voici la premiere
superyderf a écrit:et la seconde....
si quelqu'un connait la manip pour l'intégration de la video, je suis preneur car là , je sèche....
http://www.youtube.com/watch?v=EiJfVoaJ5a8
thepec a écrit:superyderf a écrit:et la seconde....
si quelqu'un connait la manip pour l'intégration de la video, je suis preneur car là , je sèche....
http://www.youtube.com/watch?v=EiJfVoaJ5a8
Le grand stade de Bordeaux au tribunal
Le tribunal administratif ne devrait pas donner raison aux opposants.
L'élu bordelais PS d'opposition a soulevé hier la question de service public dans un projet de ce type. (photo laurent theillet)
Dans le dossier du grand stade de Bordeaux, on a parfois du mal à saisir la logique du Parti socialiste. D'un côté, la Région Aquitaine et la CUB, présidées par Alain Rousset et Vincent Feltesse, participent au financement de la construction de l'ouvrage.
Dans quatre ans et pour l'Euro 2016, Bordeaux disposera d'un stade de 43 500 places dédié au football signé des architectes Herzog et De Meuron. De l'autre, Matthieu Rouveyre, élu bordelais PS d'opposition, demandait hier au tribunal administratif d'annuler deux délibérations relatives à ce projet. Elles concernent le contrat de partenariat public-privé (PPP) passé par la Ville avec le groupement d'entreprises Vinci-Fayat pour une durée de trente ans, ainsi que l'accord signé avec les banques impliquées dans le projet.
Devant une salle d'audience comble, Axel Basset, le rapporteur public, a littéralement taillé en pièces les arguments présentés par Matthieu Rouveyre ainsi que ceux développés par l'association Trans'Cub, qui n'était pas représentée. Il a conclu au rejet des requêtes. Une position qui n'annonce en principe rien de bon pour les opposants à cet équipement. Les avis de ce magistrat indépendant, chargé de dire le droit, étant en règle générale suivis par la juridiction de jugement.
Un coût controversé
Le rapporteur public a donné raison à Matthieu Rouveyre sur un seul point : l'existence d'une irrégularité concernant la saisine de la commission consultative des services publics locaux. Mais ce vice de forme ne revêt pas à ses yeux un caractère substantiel dans la mesure où il n'était pas de nature à influer sur le sens de la décision prise par la collectivité. Très techniques, les points de vue développés par le rapporteur public, l'élu socialiste et Me Vincent Cazcarra, le conseil de la Ville de Bordeaux, n'ont pu éviter le principal point de friction lié au grand stade : le coût prévisionnel global que nul n'est aujourd'hui capable d'évaluer avec précision. Et cela d'autant plus que l'opération s'effectue pour l'instant sur la base de taux d'intérêt variables qui deviendront fixes par la suite. Matthieu Rouveyre ne reprend pas à son compte le chiffre de 551 millions d'euros avancé par l'association Trans'Cub alors que la mairie de Bordeaux retient pour sa part 188 millions d'euros. Mais il soutient que le PPP doit être annulé, l'information donnée aux élus n'ayant pas été sincère. « Il est ainsi question d'un loyer de 3,5 millions d'euros versés chaque année par la Ville à l'exploitant, le groupement Vinci-Fayat, alors qu'en fait, cela reviendra à 7 ou 8 millions d'euros à la collectivité. »
L'élu bordelais soutient que certains coûts ont été passés sous silence à l'image des 2,6 millions d'euros d'impôts et taxes acquittés chaque année par l'exploitant et refacturés à la Ville. Mais selon le rapporteur public, il n'y avait pas lieu de les faire apparaître dans le contrat PPP. « Celui-ci ne prend en compte que les coûts intrinsèques, à savoir ceux liés à la construction, au financement et au fonctionnement de l'équipement », précise en outre Me Vincent Cazcarra.
L'intérêt général en question
Autre sujet de controverse : des fonds publics peuvent-ils être investis dans un projet de ce type ? Pour le rapporteur public, l'objectif du contrat PPP est de satisfaire à une ou plusieurs missions de service public : « Il ne se limite pas à la mise à disposition d'un équipement à un club de football », insiste le magistrat en évoquant « un lieu majeur » de rayonnement pour la ville susceptible d'accueillir des événements artistiques ou culturels. Matthieu Rouveyre doute pourtant qu'il y ait un service public sous ces gazons synthétiques qui vont coûter une petite fortune au contribuable. « Ni les Girondins de Bordeaux ni le groupement d'entreprise qui exploitera le stade ne peuvent se revendiquer du service public. »
Ce qui n'empêche pas Me Cazcarra de mettre en garde le tribunal avant qu'il ne mette la décision en délibéré : une annulation du contrat reviendrait à ensevelir le projet de grand stade alors que la sécurité des usagers pose question dans un stade Chaban-Delmas vétuste qui ne peut accueillir des matchs de haut niveau. « Cela aussi, c'est de l'intérêt général », s'est-il exclamé.
Tom-Tom a écrit:C pas grave field, avec un avatar pareil, c un régal tes interventions
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