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On peut remarquer une nouvelle façon de planter ces pins.. en mode Dalton, Averell c'est mal placé comme un idiot
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En tout cas, ce parvis, je vais bien l'aimer d'ici dans 10-20ans
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Par contre, c'est normal ça ? (Dans le cercle rouge)
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Un rapport du Sénat, un de plus, recommande de ne pas financer les stades via la procédure du partenariat public privé (PPP), trop chère et risquée pour les finances des collectivités. À Bordeaux, le futur stade se trouve à nouveau sur la sellette, alors que les finances municipales se tendent de plus en plus. Voici pourquoi.
1 Coût global : entre 467 et 542 millions d'euros
C'est ce que coûteront la construction et l'exploitation du stade de Bordeaux pendant les 30 années du contrat signé avec le tandem privé Fayat-Vinci, via sa filiale SBA (Stade Bordeaux Atlantique). Comment parvient-on à ce chiffre ? C'est simple : pour concevoir, construire et exploiter le stade jusqu'en 2045, SBA va percevoir d'une part des subventions (95 M€) et d'autre part un loyer de 12,4 M€ versé chaque année par la ville de Bordeaux pendant 30 ans. 95 M€ de subventions + 372 M€ de loyer, cela fait 467 M€.
À cela il faut ajouter le remboursement par la ville des impôts locaux dus par SBA, là aussi pendant 30 ans. Leur montant exact n'est pas encore connu. La mairie évalue cette charge à 0,8 M€ par an, donc 24 M€ au bout de 30 ans. Les opposants au projet, eux, l'estiment à 2,5 M€ par an, soit 75 M€ sur 30 ans. La fourchette du coût global du stade est donc comprise entre 467 M€ et 542 M€.
Attention, il s'agit de l'argent qui aura été mobilisé pour concevoir, construire et exploiter le stade durant les 30 ans du contrat de partenariat public privé, entretien et maintenance compris.
2 164 à 215 M€ payés par le contribuable
Une part seulement du coût global du stade va peser sur les épaules du contribuable bordelais. Elle devrait être comprise entre 164 et 215 millions d'euros, au terme des 30 années du contrat. Partons du loyer versé par la ville à SBA : 12,4 M€ par an pendant 30 ans. C'est une charge brute. Pour avoir la charge nette il faut retrancher deux choses : les recettes commerciales qui seront versées à la municipalité par SBA et la part du loyer municipal qui sera en fait payée par le club des Girondins de Bordeaux. Les recettes commerciales sont garanties par le contrat de PPP : 4,5 M€ par an. Le loyer des Girondins aussi : 3,8 M€ par an. Ce qui réduit le loyer municipal à 4,1 M€ par an. Soit 123 M€ au bout de 30 ans. Somme à laquelle il faut maintenant rajouter la subvention municipale (17 M€) mais aussi le remboursement des impôts dus par SBA, soit entre 24 et 75 M€. Ce qui donne une fourchette de 164 à 215 M€ pour la charge pesant sur le contribuable d'ici à 2045.
3 Pourquoi le projet est-il si contesté ?
En période de crise financière et de pression fiscale grandissante, le coût global du stade a du mal à passer. Le mois dernier, Alain Juppé lui-même a laissé entendre que si l'état des finances avait été le même en 2008, il n'aurait peut-être pas lancé ce projet. Son adjoint aux finances, Nicolas Florian, reconnaît que le dossier est politiquement plus difficile à porter aujourd'hui, qu'il faut « faire plus de pédagogie ». Au-delà du coût global, c'est le mode de financement, basé à plus de 50 % sur les fonds publics, qui est contesté. Le Conseil d'État examinera bientôt le recours déposé par le conseiller municipal PS Matthieu Rouveyre. Et on ne compte plus les rapports qui dénoncent la facilité avec laquelle les collectivités se lancent dans de gros investissements sous le régime du partenariat public privé, une procédure qualifiée de « bombe à retardement financière » . Le PPP présuppose la stabilité d'un club de sport sur 30 ans, ce qui est effectivement risqué. Ces critiques viennent de tous les bords politiques. Tout récemment, des sénateurs UMP ont rendu un rapport (lire ci-dessous) qui déconseille l'usage des PPP pour construire des stades. Il faut selon eux les cantonner aux infrastructures socialement plus utiles (autoroutes, hôpitaux…). Les clubs professionnels sont désormais des entreprises de spectacle, à elles de se payer leur outil de travail.
