RL 01/03/2012Metz ne veut plus jouerLa décision de la ville de Metz de se retirer du projet de rénovation du stade Saint-Symphorien dans le cadre de l’Euro 2016 est tombée officiellement hier matin. Le FC Metz et le Conseil général l’avaient appris la veille au soir…
La soirée de remise des Lauriers 2011 du 17 janvier dernier avait été l’occasion de réunir tous les acteurs du dossier. Richard Lioger (1 er adjoint de la ville de Metz), Patrick Weiten (président du CG 57), Bernard Serin (président du FC Metz) et Bernard Désumer (vice-président de la fédération) avaient en quelque sorte confirmé qu’ils jouaient collectif sur ce coup-là . Quelques semaines plus tard, la belle unité a volé en éclats.
Tous les voyants étaient au vert. Depuis que Nancy, fin 2011, avait renoncé à son projet d’agrandissement du stade Picot, Bernard Serin, le président du FC Metz, avait sauté sur l’occasion pour remettre en première ligne le dossier messin retoqué deux ans plus tôt. En quelques jours, il avait su remobiliser toutes les énergies et rallier à son panache la Ville de Metz et le Conseil général de la Moselle. Il avait su également ouvrir les bonnes portes du côté de l’UEFA et de la Fédération française de football. Il avait réussi enfin à faire en sorte qu’en quelques semaines, là où d’autres projets avaient nécessité deux ans de travail, toutes les problématiques administrative, technique ou juridique soient suffisamment prises en compte pour qu’un dossier solide puisse être déposé en temps et en heure à la fédération, mi-mars… Et puis, coup de théâtre !
Seul face à la presse, Dominique Gros, hier matin, a déroulé le scénario qui l’a amené, finalement et contre toute attente, à renoncer. Entérinée la veille au soir lors d’une réunion de sa majorité municipale, cette décision n’a été communiquée aux deux principaux "partenaires", de l’opération, que vers 21 heures. Patrick Weiten, le président du Conseil général, n’en est pas encore revenu… « Je suis tombé de l’armoire ! C’est une déception, une très grosse déception… » Bernard Serin, quant à lui, n’est pas près de digérer la pilule. Dans un long communiqué ( lire ci-dessouset sur notre site
http://www.republicain-lorrain.fr), il démonte point par point les arguments avancés par le maire de Metz et dresse la liste des villes de France qui ont investi récemment ou qui le font actuellement pour s’offrir des enceintes dignes de ce nom. Metz n’en fera plus partie…
Les raisons de la colère
Quelles mouches ont-elles donc piqué Dominique Gros ? Elles sont essentiellement au nombre de quatre… La première fait référence à l’aide de l’État. « J’ai rencontré le ministre (David Douillet) lundi soir à Yutz. Qui pour le moment ne confirme rien. Il nous a juste confirmé que nous pouvions espérer… Mais je n’ai aucun acte écrit ! »
La deuxième laisse entendre que le budget annoncé (45 m €) pourrait être largement dépassé. Dominique Gros s’en explique : « J’ai fait faire des estimations par des professionnels du BTP. Ils font état d’une somme dépassant les 60 millions d’euros. La maîtrise d’ouvrage, c’est pour la ville. En clair, s’il y a des dépassements, c’est nous qui paierons. »
La troisième bonne raison avancée a trait à l’absence supposée de ferveur populaire autour du projet… « J’ai écouté la population, j’ai essayé de sentir une ferveur. Elle est absente. La population messine, comme le reste des Français, semble plus préoccupée par la crise économique et sociale que par la rénovation d’un stade. »
Enfin, Dominique Gros, qui savait pouvoir compter sur une belle unanimité en 2009, est aujourd’hui confronté à une vague de scepticisme. À la fois dans son opposition et dans sa majorité. Politiquement, et c’est peut-être là finalement la clef de toute cette affaire, le maire de Metz avait sans doute beaucoup trop à perdre ( lire ci-dessous).
