Le mois d'octobre était LE mois test pour la pelouse du stade océane avec des évènements chaque semaine dont un match de challenge Européen de rugby.
On allait enfin savoir ce que valait cette pelouse, cette fameuse pelouse de brins naturels piqués par un brin synthétique chaque cm².
Bref, on allait voir ce qu'on allait voir.
Il y a eu assez peu de mêlée à vrai dire durant le match, mais 2 mêlées strictement au même endroit (allez, à 3 mètres près on va dire); intéressant.
La chance ne souriant qu'aux esprits bien préparés, j'étais du bon côté de la pelouse et, bien sûr équipé d'un truc qui, a priori, sert avant tout à téléphoner, ce que tout le monde a oublié tellement ce "bidule" nous offre d'outils.
Photos donc avant toute chose.
J'étais confiant sur cette pelouse, puisque assistant à de nombreux matchs, j'y ai vu quelques tacles voler bas et gras qui auraient pu lui arracher une escalope à défaut d'un sourire.
De plus le temps était à la pluie ce soir et donc...au gras. Bref, un peu inquiet tout de même.
Et bien face aux poussées de 800 kg de force brute de chaque équipe en mêlée ouverte, pas une ride, pas une cerne encaissée. On voit bien sur la photo 3 que les crampons de 22 ont eu leur effet, mais celui-ci s'est limité au derme. La jouvencelle n'aura pas à avoir recours à la chirurgie profonde si jeune, quelques coups de râteau d'un jardiner attentionné suffiront.
En clair, ce sera difficile de la bouger cette pelouse. J'en suis même assez stupéfait pour dire vrai, même si je l'avais déjà vu encaisser des gros tacles pendant les matches de foot.
C'est une super technique cette hybridation vraiment.