4 Et si les Girondins ne payaient plus ?
M6, l'actionnaire des Girondins, garantit le paiement des loyers quel que soit le niveau sportif du club. Et si le club est vendu, l'acquéreur sera lié par le même engagement. La municipalité s'est donc prémunie contre l'aléa sportif. L'autre clé du système, c'est la capacité de SBA à commercialiser le stade au-delà du foot et du rugby, pour dégager les recettes commerciales annoncées. Ici aussi la ville a pris ses précautions : ces recettes sont garanties par le contrat de PPP. Les aléas sportifs et économiques semblent donc couverts jusqu'en 2045, terme du contrat.
casper33 a écrit:Et celle-là c'est une spéciale Vélodrome ?![]()
Daemond14 a écrit:Tout à fait d'accord c'est là que l'on voit que ce n'est pas un journaliste, qui aurait fait une enquête auprès des responsables pour comprendre le vrai sens de ces chiffres. Mais un simple "pigiste" qui fait qqs recherches sur google et te sort un article que tout le monde pense bien fait.
Daemond14 a écrit:Nouvel article du jour: http://www.sudouest.fr/2014/10/13/footb ... 2-4812.php
je me demande s'il nous lit?
Daemond14 a écrit:Par contre en matière de financement je m'inquiète de plus en plus pour le Naming, j'ai pas l'impression que SBA (ou même Vinci Concession) mette vraiment tous les moyens en place pour en avoir un. Je pense qu'ils attendent que quelqu'un vienne les voir alors que comme je l'ai déjà dit à Mme Cluzel un sponsor comme cela il faut le "chasser".
Bap a écrit:Daemond14 a écrit:Nouvel article du jour: http://www.sudouest.fr/2014/10/13/footb ... 2-4812.php
je me demande s'il nous lit?
Cet article est au Panthéon de la connerie.
"Dans tous les cas de figure, le coût final de l'équipement est très supérieur au coût initial estimé (...). Selon nos calculs, Bordeaux (facture doublée sinon presque triplée) (...). Coût estimé: 183 M€. Coût final: entre 467 et 542 M€ (sources: compte-rendu du conseil municipal, du 20/10/2011 et "Sud Ouest", 13 octobre 2014."
Déjà , ils sont très forts pour connaître le coût final de l'équipement.
Comment arrivent-ils à une facture multipliée par 3 ? En comparant la construction d'un stade seul à un contrat de partenariat qui comprend la construction du stade et son exploitation pendant 30 ans. Leurs sources ? Un de leurs articles...
hate88 a écrit:"Bref à ce niveau c'est digne de la plus grande propagande soviétique des années 70."
Le PPP est sujet a débat dans toute la doctrine juridique. c'est vraiment un mode de commande publique qui pose problème et cette réflexion critique vient aussi de juristes que l'on ne peut pas qualifier de "soviétiques".
Que certains politiques se soient ridiculisés en chargeant le stade en soit, en utilisant le PPP, c'est une chose.Que des journalistes ne soient pas spécialistes de la question et fassent des approximations aussi. Mais rejeter toute la critique du PPP sans arguments autres que ceux qui critiquent les PPP sont des ringards et des gauchistes c'est juste tout autant ridicule.
On est pas sur un forum juridique donc rien ne sert de s’étendre sur le sujet mais le PPP est polémique et vous n’empêcherez personne d'interroger la pertinence cette formule. Et honnêtement il y a des peu de gens, même parmi les spécialistes de la commande publique avec qui je me suis entretenu qui peuvent dire a l'avance si un PPP est bien négocié ou pas. Il pose des problème en soit en dehors des clauses (rien que du point de vue de la substitution de dettes publiques, perçu comme un mal en soit, par des méthodes d’étalement du financement qui reviennent plus cher au final) et pour le déroulement du contrat en soit il est bien difficile de se prononcer. Ça dépend de tellement de choses. mais beaucoup de collectivités ont tenu ce discours avant que ça ce complique pour eux.
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