Dominique Gros a réfléchi, pesé le pour et le contre et a fini par trancher. Seul. Ou presque. Arguant de sa responsabilité… « Un maire doit penser à sa ville. Je n’avais pas toutes les cartes en main. Ça a été une décision très compliquée à prendre. J’en assume toute la responsabilité. »
Plus de projet de stade, une équipe de Ligue 2 assez mal en point, le football messin a connu des périodes plus roses.
L’hémisphère gauche a parléSur un plan technique, Dominique Gros semblait convaincu de l’intérêt du projet. Mais le maire de Metz a fini par se rallier aux arguments de ceux qui, dans son camp, jugeaient l’affaire politiquement périlleuse.
Il y a les contingences financières… et il y a la réalité politique. Conscient de la controverse qu’un projet de cette ampleur ne manquerait pas de soulever, et assuré de voir sa fougueuse opposition s’en emparer, le maire de Metz a finalement jugé plus prudent d’y renoncer. Non sans regrets car sur un plan technique, Dominique Gros (PS) semblait convaincu : l’Euro 2 016 constituait une opportunité unique, pour Metz, de rénover à bon compte son stade Saint-Symphorien ; de surcroît, les retombées d’un événement aussi considérable ne pourraient que profiter au rayonnement d’une ville dont l’image commence à bouger, depuis l’ouverture de son Centre Pompidou.
Mais la raison politique l’a emporté sur toute autre considération. À deux ans des élections municipales, Dominique Gros, dont la popularité n’est pas au plus haut, n’a pas voulu prendre le risque d’un procès en gabegie. Son opposition, qui déjà lui mène la vie dure dans une ville laissée sens dessus dessous par la construction d’un réseau de transport en commun à 210 M€, se tenait en embuscade. Sans attendre que le maire ne fasse connaître sa décision, ses adversaires avaient d’ailleurs commencé à prendre l’opinion à témoin contre un projet jugé « hasardeux » et « pharaonique ». Autant d’argent pour quelques matches, est-ce bien raisonnable ? La crise autorise-t-elle ce type de « fantaisie » ? Pourquoi vouloir se montrer plus impavide que Strasbourg ou Nancy, qui plus est avec un club évoluant en L2 ?
« Trop casse-gueule »Lancinante, cette petite musique pouvait, à la longue, se révéler vénéneuse. Au sein même de son camp, le sujet était clivant. Depuis plusieurs semaines, l’aile gauche de la majorité messine (écolos, communistes…) manifestait bruyamment son hostilité au projet. Mardi soir, Dominique Gros a réuni son groupe pour un ultime tour de table. Et le résultat fut sans appel : à l’exception de son premier adjoint, Richard Lioger, et de son adjoint aux affaires économiques, Thierry Jean, tous deux chauds bouillants pour l’aventure, chacun jugea qu’il y avait plus de coups à prendre que de bénéfices à escompter, dans cette affaire. Les incertitudes que laissait subsister le montage financier, à quelques jours de la date butoir fixée par les instances du football, ont achevé de convaincre le maire. Politiquement trop « casse-gueule », aurait-il soufflé ce week-end à un proche.
Et c’est ainsi que son hémisphère gauche, qui décompose les problèmes et analyse, a pris le dessus sur l’hémisphère droit, qui s’intéresse au tout, innove et assume les risques.
Le communiqué de Bernard Serin« Le maire de Metz, Dominique Gros, vient d’annoncer, au nom de toute la majorité municipale, le retrait de la candidature de la ville de Metz à l’organisation de l’Euro 2016. Cette décision, aussi brutale que soudaine, il me l’a annoncée hier soir. Elle s’appuie sur trois arguments :
1.La contribution de l’Etat ne serait pas assurée. Or, David Douillet, Ministre des Sports, qui n’a pas fait de déclaration devant les caméras (puisque la décision n’est pas formellement prise par le ministre, mais par les instances délibératives du CNDS), a confirmé en réunion ce lundi 27 février à Yutz que l’enveloppe naguère dévolue à Nancy était toujours disponible. Ce soutien financier pourra être confirmé après une réunion au Ministère, avant le 15 mars. .../... L’argument de risque de défaut de soutien de l’Etat n’est donc pas recevable aujourd’hui.
