours fonctionné avec un rapport de force entre les salariés et le patronat ! C'est dommage d'en arriver là , mais contrairement à d'autres pays comme l'Allemagne, la France( qui compte peu d'employés syndiqués et trop de syndicats) n'arrive que trop peu souvent à faire cohabiter ces derniers dans leurs revendications face au Patronat !Il serait bon de parler d'une seule voix ! Cest rarement le cas !
Après contrairement à ce que tu dis, il ne découle pas a chaque fois des débordements lors des grèves ! C'est complétement réducteur cette affirmation !
La rémunération :
Le salaire du salarié qui est en grève est réduit au prorata du temps de grève.
Le licenciement des salariés grévistes:
L’employeur ne peut sanctionner un salarié pour cause de participation à un mouvement de grève : il ne peut ni le licencier ni le sanctionner sur le plan disciplinaire. Toutefois si le salarié gréviste commet une faute lourde, celle-ci peut justifier un licenciement ou une sanction disciplinaire de la part de l’employeur.
• définition de la faute lourde : elle suppose la participation personnelle du salarié à des faits illicites (il peut s’agir de l’entrave à la liberté des salariés non-gréviste : les piquets de grève pour interdire l’accès des non-grévistes à l’entreprise, de l’occupation des locaux : elle constitue une atteinte à la liberté du travail sanctionnée pénalement, des menaces ou des actes de violence...)
• les formalités requises : cf fiche licenciement pour motif personnel. L’employeur doit accomplir les formalités requises pour le licenciement
• les conséquences de la faute lourde du salarié gréviste : la faute lourde justifie le licenciement immédiat et sans indemnité de rupture (sous réserve que l’employeur ait accompli les formalités de procédure)
• si l’employeur licencie un salarié gréviste qui n’a pas commis de faute lourde, ce licenciement est nul. Il entraîne la réintégration du salarié au sein de l’entreprise.
Tranber a écrit:Je ne réagirai qu'à cette affirmation soulignée car j'ai déjà exprimé mon point de vue pour le reste. Oui cela devrait être le dernier recourt lorsqu'on est pas entendu, mais aujourd'hui c'est la première chose que fais l'ouvrier qui n'est pas content... Pas la peine d'essayer d'argumenter le contraire, je connais les syndicats et comment ils fonctionnent, je sais que ce que je dis est vrai
M. Seydoux pas inquiet pour le Grand Stade
Si rien n’est encore fait dans le course au titre, le LOSC a pris une sérieuse option en vue d’une qualifcation directe en Ligue des champions la saison prochaine. Si tel est le cas, les Dogues joueront-ils leurs rencontres européennes à Nungesser II, le nouveau stade de Valenciennes ? Michel Seydoux, le président lillois, répond :
« Je ne sais absolument pas. On verra ça après la fin de championnat en fonction de notre classement. Si cela se trouve, nous n'aurons pas à nous poser la question. »
Alors que le chantier du Grand Stade est actuellement bloqué pour cause de grève, Michel Seydoux ne s’inquiète pas outre mesure et pense que cela n’aura aucun impact sur la date de livraison de la future enceinte du LOSC :
« J'ai discuté avec des gens d'Eiffage en fin de semaine dernière. Ils m'ont affirmé que ces difficultés étaient normales sur de tels chantiers. De leur côté, il n'y a absolument pas de quoi s'inquiéter. (…) A priori aucune, le stade sera livré dans les temps. »
Grand Stade : Michelle Demessine entre le marteau et l'enclume
La tension est toujours vive aux abords du Grand Stade, où la grève a dépassé la semaine. Hier, en début d'après-midi, un huissier est venu remettre à six employés d'Eiffage Construction des assignations à comparaître ce matin au tribunal de Lille. Des convocations qui s'ajoutent aux quatorze transmises mercredi aux grévistes d'Eiffage Travaux publics. ...
« La direction nous a demandé de reprendre le travail, en échange du retrait de la procédure judiciaire, précise l'un des convoqués, mais nous avons refusé en bloc. Leur but, c'est de briser la solidarité entre les branches, ça ne marchera pas. » À ses côtés, un délégué CGT d'Eiffage TP confirme la détermination du collectif : « Quand on voit les résultats du groupe Eiffage en 2010, plus de 13 milliards d'euros de chiffre d'affaires, il n'y a pas de quoi pleurer, ni surtout céder. » Rappelons que les ouvriers en colère réclament une augmentation de 85 E mensuels nets. Mercredi, ils ont reçu la visite d'une délégation du PCF et du Front de gauche, en témoignage de solidarité. Une initiative plutôt bien accueillie, quand, sur place, beaucoup regrettent le silence de la communauté urbaine, partenaire public du projet. « Elle est où, Martine Aubry ? », grince un syndicaliste résolument provocant.
Michelle Demessine, elle, vient de s'exprimer. En déplacement à l'étranger, la vice-présidente communiste en charge du dossier à LMCU « souhaite que les négociations aboutissent pour les salariés, sans que cela perturbe le chantier ». Une position mesurée pour la sénatrice, plus que jamais placée entre le marteau et l'enclume. « Elle est pleinement à nos côtés », précise tout de même Fabien Roussel, le secrétaire fédéral du PCF.
figoress a écrit:C'est une semaine cauchemardesque pour le LOSC. Entre la grève et la défaite face à Monaco, les choses ne vont pas très bien...
Slam321 a écrit:figoress a écrit:C'est une semaine cauchemardesque pour le LOSC. Entre la grève et la défaite face à Monaco, les choses ne vont pas très bien...
Ca va on va pas se plaindre non plus, on est encore leader, et le Grand Stade on l'aura quand même. On a quand même connu des années bien plus sombres
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