2.Un risque réel de dépassement important du budget. Sur la base de quelques plans communiqués par la ville de Metz, deux entreprises auraient annoncé des chiffres très supérieurs au budget de 45 millions d’euros. La réalité est que nous travaillons depuis quatre ans avec la société allemande Fiebiger sur le projet. Cette société est une société d’architecture et de calcul. Elle a déjà réalisé un travail identique pour seize stades dans le monde. Elle dispose de données précises pour réaliser un chiffrage puisqu’elle a réalisé les études nécessaires. Elle a réalisé le chiffrage à trois reprises. Elle confirme le budget de 45 millions d’euros. Elle est la seule à disposer des éléments nécessaires au chiffrage.
Devant ces rumeurs, j’ai proposé à la Ville de Metz ce lundi qu’un économiste mandaté par ses soins audite les fiches de calcul de la société Fiebiger. Cette proposition a été acceptée et la réunion fixée au vendredi 2 mars.
L’argument de risque de dépassement budgétaire n’est donc, de mon point de vue, pas non plus recevable aujourd’hui.
3.Un manque de soutien au projet de la minorité municipale. C’est un fait. Dans la minorité municipale, certains ont vivement critiqué le projet, d’autres ne l’ont pas soutenu. Tous ont pris leur position sans prendre la peine de connaître véritablement le projet ni le contexte actuel du football puisqu’aucun ne s’est rendu à mon invitation, il y a quelques mois, à une réunion de présentation.
Aujourd’hui, avec le renoncement de la majorité municipale, il y a donc, pour une fois, une belle unanimité. Cette unanimité prive, non pas le FC Metz, qui n’est pas concerné par l’Euro 2016, mais la Ville de Metz, la Moselle, La Lorraine et le Grand Est d’un événement d’envergure européenne et même mondiale. La fête n’aura pas lieu. Metz et la Moselle n’auront pas le bénéfice de cette promotion. C’est un choix. Mais cette décision laisse le FC Metz, et c’est bien là mon principal souci après ce renoncement, orphelin d’un projet de stade qui est aujourd’hui indispensable à son fonctionnement et à son équilibre financier.
Le Stade Saint-Symphorien est aujourd’hui devenu un stade obsolète dans l’absolu.
De plus, en vertu d’une convention vieille de dix ans et qui court jusqu’en 2014, la SASP FC Metz verse à la Ville de Metz un loyer de 370 000 euros par an et supporte, en plus, toutes les dépenses liées au fonctionnement et à l’entretien du stade, soit un montant total de 1,3 million d’euros annuels, là où la plupart des concurrents de la SASP FC Metz n’ont pas ou pratiquement pas de charges. Cette situation n’est plus tenable pour le FC Metz, qui attend désormais de savoir quelles sont les décisions des collectivités territoriales à son égard. »
Patrick Weiten : « On nous a jetés par la porte »Bernard Desumer (vice-président délégué de la FFF) : « Je suis très déçu que Metz se retrouve avec l’un des stades les plus inconfortables du football professionnel français. Ce projet était une occasion unique de remédier à cette vétusté. Ce retrait va sans aucun doute retarder un peu plus le retour du FC Metz au premier plan. C’est regrettable ! C’est un vrai coup dur pour la Lorraine. Après Nancy, c’est Metz qui doit renoncer à accueillir un événement aussi important que l’Euro 2016. Je ne comprends pas pourquoi la ville de Metz n’est pas allée au bout de ses engagements, sachant qu’elle avait fait le point avec Noël Le Graët il y quinze jours et que tout semblait très clair. C’est un coup dur. J’espère que ce ne sont que des raisons économiques qui expliquent ce retrait. Malheureusement, j’en doute… »
René Lopez (président de la Ligue lorraine de football) : « Je suis un peu étonné par l’écart des chiffres avancés pour expliquer ce retrait. De toute façon, des travaux sont nécessaires. Je suis déçu : lorsqu’on s’engage dans une opération d’une telle envergure, on n’a pas le droit de laisser tomber si près du but. Après le retrait de Nancy, la Lorraine est une nouvelle fois décrédibilisée. S’il n’était pas possible d’aller au bout, il ne fallait pas prendre le relais de Nancy. Quant au fait que la ferveur autour de ce projet n’était pas réelle, c’est tout simplement faux ! »
Patrick Weiten (président du Conseil général de la Moselle) : « Nous loupons là l’occasion de bénéficier de l’organisation d’un événement planétaire. Cet équipement pouvait concourir à l’attractivité du territoire, tout autant que le Centre Pompidou ou le Mettis. Pour avoir un sport de masse, il nous faut aussi un sport d’élite. Je pense à tous ces milliers de jeunes qui vont passer à côté de ce rendez-vous. Dominique Gros évoque 60 m€ d’euros comme coût de rénovation. Je suis incapable de croire en quelque chose qui ne m’a pas été démontré. Le FC Metz et nous avons été jetés par la porte. Il y avait une démarche de concertaion entre nous, là , on ne nous a rien demandé. Est-ce qu’il y a d’autres raisons ? On peut tout supposer… »
Patrick Thil (chef de file de l’opposition municipale à Metz, UMP) : « La décision du Maire d’abandonner le projet de rénovation du stade du FC Metz aujourd’hui vétuste est incompréhensible tant elle est brutale et étonnante. Certes, nous avions noté la faiblesse du soutien du maire en 2009 puisqu’il fut le seul maire de France des Communes candidates à ne même pas recevoir le Président de la Fédération française de football. Lors de l’abandon des villes de Nancy et de Strasbourg personne n’obligeait le maire de revenir en candidature pour Metz. S’il l’a fait, c’était, j’imagine, pour aboutir. Or, aujourd’hui il jette l’éponge sous prétexte qu’il n’est pas certain de l’engagement de l’État. Mais il pouvait le soutenir sous condition de cet engagement. Outre une occasion perdue de refaire le stade il est cependant certain qu il faudra le moderniser un jour sans ces financements extérieurs. Ce pouvait être une bonne opportunité pour Metz. Ce dossier traduit des atermoiements et une mauvaise gestion de cette affaire. Peut-être aussi la Ville à force de jouer les cigales avec l’argent public n a plus les capacités financières de le faire ? Qui sait ? »
Anne Grommerch (députée UMP de la Moselle et conseillère régionale) : « Dominique Gros, qui s’est invité lundi à Yutz, a essayé de faire dire au ministre des sports que l’État ne prenait pas sa part dans le financement. C’est scandaleux. En tout état de cause, c’est une décision très regrettable et un rétropédalage. Nous n’aurons aucun stade dans l’Est pour l’Euro »
Cabinet du Ministère des sports : « Nous savions que le maire de Metz s’interrogeait. Mais nous sommes un peu surpris qu’il puisse nous mettre dans le lot de ses excuses. Nous attendions les derniers documents, comme pour tout projet, pour nous prononcer, via le CNDS (Comité national de développement du sport) sur la subvention qui allait être accordée. Nous pouvions encore attendre quelques jours. Les choses suivaient leur cours. »
Alain Faber : « Totalement absurde »À travers la voix du président de Cœur Grenat, c’est toute l’incompréhension des supporters du FC Metz qui s’exprime.
Vous présidez l’association Cœur Grenat qui regroupe les dix clubs de supporters du FC Metz. Quel est le sentiment de ces derniers après l’annonce de Dominique Gros du retrait de la candidature de la ville à l’organisation de l’Euro 2016 ?« Au risque d’être grivois, les dix groupes sont sur le cul ! Personne ne comprend ce retrait. On est tous très déçus et sidérés d’une telle décision. Lundi soir, j’ai participé à une réunion du club des Ambassadeurs du FC Metz ( dont l’objectif est le rapprochement du monde sportif et du monde économique de la grande région (SaarLorLux), au travers du club messin) au cours de laquelle un représentant de la ville de Metz a rappelé l’engagement de la mairie à hauteur de 10 millions d’euros. C’était lundi, pas il y a trois mois ! Et aujourd’hui, M. le Maire se retranche derrière un supposé risque de dépassement important du budget. Je ne comprends pas comment, en si peu de temps, les chiffres annoncés par Bernard Serin ( le président du FC Metz) sont devenus contestables ! »
• Une autre explication pour expliquer ce retrait serait le manque de ferveur qu’aurait suscité cette candidature. Qu’est-ce que cela vous inspire ?« C’est totalement absurde ! Je m’inscris totalement en faux et je crois parler au nom de l’ensemble des supporters du FC Metz. Tous les clubs de supporters m’ont appelé pour me faire part de leur surprise et surtout de leur déception. J’ai surtout le sentiment que dans ce dossier on a préféré donner du crédit aux quelques voix, peu nombreuses, qui ne voyaient pas ce projet d’un bon œil, plutôt que d’écouter l’immense majorité qui espérait accueillir l’Euro 2016 à Metz. »
• Selon vous, quelles sont les conséquences d’une telle décision ?« Tout d’abord, on prive la Lorraine et tout le Grand Est d’une compétition prestigieuse. Beaucoup d’amoureux du football se faisaient une joie d’assister à des matches de très haut niveau. Ensuite, c’est un coup dur pour ce qui concerne la rénovation du stade Saint-Symphorien, qui, de toute façon, doit absolument faire l’objet de gros travaux. Qu’on le veuille où non, cette enceinte est vétuste. Actuellement, seule la lumière artificielle les soirs de match parvient à cacher la misère. Enfin, le FC Metz et son président avaient fait de ce projet un axe central de leur politique de reconquête. Aujourd’hui, comme tous les supporters, je suis triste et déçu. Pour ne pas dire plus… »
En direct de la ToileLes commentaires n’ont pas tardé à fuser sur Internet quelques minutes seulement après l’annonce, hier en fin de matinée, par le maire de Metz, du retrait de la candidature de la Ville à l’organisation de l’Euro 2016. Avec plus ou moins de fair-play et de bonne foi. Le sujet, en tout cas, ne laisse pas insensible.
Et pour de nombreux – la grande majorité – Internautes, c’est le sentiment d’abandon qui domine, « la mairie n’ayant jamais œuvré en faveur du foot à Metz. Ce Maire préfère mettre la ville en chantier complet et dépenser un fric fou en infrastructures pour soit disant "amener le tourisme" mais il ne se dit pas qu’une compétition européenne aurait également de grosses retombées ? » « C’est consternant, affligeant, désespérant. Rien en 1998 pour la Coupe du monde, rien en 2016 pour l’Euro… Toujours les mêmes erreurs. »
Un avis partagé par de nombreuses personnes, certain n’hésitant pas à déclarer que « la ville a décidé de laisser mourir le club. Privilégier les sports de masse (marathon, etc.) c’est une chose mais aid er le club qui représente la ville en est une autre… » Hier, en fin d’après-midi, une pétition, La Ville de Metz doit soutenir le projet de rénovation du Stade Saint-Symphorien, a été mise en ligne, dans le but de démontrer « que le peuple grenat est derrière son club et que la ferveur que Dominique Gros n’a pas vue, existe bien ! »
Évidemment, certains ont accueilli la nouvelle avec beaucoup plus d’enthousiasme, voire de soulagement. « N’y a-t-il pas d’autres chats à fouetter à Metz et en Lorraine que d’endetter une ville entière pendant des années juste pour trois matches de foot ? » Une question qui résume assez bien la tendance des "anti-Euro 2016" croisés sur la Toile, pendant que d’autres rappelaient que « dans le contexte actuel, nous n’avons pas besoin d’un super-stade pour une manifestation alors que le reste du temps il servirait pour une équipe de Ligue 2 qui ne remplit pas le stade d’une capacité moindre aujourd’hui ».
Bref, si le dossier est aussi tranché, au sens propre comme au figuré, le débat, lui, n’est pas près d’être abandonné…
http://www.republicain-lorrain.fr/sport ... plus-jouer
par benoit62 » 29 Fév 2012, 22:34 
par Carlton » 04 Jan 2015, 04:41
